We have been researching the origins of the Mafa tribe for about twenty years using anthropology research methods, library research, and a specialized laboratory. While waiting for the finalization and publication of the work, we are pleased to report that, so far, we could go back to 2000 before our common era. At the present study stage, the Mafa would be members of the Malinke people, initially established in a region corresponding to the current Gambia. Leaving there around 2000 BCE and mixing with several ethnic groups during their travels, they settled in East Africa. It was in a vast region that included Kenya, Sudan, Egypt, Ethiopia, Somalia, Uganda, and Tanzania. DNA analysis also reveals a relationship with the Luhya of western Kenya. The Luhya people began migrations around 1000 BCE. The Mafa passed through Uganda, Sudan, and Chad before settling in Cameroon and Nigeria in the 7th century CE, based on the historian Urvoy’s writing (1949). It should be noted that this research is not yet complete. We welcome any useful scientific information or documentation. Details will follow in a future publication if God permits.
Nous effectuons des études sur les origines de la tribu Mafa depuis une vingtaine d’années en utilisant la revue de la littérature, des méthodes de recherche anthropologique, et des analyses dans un laboratoire spécialisé. En attendant la finalisation et la publication du travail, nous avons le plaisir de signaler que nous pourrions remonter jusqu’en 2000 avant Jésus-Christ. Au stade présent de l’analyse, les Mafa seraient des membres du peuple Malinké, initialement établi dans une région qui correspond à l’actuelle Gambie. Partis de là vers 2000 avant notre ère et se mêlant à plusieurs ethnies au cours de leurs voyages, ils s’installent en Afrique de l’Est. C’était dans une vaste contrée qui comprenait le Kenya, le Soudan, l’Égypte, l’Éthiopie, la Somalie, l’Ouganda et la Tanzanie. L’analyse ADN révèle justement un lien de parenté avec les Luhya de l’ouest du Kenya. Le peuple Luhya a commencé ses migrations vers 1000 av. J.-C. Les Mafa sont passés par l’Ouganda, le Soudan et le Tchad avant de s’installer au Cameroun et au Nigeria au 7e siècle de notre ère, à la lumière du travail de l’historien Urvoy (1949). Il convient de préciser que cette recherche n’est pas encore terminée. Nous accueillons toute information ou documentation scientifique utile.Les détails suivront dans une future publication si Dieu le permet.
Madagascar est un pays qui mérite plus d’attention de la part des autres pays africains. C’est un immense réservoir de sagesse sous-exploitée. Les Malgaches ont eu la prudence de ne pas sacrifier leurs valeurs linguistiques sur l’autel de la modernité. Or, la langue est le cheval de la culture. L’on comprend alors la richesse culturelle de la grande île qui se manifeste, entre autres, par la densité de ses proverbes.
Celui qui a retenu notre attention ici porte sur un fait qui, à première vue, peut sembler anodin. Un poussin qui a de la difficulté à manger un criquet à grosse tête n’a rien de surprenant. Seulement, en fin observateur, le sage malgache en tire une leçon pour des situations sociales plus complexes. Quand on a une affaire importante, quel que soit le domaine, il convient d’utiliser des moyens conséquents. Évidemment, cela suppose qu’un travail sérieux d’évaluation a été effectué en amont pour éviter de se lancer dans une aventure futile. Mais, quand le gain est considérable, l’on ne lésinera pas sur les ressources financières, matérielles ou humaines.
Ce proverbe fait penser aux paraboles du trésor caché et de la perle dans Matthieu 13 :44-46 où il est écrit :
« 44 Le royaume des cieux ressemble à un trésor enfoui dans un champ. Un homme le découvre: il le cache de nouveau, s’en va, débordant de joie, vend tout ce qu’il possède et achète ce champ.45 Voici à quoi ressemble encore le royaume des cieux: un marchand cherche de belles perles. 46 Quand il en a trouvé une de grande valeur, il s’en va vendre tout ce qu’il possède et achète cette perle précieuse.”
