In what ways COVID-19 has impacted the local economy and even spiritual life negatively?
What do we learn from Habakkuk in such challenging times and how do we apply these lessons to our individual and collective lives?
Joy must characterize the life of a follower of the Lord Jesus Christ. If there is no joy in your daily life, please watch as there is certainly a spiritual leak. Ask yourself these diagnostic questions: Am I complaining often? Do I have the tendency to blame others for almost everything? Do I talk to myself negatively? Do I dwell in my past successes or failures? Do I resist to change? Do I want to please everybody (which by way is am impossible task)? Do I doubt God’s wonderful plan for my life? Do I neglect my Bible study, church attendance, and prayer life? I am hiding to commit sin or life my life like an ungodly person without a respectful fear of God? Am I jealous? Am I envious? Am I afraid of what will happen to me given my current life circumstances? Bring these issues to the Lord in prayer and your will enjoy His peace and joy.
“Kwame Nkrumah nous attire depuis notre jeunesse. Ses écrits philosophiques et ses actions politiques continuent de nourrir la conscience philosophique et la politique africaine. En parcourant quelques ouvrages et thèses universitaires consacrés à Nkrumah, nous sommes surpris de constater qu’on le réduit souvent à sa dimension politique d’anti-néocolonia- liste et de Panafricaniste. Or, Nkrumah est d’abord et avant tout un philosophe. C’est à partir de la philosophie qu’il pense la politique de la libération, de la construction et du développement des États-Unis d’Afrique. On ne peut donc pas com- prendre ses théories et sa pratique politiques sans passer par la connaissance de son architectonique philosophique.” Prof. Daniel DIA MBWANGI DIAFWILA, Vice-Président chargé des relations internationales et de la coopération académique au sein de l’Institut Universitaire de Développement International (IUDI)
Si le chasseur se contente de voir courir la gazelle, il ne pourra pas l’avoir comme gibier. Donc, il faut agir si l’on veut réaliser un projet; il faut fournir des efforts si l’on veut réussir.
Kada ayi kad gone korondjo
Le soleil te donnera un petit poulet.
Après avoir travaillé, on s’attend à une récompense.
Bourou wang nedj nafigna yo
L’âne ne se moque pas des oreilles de ses semblables.
Observe-toi avant de critiquer les autres.
Kla o do va dedingne
Mada/Cameroun
Le bébé est allé chez ses oncles maternels.
L’enfant est endormi.
Dlangneza a ga zal shawé a ma heleré dédé da
Le WC d’un paresseux ne se remplit jamais.
Celui qui n’aime pas le travail n’a rien dans son grenier.
Ahal gagna monagna dingne dingne
La main est attachée.
Il/elle est égoïste.
Géné ba tua-na
Gbanga/Cameroun
L’étranger ne prend jamais possession de la maison hospitalière.
On ne perd rien en offrant l’hospitalité à l’étranger.
Dé tua vi gon na koro
On ne construit pas une maison après la tornade, mais avant.
Les actes nécessaires doivent être posés à temps, jamais après.
Gan tui ée zu kara
Qui est dépassé par sa charge accuse le coussin/ qui danse mal accuse son pantalon.
Il est important d’assumer toujours la responsabilité de ses actes.
Nay may backna vi huda ngali kam kuna
Massa/Cameroun
On ne réclame pas la peau d’une chèvre brûlée.
Une fille qui a connu tant d’hommes n’a pas le privilège d’une vierge.
Wurr nikk kud mulamna
La sueur coule sur toi (personnellement).
On doit résoudre les problèmes familiaux en famille.
May koudi sey may koudi
Haoussa/Cameroun
Le riche ne traite qu’avec les riches.
De nos jours, quand tu es pauvre, personne ne t’approche, personne ne veut de toi; tu restes seul dans ton coin.
Nélal sioutinaan, ammaa humtintaake
Foulbé
L’envoyé fait reposer l’envoyeur mais ne le satisfait pas.
Quand vous envoyez une personne quelque part avec une information, l’information exacte ou originale arrive à destination avec beaucoup de modifications.
