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TSAMAHA Bienvenu loue le Seigneur en mafa -TSAMAHA Bienvenu is praising the Lord in Mafa – TSAMAHA Bienvenu a slèberdè Zhiklè a da’i mofa

TSAMAHA Bienvenu

Ndav nga a wuffè te man Zhiklè m’woy nga…m’va nga nshèffè a mèdèp.

Nous nous réjouissons parce que Dieu nous a aimé…Il nous a donné la vie éternelle.

We rejoice because God loved us…He gave us eternal life.

What if Christmas was a feast of evangelism?- Et si Noël était une fête d’évangélisation?

What if Christmas was a feast of evangelism?

Luke 2:10-11: “And the angel said unto them, Fear not: for, behold, I bring you good tidings of great joy, which shall be to all people. 11 For unto you is born this day in the city of David a Savior, which is Christ the Lord.”

It’s Christmas. For several weeks now, the whole world has seemed to challenge the pandemic to prepare for it and celebrate it in a thousand and one ways. But how many people take the time to reflect on the deeper meaning of this holiday?

Considering Luke 2 and other Bible texts, Christmas is the coming of God to this world. God became a human being without losing his divinity. The Word became flesh. The second person of the trinity is miraculously born to the Virgin Mary. The Lord Jesus Christ came to save humankind from eternal perdition. He lowered Himself to pull it out of the mud of sin where it got stuck. He incarnated to strip it of the curse of disobedience with its deadly poison. He suffered to give authentic joy to women and men disappointed by the vain pleasures of this world where all is vanity.

If so, shouldn’t everyone seriously reconsider the way they celebrate Christmas as it seems that the emphasis is often in the wrong place? Indeed, today’s nativity evokes gifts, succulent dishes, drinks of all categories, dances, and a host of other activities that are not necessarily bad but which sin by diverting humanity from the essential. Instead of placing the Lord Jesus Christ at the center of the Christmas feast, it is instead pleasure, self-centeredness, the inner circle of family or friends, appearances, debauchery, and the like, which seem to sit comfortably on the divine armchair. As was the case during the first Christmas, people do not have room for the Lord, or almost. Even when they mention His name, it is brief, cosmetic, or marginal because the human heart seems to vibrate much more to the rhythm of the celebration than meditation. What if we put the Lord Jesus Christ back at the center of the Christmas feast by transforming it into a feast of sharing the Good News for all the people?

Et si Noël était une fête d’évangélisation ?

Luc 2 :10-11 : “Mais l’ange les rassura : N’ayez pas peur : je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une très grande joie. Un Sauveur vous est né aujourd’hui dans la ville de David ; c’est lui le Messie, le Seigneur.”

C’est Noël. Depuis plusieurs semaines, le monde entier semble défier la pandémie pour la préparer et la célébrer de mille et une manières. Mais, combien de personnes prennent vraiment le temps de réfléchir sur le sens profond de cette fête ?

A la lumière de Luc 2 et d’autres textes bibliques, Noël est la venue de Dieu dans ce monde. Dieu est devenu un être humain sans perdre sa divinité. La Parole est devenue chair. La seconde personne de la trinité est miraculeusement née de la vierge Marie. Le Seigneur Jésus-Christ est venu pour sauver l’humanité de la perdition éternelle, pour le retirer de la boue du péché où elle s’est embourbée, pour la dépouiller de la malédiction de la désobéissance avec son venin mortel, pour donner la vraie joie aux femmes et aux hommes déçus par les vains plaisirs de ce monde où tout est vanité.

Si tel est le cas, ne faudrait-il pas que chacun reconsidère sérieusement la façon dont il ou elle fête Noël tant il semble que l’accent est souvent mis au mauvais endroit ? En effet, la nativité évoque aujourd’hui les cadeaux, les mets succulents, les boissons de toute catégorie, les soirées dansantes et une kyrielle d’autres activités qui ne sont pas nécessairement mauvaises, mais qui pèchent en détournant l’humanité de l’essentiel. Au lieu de placer le Seigneur Jésus-Christ au centre de la fête de Noël, c’est plutôt le plaisir, l’égocentrisme, le cercle restreint de la famille ou des amis, le paraître, la débauche, et de choses semblables, qui semblent s’asseoir confortablement sur le divin fauteuil. Comme jadis, il n’y a pas de place pour le Seigneur, ou presque… Même quand son nom est évoqué, c’est de façon brève, cosmétique ou marginale, car le cœur humain semble beaucoup plus vibrer au rythme de la célébration que de la méditation. Et si nous replacions le Seigneur Jésus-Christ au centre de la fête de Noël en la transformant en une fête de partage de la Bonne Nouvelle pour tout le peuple ?