Ces deux proverbes renvoient manifestement à une même réalité. Dans les deux cas, une personne trouve un bien de très grande valeur, immensément au-delà de son actif. Elle prend la sage décision de vendre tous ses biens pour acquérir ce qui est plus précieux. L’expression « le royaume des cieux ressemble à… » qui introduit ces paraboles en trace clairement les paramètres. Nous sommes ici dans un contexte spirituel. Face à la vie éternelle avec toutes ses valeurs et ses bénédictions, les biens éphémères de ce monde ne font pas le poids. Bien entendu, le but de ce proverbe n’est pas d’enseigner que le salut éternel est lié à la dépossession des richesses matérielles pour ne s’en tenir qu’à celle qui est spirituelle. C’est plutôt une question de priorité, de la capacité de surmonter les pièges sur le chemin du royaume de Dieu. D’autres textes bibliques, à l’instar de Matthieu 5:29-30 ou 6:33, Rom. 8:18, Phil. 3:7-8, peuvent édifier à ce sujet. En clair, il convient de sacrifier les biens ou les privilèges de ce monde lorsqu’ils constituent un obstacle aux glorieuses richesses du royaume des cieux.
Si le contexte se prête naturellement à une interprétation spirituelle, le principe qui se dégage de cette péricope est aussi valable dans d’autres domaines de la vie sociale. Par exemple, l’Afrique est vivement secouée en ce moment par des groupes constitués, des organisations, et des mouvements qui ne font pas de mystère sur leur objectif de semer la terreur ou de déstabiliser des régions, des nations ou un groupe important de nations. À voir de près leurs forces de frappe et les moyens dont ils disposent, l’on est en droit de se demander si les communautés nationales et internationales y mettent vraiment les moyens nécessaires. Par ailleurs, la pauvreté extrême fait rage sur le continent africain et nourrit l’insécurité. Aucun pays au monde, si petit soit-il, n’est à négliger. Mais si l’on considère l’importante somme de plus de cent milliards de dollars investis en Ukraine (https://www.statista.com/statistics/1303432/total-bilateral-aid-to-ukraine/) comparativement à ce qui est injecté dans un pays comme la République Démocratique du Congo, ou les pays de la zone sahélienne, pour ne citer que ceux-là, il y a lieu d’être dubitatif.
L’avenir du monde ne se fera pas sans le continent africain. D’ici à l’an 2100, l’Afrique sera le continent le plus peuplé. Ses ressources sont infiniment plus importantes que ce qui est communiqué par les géologues ou les économistes. La preuve en est qu’aucune année ne passe sans qu’on ne découvre de nouveaux gisements de ressources minières, gazières ou pétrolières sur le continent. Les Chinois, qui y sont très actifs ces dernières années, l’ont vite compris même si ce n’est pas toujours dans l’intérêt de l’Afrique. La récente rencontre du Président Joe Biden avec les Chefs d’états africains est un bon début. Toutefois, une stratégie plus mûre, plus holistique, et impliquant étroitement les leaders africains, est nécessaire.
Une action collégiale permettra de réaliser par exemple qu’il est important de mener des actions stratégiques sur le plan local, national, continental et international et de mobiliser des ressources largement plus importantes que celles qui sont annoncées. En effet, une solution toute faite en dehors du continent et imposée aux leaders africains avec des conditions unilatérales ne va jamais atteindre les objectifs escomptés. Pourtant, les ressources humaines et minières du continent sont si importantes qu’investir aujourd’hui pour bâtir des nations plus fortes et paisibles va générer infiniment plus de richesses tant pour les nationaux que pour la communauté internationale à moyen et à long terme. Seulement, combien d’oreilles entendent le conseil des amis malgaches ? Combien de stratèges prennent encore en compte les enseignements du Seigneur Jésus-Christ ?
Today is a special day for Christianity. Many non-Christians have also adopted Christmas out of solidarity or for personal convenience. It, therefore, seems appropriate to us to stimulate reflection on the deep meaning of this festival and its impact on humanity in the light of Luke 2:13-14: « Suddenly, a great company of the heavenly host appeared with the angel, praising God, and saying, « Glory to God in the highest heaven, and on earth peace to those on whom his favor rests. » (NIV)
These words follow the birth of the Lord Jesus Christ and his solemn announcement to the shepherds who tended their flocks in the vicinity of Bethlehem. It was at night. The timing could not be better to announce the birth of the Light of the world. However, the symbol does not stop there because the choice of shepherds seems highly disconcerting. Indeed, the shepherds did not have a good reputation at that time. People perceived them as dirty, dishonest, and unreliable. They were, therefore, on the margins of society. But curiously, it is on them and not on the political authorities, the religious leaders, or the business men and women that the choice of God falls to have the scoop of this announcement as exceptional as it is. But what is the deep meaning of this divine strategy?