Quand les cheveux de ton voisin brûlent, commence à tremper ta calvitie.
Un homme averti en vaut deux.
A wouri hilife a haye pidi gnéme kayé
Mousgoum
On n’achète pas le poisson dans l’eau.
Avant d’acheter un article ou de s’engager dans un projet, il faut d’abord bien le voir et y réfléchir.
Bera ur cu tiso djassimi
Lame
Celui qui s’énerve vite ne peut pas hériter des biens de ses parents.
Si quelqu’un n’est pas patient dans la vie, il ne peut pas réussir les bonnes choses.
Vaïtchime cufary vaïhoubééé mi
Un bélier ne peut pas devenir un bouc.
Sois heureux de ce que tu es.
Bwe bwe djia ya de bwe ne nya kande
Maka
Rester longtemps sur une place finit par déchirer ton habit.
Il faut quitter les choses ou problèmes avant qu’il ne soit trop tard.
Ngon yeil tar kei tôn
Panbode/Tchad
Le petit de l’oiseau accepte toujours son nid.
Quelles que soient tes origines, n’y renonce pas.
Doevevogo te bet élé
Éton
Une seule main ne peut pas grimper un arbre.
La solitude rend l’homme fragile; l’union fait la force.
Mintak mee ya te karnye
La joie n’est pas contagieuse.
Les états d’âme, les pensées et les comportements de l’homme ne sont pas prévisibles objectivement.
Ngul y tsan y na be
La force du coup de pied se trouve dans la cuisse.
La raison d’être, de vivre d’un individu se trouve dans sa culture. Il ne peut interagir avec son environnement que s’il y est intégré.
Y lee ndogo ya te woe piyes
Le manguier ne produit jamais les avocats.
L’individu provient héréditairement et socialement d’une entité sociale donnée.
Menyang mot ane meki me oyem o tui me vwa o mini e meme vwa
Ewondo
Le frère de l’homme est le sang qui coule de la langue, tu craches une partie, tu avales le reste.
On ne peut abolir le lien de sang qui nous relie à nos frères.
Ba kar ki loué nvou be bele nding
Ewondo
On n’appelle pas le chien avec le fouet.
On ne peut pas prétendre vouloir rassembler et réconcilier quand on fait preuve de méchanceté.
Ting elé biyon bi fey afan ndzang
Si tu te retrouves deux fois sous le même tronc d’arbre en forêt, tu es égaré.
Celui qui commet deux fois la même faute, manque de sagesse.
Wali kone wali ka yan
Mbo/Littoral
J’ai les ongles mais je n’ai pas le niébé.
La providence ne peut pas tout donner. Il faut donc accepter ce que l’on a et s’en réjouir.
Mo bayoung a teum mo money
Celui qui a des hommes autour de lui, dépasse celui qui a de l’argent.
Il faut accorder la primauté aux ressources humaines et non à de l’argent.
Gawlangga ni wayara key vottara
Moussey
La prostituée est un jujubier au bord de la route.
La prostituée est exposée à tout type de danger.
Vamang loomu ham mang lunama ka biidi
Le criquet destiné au crapaud ne peut pas échapper.
Personne ne peut détruire la chance de l’autre.
Korra li bona cini, golo,ga lawgio
Quand l’âne finit de boire de l’eau au puits, il veut que ce puits soit bouché.
Une fois que vous ayez rendu service à un malhonnête, celui-ci ne vous reconnaît plus.
Laïra Picoloni irité ni tintin
Les oiseaux de même plumage volent ensemble.
Ceux qui vivent ensemble se ressemblent et ont tendance à adopter les mêmes comportements.
Lhara kaï lhalhaguara ni kai barima halaug
Le sort réservé au criquet est réservé à tous les insectes.
Dans une situation de guerre, on ne cible pas seulement le chef, mais l’ensemble des éléments du groupe.
Lhara djivira an lata ka baguidi
Un bienfait n’est jamais perdu.
Un bon acte que tu poses sera toujours récompensé.
Fatta dew ka so zoydi
Le soleil d’une journée ne sèche pas les arachides.
Les premières fautes sont facilement pardonnables.