Prof. Moussa Bongoyok

Jour de Noël de l’an de grâce 2021

© Copyright by Moussa Bongoyok

The Prayer of Habakkuk

  • In what ways COVID-19 has impacted the local economy and even spiritual life negatively?
  • What do we learn from Habakkuk in such challenging times and how do we apply these lessons to our individual and collective lives?
  • Joy must characterize the life of a follower of the Lord Jesus Christ. If there is no joy in your daily life, please watch as there is certainly a spiritual leak. Ask yourself these diagnostic questions: Am I complaining often? Do I have the tendency to blame others for almost everything? Do I talk to myself negatively? Do I dwell in my past successes or failures? Do I resist to change? Do I want to please everybody (which by way is am impossible task)? Do I doubt God’s wonderful plan for my life? Do I neglect my Bible study, church attendance, and prayer life? I am hiding to commit sin or life my life like an ungodly person without a respectful fear of God? Am I jealous? Am I envious? Am I afraid of what will happen to me given my current life circumstances? Bring these issues to the Lord in prayer and your will enjoy His peace and joy.
  • Prof. Moussa Bongoyok

Opportunités pour les Africaines et Africains – Opportunities for Africans

Voici un excellent site Web qui offre de multiples occasions favorables aux Africaines et Africains. Veuillez le consulter régulièrement et partager les informations importantes avec vos sœurs et frères, quelle que soit leur nationalité ou leur origine ethnique. La vraie réussite n’est jamais centrée sur soi. Pensons aux autres, et l’Afrique avancera résolument sur la voie du développement holistique. Prof. Moussa Bongoyok

Website recommandé: https://www.opportunitiesforafricans.com

Here is a great website that offers multiple opportunities for Africans. Please review it regularly and share important information with your sisters and brothers, regardless of their nationality or ethnicity. True success is never about yourself. Let’s think of others, and Africa will move forward resolutely on the path of holistic development. Prof. Moussa Bongoyok

Recommended Website: https://www.opportunitiesforafricans.com

Alphabet Mafa – Mafa Alphabet

PROVERBES PARKWA (PODOKO)

Proverbes Parkwa (recueil 2)

  1. « Narә ujә yәwә da harә maɗi laki a daraja mәna », en Français : « Même une goutte d’eau dans la mer a sa valeur »

Explication : personne n’est insignifiant dans un groupe, chacun a son rôle à jouer et sa contribution à construire ensemble avec les autres

  1. « A utsəkә ka dә huɗa », en Français : « Tu as la poule dans le ventre »

Explication: Le proverbe s’adresse à celui qui mange trop et qui mange de tout, comme si une fois dans son ventre, une poule qui y demeurent mange tout et il a à nouveau faim.

  1. « A gәli a vaki kutәrә hiyә la”, en Français : « Le mil ne grandit pas en une journée »

Explication: Pour réaliser un projet, il faut de la patience. Ça ne se réalise pas du jour au lendemain, mais ça doit prendre du temps. Parfois, on ne s’aperçoit pas combien de temps et comment cela a pris, tout comme on ne peut s’avoir quand et comment le mil germe et grandit. (L’agriculture du mil est la principale activité économique des Parkwa).

  1. « Wayә mәgә deke », en Français : « regardez ce fou là-bas ».

Explication: selon une dévinette Parkwa, il s’agit de la porte. Elle est assimilée à un fou parce qu’elle est statique, inerte et immobile. Le fou c’est celui qui ne veut pas travailler. Il refuse de bouger parce qu’il ne veut pas travailler et il se prend au piège quand le danger arrive.

  1. « Ma tavә fәtәla ndi mudarә kәni farә ba sәda ŋgutsa », en Français : « Même quand on rase la tête les cheveux finissent encore par sortir »

Explication: ce proverbe était utilisé pour encourager les travailleurs au champ. Il faut en effet labourer le champ deux ou trois fois avant de récolter.

  1. « Menә mәndә dzalә slɨrә laki a uzhә mbulә la », en Français: « Celui qui a mal a la dent ne mange pas le tamarin »

Explication: lorsqu’on mange des tamarins non murs, les dents s’aggacent. De même, celui qui est malade doit éviter de manger tout ce qui peut aggraver sa maladie.

  1. « Gumba dә yәwә laki a tsamәla akә nda ndә yәwә ufuwә fa la », en Français: « le crapeau dans l’eau ne sais pas qu’il existe de l’eau chaude »

Explication: On peut se vanter, se divertir ou s’en foutre de tout; mais viendra un moment ou quelque chose va s’abattre sur nous à l’improviste, comme si on jettait un crapeau dans l’eau chaude.

  1. « Na menә mbәɗәla sәkurә ɓurә sә ɗala la; Na menә mbәɗәla ɓurә sәkurә sә shehi la », en Français : « Le sucre ne peut pas remplacer le sel dans la sauce, ni le sel remplacer le sucre dans le thé »

Explication : Nous avons ici joint deux proverbes, mais en réalité qui disent la même chose. Quelque la valeur qu’on représente à certains endroits, quelque part nous devenons sans valeur voire même un vice. Sachons dans ce cas nous retirer pour laisser la place à qui elle revient de droit. Une fois que le sucre est versé dans la sauce, ou que le sel est versé dans le thé, même une forte dose de l’ingrédient normal ne pourra pas réparer le problème d’un côté comme de l’autre.

  1. « Ba nәwalә ndәli hawә zlaɗa laki nәsa », en Français : « Un homme qui fuit devant un problème/un danger/une souffrance est une femme ».