The hermeneutical key seems to reside in the two fundamental concepts: « glory » and « peace ». Although the original text is in Greek, the terms dóxa (glory) and eirênê (peace) naturally refer to Hebrew realities because the first listeners were Jews. Thus, the glory does not only translate the external beauty and the excellence of the divine nature. It also reflects the Hebrew term kavod, which means « glory, honor, respect, distinction, and importance. » Thus, beyond the aesthetic dimension, the divine majesty is so immense that its weight is terrifying. As a result, human norms and conventions crumble like a house of cards before divine glory, giving shepherds the same value in the eyes of God as any other individual in society. The reasoning is simple: everybody is welcome since even marginalized people are now valued. Christmas is good news for everyone, without any discrimination. What about the second concept?
Here too, it would be aberrant to see in peace mentioned in this text the notion of absence of war and conflict conferred by the etymological meaning of this term in Greek. Instead, this word is deeply rooted in the Jewish cultural and religious context. Thus, « peace » refers to the Hebrew term shalom. It confers the idea of harmony in all dimensions of the human condition. It is harmony with God, with oneself, with one’s fellow beings, with one’s activities, and with one’s environment. In short, it is holistic well-being. At Christmas, God announces to humanity the solution to the multidimensional imbalance caused by the fall in the Garden of Eden. Through Christ, God is interested in spiritual, physical, psychological, social, economic, environmental, and integral welfare of His creatures. It is also under this holistic paradigm that the Lord Jesus placed his ministry through reading the passage from the book of Isaiah, which relates to it in detail (cf. Luke 4:16-19 and Isaiah 61:1 -2 [old Greek version]). Thus, the shepherds have become agents of integral transformation. They promptly assumed this responsibility, spreading the good news in their immediate surroundings (cf. Luke 2:16-20). We then understand that if the outcast can be catalysts for holistic peace, those with a more honorable social position can do it more.
Therefore, this profound message has a broader scope than a superficial reading of the text! The fact that the text is available today, even translated into multiple languages and within reach of the contemporary public, challenges us all. To celebrate Christmas in the spirit of the biblical story is to go beyond the peripheral, material, commercial or worldly dimensions to live the values it contains. As former US President John Calvin Coolidge (1872-1933) so aptly said, « Christmas is not a day or a season; it’s a state of mind. » Beyond Christmas’s lively and temporal character, human beings may draw from the depth of their relationship with the Creator of the universe and everything within it to be an instrument of peace in all its dimensions. In so doing, the world would be a better place to live. May it please the Lord to grant us the courage, wisdom, strength, and perseverance to be ambassadors of shalom, in words and deeds, in a world plagued by hostile forces and violence in its many forms!
Aujourd’hui est un grand jour pour la chrétienté et pour ceux et celles qui, sans pratiquer le christianisme, ont adopté Noël par solidarité ou pour convenances personnelles. Aussi nous semble-t-il opportun de stimuler la réflexion sur le sens profond de cette fête et son impact pour l’humanité à la lumière de Luc 2 :13-14.
Il est écrit dans la péricope susmentionnée : “Et tout à coup apparut, aux côtés de l’ange, une multitude d’anges de l’armée céleste qui chantaient les louanges de Dieu: Gloire à Dieu au plus haut des cieux! Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.” (BDS) Ces paroles font suite à la naissance du Seigneur Jésus-Christ et à son annonce solennelle aux bergers qui gardaient leurs troupeaux dans les parages de Bethléem. C’était dans la nuit. Le moment ne pouvait pas être mieux choisi pour annoncer la naissance de la Lumière du monde. Mais le symbole ne s’arrête pas là, car le choix des bergers semble hautement déconcertant. En effet, les bergers n’avaient pas bonne presse à cette époque-là. Ils étaient perçus comme des personnes sales, malhonnêtes et peu fiables. Ils étaient donc en marge de la société. Mais, curieusement, c’est sur eux et non sur les autorités politiques, les religieux ou les hommes et les femmes d’affaires que le choix de Dieu se porte pour avoir la primeur de cette annonce aussi extraordinaire qu’exceptionnelle. Mais, quel est le sens profond de cette démarche divine ?