Suu bay korokna tin voumdemba u djéera
Les paresseux accusent le mange-mil.
Celui qui ne n’aime pas le travail ou ne fait rien de sérieux trouve toujours des excuses en accusant les autres.
Kaka u gina bowong gina kangu
Le hangar finira par s’écrouler sur celui qui reste longtemps sous son abri.
Rester longtemps sous la dépendance de quelqu’un n’est pas une assurance. Car il finira toujours par vous abandonner d’une manière ou d’une autre, soit par la mort, le refus…
Ngot ta lhou ka tindi grak votti
On n’abandonne jamais une calebasse au croisement des routes.
Une fille qui manque d’une meilleure éducation peut être abandonnée à cause de son mauvais comportement.
Banang-na dang wayang soung-na
L’ami intime est plus qu’un frère consanguin.
Par rapport à un frère de même sang, l’ami intime peut mieux gérer ce qu’on lui confie. Car le consanguin ne tardera pas à abuser de la confiance de son autre frère.
Sounda ong so ngolo
Le travail libère ou offre une grande récompense.
Celui qui rend beaucoup service obtient toujours une récompense, même celle à laquelle il ne s’attendait pas du tout.
Vira hirhirra ni wayna plantanga
La brutalité est la sœur de la tragédie.
Être brutal et imprudent a toujours des conséquences désastreuses.
Bad va hay madei kana
Massa
On attrape facilement le criquet tôt le matin quand il y a encore la rosée.
Il faut profiter des opportunités dès qu’elles se présentent.
Mul ngam fum jar zolnga
La vraie huile se trouve dans l’os dur.
C’est dans la persévérance et l’endurance que l’on parvient à vivre aisément.(c) Copyright by Emmanuel Beche et Université Francophone de Développement International, 2012
Nous avons remarqué des perturbations sur notre site <contributions africaines> depuis quelques temps. Nous sommes en train d’y remédier. En attendant, pour accéder à notre blog, veuillez le faire à travers le lien suivant: http://bongoyok.wordpress.com
Que la paix et la consolation du Seigneur soient notre partage !
La maman Tekodef Myriam (TEKODEI sur ses pièces d’identité) que nous pleurons aujourd’hui est née vers 1940 à N’dimshè dans le Mayo Tsanaga (Extrême-Nord du Cameroun) du feu Kalda Moroba et de la feue Bodom. Elle a été rappelée par le Seigneur le jeudi 17 Février 2011 à l’âge de 71 ans. Elle a rendu son dernier souffle à l’Hôpital de Meskine -Maroua – des suites de maladie. Au moment de son départ, maman laisse un veuf, un frère, six enfants, trente un petits fils et douze arrière-petits fils, qui ne l’oublieront jamais.
Je retiendrais toujours son amour spécial pour chacun de ses enfants. Chaque fois qu’il y avait un accident ou une calamité dans l’une des localités où résident ses enfants ou les membres de leurs familles respectives, maman ne dormait plus. Le sommeil ne revenait que lorsqu’elle était rassurée qu’ils étaient tous sains et saufs.
En ce qui me concerne, je n’oublierais jamais ses nuits blanches. En effet, elle veillait sur moi dans l’enfance, tant ma santé était fragile. Quand vint le moment d’aller à l’école, c’est elle qui alla vers mon oncle Hamadou et lui demanda de me faire établir un acte de naissance, pièce importante pour mon inscription à la SIL. C’est encore elle qui s’est battue pour payer les 75 francs de frais d’assurance scolaire alors qu’elle n’a jamais été à l’école et ne pouvait logiquement pas en comprendre l’importance. C’est également elle qui, à plusieurs reprises, m’a encouragé (en paroles et en actes) à persévérer dans les études quand j’étais tenté de jeter l’éponge à cause des privations et des souffrances diverses. C’est elle, et toujours elle, qui me prodigua de sages conseils. Elle me montra l’importance de respecter et d’aimer tout prochain que Dieu place sur mon chemin. Chaque fois que je lui rendais visite, elle me demandait d’aller d’abord saluer les voisins avant de causer avec elle. Le peu de cadeau que je lui apportais était toujours partagé avec les autres. Pour maman, les besoins des autres passent avant les besoins personnels. Maman a profondément marqué ma vie et si je suis ce que je suis aujourd’hui, c’est grâce à elle.