La clé herméneutique semble se trouver dans les deux concepts clés de la louange angélique : la gloire et la paix. Quoique le texte original soit en grec, les termes dóxa (gloire) et eirênê (paix) renvoient naturellement à des réalités hébraïques du fait que les premiers auditeurs étaient juifs. Ainsi, la gloire ne traduit pas seulement la beauté externe et l’excellence de la nature divine. Elle reflète aussi le mot hébreu kavod qui signifie « gloire, honneur, respect, distinction, et importance ». Ainsi, au-delà de la dimension esthétique, la majesté divine est si immense qu’elle pèse d’un poids terrifiant. Du coup, les normes et conventions humaines s’écroulent comme des châteaux de cartes devant la gloire divine, ce qui donne aux bergers la même valeur aux yeux de Dieu que n’importe quel autre individu dans la société. Le raisonnement est simple : si les personnes marginalisées par leurs semblables sont valorisées par Dieu lui-même, nul n’est dorénavant exclu. Noël est manifestement une bonne nouvelle pour tous, sans discrimination aucune. Qu’en est-il du second concept ?
Là aussi, il serait aberrant de voir en la paix mentionnée dans ce texte la notion d’absence de guerre et de conflit que confère le sens étymologique de ce terme en grec. Il faudrait plutôt comprendre ce mot dans son contexte culturel et religieux. Ainsi, le vocable « paix » renvoie plutôt au terme hébreu shalom. Il exprime l’idée d’une harmonie dans toutes les dimensions de la condition humaine. C’est l’harmonie avec Dieu(y compris le salut éternel), avec soi-même, avec ses semblables, avec ses activités, et avec son environnement. Bref, c’est un bien-être holistique. À Noël, Dieu annonce à l’humanité la solution au déséquilibre pluridimensionnel causé par la chute dans le jardin d’Eden. À travers le Christ, Dieu ne s’intéresse pas seulement au salut de son âme, mais aussi à son épanouissement physique, psychologique, social, économique, environnemental, et à sa santé intégrale. C’est d’ailleurs sous ce paradigme totalitaire que le Seigneur Jésus plaça son ministère à travers la lecture du passage du livre d’Esaïe qui s’y rapporte avec force détails (cf. Luc 4 :16-19 et Esaïe 61 :1-2 [ancienne version grecque]). Ainsi, les bergers sont devenus agents de transformation totale. Ils ont promptement assumé cette responsabilité, en propageant la bonne nouvelle dans leur environnement immédiat (cf. Luc 2 :16-20). L’on comprend alors que si des citoyens mis au ban de la société peuvent être des catalyseurs d’une paix holistique sous la nouvelle économie du salut, ceux et celles qui ont une position sociale plus honorable peuvent le faire davantage.
Ce message combien profond a donc une portée plus vaste que ne le laisse transparaître une lecture superficielle du texte ! Le fait qu’il soit mis par écrit, conservé, traduit en de multiples langues et à la portée du public contemporain nous interpelle tous. Fêter Noël, dans l’esprit du récit biblique c’est surpasser les dimensions superficielles, matérielles, commerciales, voire mondaines, pour vivre les valeurs qu’elle renferme. Comme l’a si bien dit l’ancien Président américain John Calvin Coolidge (1872-1933) “Noël n’est pas un jour ni une saison, c’est un état d’esprit.” Si, au-delà du caractère festif et temporel, chaque être humain pouvait puiser dans la profondeur de sa relation avec le Dieu Créateur de l’univers et de tout ce qu’il renferme pour être un instrument de paix dans toutes ses dimensions, le monde serait meilleur. Qu’il plaise au Seigneur de nous accorder le courage, la sagesse, la force et la persévérance nécessaires pour être des ambassadeurs et des ambassadrices du shalom, en paroles et en actes, sur une terre largement en proie aux forces négatives et à la violence sous ses multiples formes !
Les temps actuels sont particulièrement délicats. Le contexte macro-économique est terrifiant. Le climat politique sème davantage de confusion. Et pourtant, l’Afrique a des ressources et potentialités énormes. Filles et fils d’Afrique, ne cédons pas au défaitisme. Ne tombons pas dans le piège de la distraction. Réinventons de nouvelles voies contextuelles de développement durable indépendamment des modèles importés de l’Est ou de l’Ouest. Prions, réfléchissons, et œuvrons stratégiquement pour le bien-être de l’Afrique et du reste du monde.