A l’instar du patriarche Jacob (Genèse 47 :9), notre maman a connu une vie pleine de souffrances et de douleur. Ce qui m’a fait le plus pleurer c’est le fait qu’au moment où je concevais un projet spécial pour elle afin de lui exprimer ma gratitude d’une manière toute spéciale et de réjouir son cœur, il a plu au Seigneur de la rappeler subitement. C’est comme si elle me disait en mourant en ce moment précis : « Mon fils, n’as-tu pas encore compris ma philosophie de la vie ? Ne pense pas à moi, pense plutôt aux autres mamans et à leurs enfants car elles sont aussi tes mamans ». Je m’efforcerais d’honorer cette voix dans la mesure de la grâce que le Seigneur m’accordera. En attendant, je ne puis que m’incliner humblement devant la volonté divine et dire comme Job « …Le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! » (Job 1 :21). Ma consolation se trouve dans le fait qu’elle est enfin dans les bras de Celui qui essuie toutes les larmes humaines et qui saura la récompenser. J’ai eu le privilège de lui prêcher l’Évangile et de l’amener au Seigneur quand j’étais en classe de terminale au lycée de Mokolo. Je crois du fond de mon cœur que je reverrais maman auprès du Seigneur.
Aux membres de la famille, aux frères et sœurs en Christ et à tous les amis et sympathisants, je voudrais dire : Ne pleurez plus. Notre maman se repose auprès de son Seigneur. Si vous l’aimez vraiment je vous prie de bien vouloir confier la direction totale de votre vie au Seigneur Jésus-Christ et de lui obéir fidèlement, car lui seul est la voie qui mène à la vie éternelle (Jean 14 :6). Soyez unis, solidaires et aimez tous vos prochains sans considération raciale, ethnique ou confessionnelle à l’exemple de notre mère qui a été promue en gloire.
A chacun je voudrais, au nom de la famille élargie, exprimer notre profonde gratitude pour la peine que vous avez prise de braver la distance, les conditions de la vie en campagne, et les difficultés de parcours pour nous assister en ces circonstances combien douloureuses. J’aurais voulu être personnellement à vos côtés, serrer la main de chacun et exprimer ma gratitude à vive voix. Hélas, je ne puis effectuer le déplacement en ce moment pour des raisons indépendantes de ma volonté. C’est pour cette raison que je me fais représenter par le Président de l’UEEC, le Rev. Hamadina Salomon. Mon épouse Priscille et moi comptons voyager plus tard si le Seigneur le permet. En attendant, je vous suis très reconnaissant et prie que le Seigneur vous bénisse richement en retour.
Paix, espérance et consolation en notre Seigneur Jésus-Christ !
Moussa Bongoyok, PhD
17 février 2011
Poème: Si je t’oublie maman…
Si je t’oublie, ô ! maman,
Que ma main droite m’oublie !
Ton amour brave le temps
Ta bonté est établie.
Maman, ma chère maman,
Tes yeux ont versé des larmes,
Ton cœur fut blessé souvent,
Mais il a gardé son charme.
Tu m’as porté en ton sein.
Ma santé était fragile,
Mais jamais tu ne t’es plaint.
Tu as agi en vigile.
Tu n’as pas appris à lire,
Tu n’as jamais su écrire,
Mais si j’ai étudié,
C’est grâce à ton radier.
Tu as bravé la souffrance,
Pour faire de moi un homme.
Sans ton amour, mon enfance
N’aurait pas connu d’arôme.
Seigneur, bénis ma maman
Du haut de ton firmament !
Entoure-la de ta grâce,
Fais briller sur elle ta face.
Si je t’oublie, ô ! maman,
Que mon bras aille au vent !
Je pense à toi maman
Car ton amour est vivant.
CEFCA, Abidjan
13 Mai 2000 20h15 (poème écrit près de 11 ans avant la promotion en gloire de notre mère).