The current times are particularly delicate. The terrifying macroeconomic context is challenging our thinking. The political climate sows further confusion. And yet, Africa has enormous resources and potential. Daughters and sons of Africa, let us not give in to defeatism. Let’s not fall into the distraction trap. Let us reinvent new paths of sustainable development that are not dependent on the East or the West. Let us pray, reflect, and work strategically for the well-being of Africa and the rest of the world. Where should you start? Please follow this presentation by Prof. Patrick Loch Otieno Lumumba, which is available on YouTube: https://www.youtube.com/watch?v=hgYQHVqlPUc
Soucieux de mieux former ses étudiants et de les équiper avec une technologie de pointe pour le développement durable et transformationnel, l’institut Universitaire de Développement International (IUDI) a signé un partenariat académique hautement stratégique avec ICT-University. C’est un partenariat gagnant-gagnant, comme le démontre cette vidéo:
InstitutUniversitaire de Développement International (IUDI)
Description: L’IUDI est une institution universitaire qui forme jusqu’au niveau postdoctoral. Il est aussi un mouvement de transformation au service de tous les membres de la communauté, même ceux et celles qui n’ont pas un niveau universitaire, secondaire ou primaire.
Vision: Un mouvement de transformation positive et intégrale des sociétés animé par des femmes et des hommes remplis d’amour sincère pour le Seigneur et pour leurs prochains .
Mission:Former les leaders dans les domaines clés du développement holistique, au niveau théorique et pratique, pour une transformation des communautés et des nations.
Devise: Excellence-Amour-Intégrité
Satutacadémiqueet accréditations: L’IUDI est officiellement affilié à l’Université de Maroua pour l’accréditation des diplômes de ses étudiants dans le système du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Il est aussi en partenariat avec une vingtaine d’universités et de grandes écoles accréditées sur 5 continents. L’IUDI est enfin membre du Réseau International d’Assurance Qualité dénommé International Network for Quality Assurance Agencies in Higher Education (INQAAHE), du Conseil des Institutions Théologies d’Afrique Francophone (CITAF), de l’Association of Independent Christian Colleges and Seminaries (AICCS), de International Council for Evangelical Theological Education (ICETE), du Réseau de Missiologie Evangélique pour l’Afrique Francophone (REMEAF), et de International Association for Community Development (IACD). Il est en dialogue avec plusieurs autres organisations et agences d’accréditation régionales et internationales.
6 filières actives: Développement International, Administration des Affaires, Etudes Interculturelles, Sciences de l’éducation, Théologie et Etudes linguistiques musicologie et musicothérapie/ Master de Leadership en Transformation Urbaine/Religions et Cultures
Niveaux de formation: -Certificat-Licence-Master-PhD, et études postdoctorales.
Deux nouvelles filières seront ouvertes en Octobre 2022: Agroforesterie et Médecine
Accessibilité: Formation majoritairement en ligne (accessible 24h/24 chez soi ou ailleurs) mais aussi en présentiel pour certaines disciplines (médecine et théologie).
Publications: Revue « Intégralité » et Presses Universitaires de Mokolo (P.U.M.)
Langues de formation: français ou anglais et bientôt espagnol, portugais, arabe, chinois mandarin, et dans les langues africaines.
Corps professoral: Hautement qualifié et international Mot d’ordre: Formation pour la transformation Website bilingue: http://www.iudi.org
L’Afrique est riche en valeurs culturelles et linguistiques. Elle compte en son sein 2 154 langues. Malheureusement, l’anglais, le français, l’arabe, le portugais et l’espagnol dominent encore le paysage académique, plus de soixante ans après l’indépendance. Que faire pour changer la donne ? L’Institut Universitaire de Développement International (IUDI) est convaincu que le développement du continent africain passe inéluctablement par la valorisation des langues et cultures africaines. Or, sur ce terrain, et malgré les imperfections relevées çà et là, les missionnaires chrétiens ont fait un excellent travail développant des alphabets pour des langues africaines en rédigeant des livres et brochures utiles pour l’enseignement, la santé publique, la formation professionnelle. En collaboration avec des Africains, ils ont aussi appris nos langues et traduit la Bible ou des portions des Saintes Ecritures dans diverses langues du terroir. Il revient à la nouvelle génération d’Africains, sans aucune discrimination religieuse ou ethnique, d’évaluer le chemin parcouru et de bâtir là-dessus pour redonner aux langues africaines ses lettres de noblesse de la maternelle jusqu’au niveau de l’enseignement supérieur. Un Bantou, par exemple, devrait être en mesure de soutenir sa thèse de doctorat en langue bantoue sans transiter par une langue étrangère. L’IUDI s’y attelle et exige déjà que ses étudiants et étudiantes rédigent les résumés de leurs mémoires et thèses dans leurs langues maternelles. Bien plus encore, il travaille avec ses agences d’accréditation pour que, dans un proche avenir, la rédaction des mémoires et des thèses puisse aussi se faire dans les langues africaines, pourvu que les membres du jury aient les qualifications académiques nécessaires et soient en mesure de lire, comprendre et évaluer le travail en question.
Mais, l’IUDI ne veut pas s’enfermer dans le silo académique puisqu’il se veut aussi un mouvement de développement transformationnel. Or, la religion et la langue jouent un rôle incontournable dans le développement durable. Aussi l’IUDI lance-t-il un concours annuel de lecture et de mémorisation de textes rédigés ou traduits dans les langues africaines. Un avis formel de concours sera annoncé très prochainement sur Contributions Africaines. En attendant, veuillez affûter vos talents linguistiques. Ci-dessous, le Président de l’IUDI donne l’exemple en lisant le 1er chapitre du livre de Proverbes en mafa.
L’Institut Universitaire de Développement International (IUDI)
Africa is rich in cultural and linguistic values. It has 2,154 languages. Unfortunately, English, French, Arabic, Portuguese, and Spanish dominate the African academic landscape more than 60 years after independence. What can fellow Africans do to change the situation? The University Institute for International Development (IUDI) thinks that the development of the African continent inevitably requires the enhancement of African languages and cultures. However, in this field, and despite the imperfections noted here and there, Christian missionaries have done an excellent job developing alphabets for African languages and translating books and pamphlets useful for teaching, public health, vocational training, and translating the Bible or portions of the Bible into various local languages. It is up to the new generation of Africans, without any religious or ethnic discrimination, to assess the progress made and build on it to restore African languages to their former glory from kindergarten to higher education. A Bantu, for example, should defend his doctoral thesis in the Bantu language without going through a foreign language. IUDI is aiming at it. It already requires its students to write abstracts of their dissertations and theses in their mother tongues. Much more, it works with its accreditation agencies so that, soon, students will have the option of writing their dissertations, and theses can in any African language, provided that the jury members have the necessary academic qualifications and can read, understand, and understand and evaluate the work in question.
Nevertheless, IUDI does not want to lock itself into the academic silo since it wants to be a transformational development movement. Religion plays an essential role in sustainable development. It, therefore, launches an annual competition for reading and memorizing texts written or translated into African languages. A formal notice of competition will be announced very soon on Contributions Africaines. In the meantime, please each African is kindly requested to hone his or her language skills. Below, the IUDI President sets an example by reading the 1st chapter of Proverbs in the Mafa language.
The University Institute for International Development (IUDI) University of International Development https://iudi.org/
In what ways COVID-19 has impacted the local economy and even spiritual life negatively?
What do we learn from Habakkuk in such challenging times and how do we apply these lessons to our individual and collective lives?
Joy must characterize the life of a follower of the Lord Jesus Christ. If there is no joy in your daily life, please watch as there is certainly a spiritual leak. Ask yourself these diagnostic questions: Am I complaining often? Do I have the tendency to blame others for almost everything? Do I talk to myself negatively? Do I dwell in my past successes or failures? Do I resist to change? Do I want to please everybody (which by way is am impossible task)? Do I doubt God’s wonderful plan for my life? Do I neglect my Bible study, church attendance, and prayer life? I am hiding to commit sin or life my life like an ungodly person without a respectful fear of God? Am I jealous? Am I envious? Am I afraid of what will happen to me given my current life circumstances? Bring these issues to the Lord in prayer and your will enjoy His peace and joy.