Explication : Dans une famille, en cas de danger, c’est l’homme qui doit l’affronter tandis que la maman met les enfants à l’abri. En cas de souffrances et de problèmes, c’est le mari qui doit chercher les solutions, et subvenir aux besoins. Démissionner dans ces cas, c’est renoncer à la place de père de famille. Ce qui risque de créer un déséquilibre dans la famille en question.

  1. « A nda gana shifi la », en Français : « La vie n’a pas de prix ».

Explication : La vie humaine n’est pas une valeur marchande. Il faut être prêt pour sacrifier tout si cela peut aider à sauver ne serait-ce qu’une vie. Jusqu’à récemment dans les sociétés traditionnelles, on voyait une grande mobilisation pour aider les malades mourants ou les femmes enceintes. Mêmes les ennemis jurés s’entraidaient dans ces situations.

  1. « Dә vara kamba menә ŋә ndi tsamәla daraja ndәɗi yәwa », en Français : « C’est dans le désert qu’on reconnait l’importance d’une goute d’eau » (Oussalaka Jean Wadawa).

Explication : Quand on est dans le manque, même un apport minime a la valeur d’un grand don.

  1. « Sayә a tsari ɓәlәvә kwa lәkutu ŋә ndi dzɨgә nafә mәna », en Français: « C’est quand les jujubes sont bons qu’on en jette l’arbre [avec des pierres] ».

Explication : Quand l’arbre a de bon fruits, on le harcèle, on jette des pierres dessus, etc. pour que ses fruits tombent et qu’on en mange. De même, dans la vie, quand les gens s’acharnent sur toi, cela peut être le signe de la grandeur de ta personnalité.

  1. « Na manә ŋgәlalu ndi akә ndula ta da havә kayәutsәkә la », en Français: « On ne peut pas empêcher le chat sauvage de s’approcher du poulailler ».

Explication: Le chat sauvage se nourrissant des volailles, on peut dire qu’il est impossible d’éloigner un individu de là où se trouve la source de sa ration alimentaire. Le proverbe était destiné à encourager les populations à revenir au village pendant les pluies pour cultiver les terres, héritages des ancêtres. Jusqu’à nos jours, plusieurs Podoko travaillant dans l’informel dans les grandes villes (Yaoundé, Douala, Ngaoundéré, Kousseri, Garoua, etc.) pour gagner leur vie, reviennent toujours au village vers les mois de mai et juin. Ils cultivent les terres, recoltent et repartent aussitôt en ville. Parfois, le père de famille demeure en ville, mais sa famille fait toujours ce type de va-et-vient

  1. « Mәtsәrә mbehә nawa, a mbehә tà pasla », en Français: « Le voleur vole les chèvres pour les égorger ».

Explication: Un voleur ne peut pas garder longtemps l’objet volé, ni chercher à le fructifier. “Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire”. Ceci est tellement réel dans le contexte traditionnel, où l’objet volé est grande et maniable.

  1. « Zlavә kәda ɓekә zaɓi a ce daŋa la », en Français: « Un chien ne se montre pas faible chez lui ».

Explication: Au village, le chien est chargé de garder la maison. Lorsqu’il aboit, il fait preuve de son autorité sur son territoire. Peu importe sa peur ou sa faiblesse, le chien aboit toujours à la vue de tout inconnu (homme ou animal) qui s’approche de sa zone. De même l’homme doit aussi se montrer courageux et fort quand il faut défendre sa propriété ou les siens.

  1. « Zlavә kәda uzhә ɗafә a patәwә la », en Français: « Le chien ne mange pas avec le choix ».

Explication: Dans presque tous les mythes et toutes les légendes traditionnelles Parkwa, les relations d’inimitiées sont symbolisées par le chien et le chat. Deux ennemis ne peuvent donc se mettre ensemble pour prendre un repas, à moins qu’ils ne se soient reconciliés. De même, la façon donc le repas est pris dans un environnement social, ou dans une famille, fait foi de l’état et de la santé de la relation entre les individus concernés.

  1. « Nda mәndә kurә dzәgwa zhɨdә mәtɨ dә huɗә harә la », en Français: « Personne ne peut changer les lignes dans les paumes des mains ».

Explication: Il y a des voyants qui lisent à travers les lignes des paumes des mains pour prédire l’avenir de la personne. Et comme ces lignes ne changent pas, cela laisse à entendre que notre destin est tracé bien avant notre naissance, et que nous n’avons qu’à l’accepter. Mais cette explication est fanatique. Pourtant, on peut le comprendre dans un notre sens: Dieu a pour chacun un merveilleux plan que nul ne peut changer.

  1. « A walalәda mehɨyaŋwә akә melɨya akә nda ndә kɨlәfә a dagala », en Français: « C’est la souris de la cuisine (mehɨyaŋwә) qui dit à la souris des champs (melɨya) qu’il y a du poisson dans l’étagère »

Explication: Dans l’architecture podoko, on construisait dans la cuisine une sorte d’étagère en terre battue pour garder les choses d’usage courante comme le sel, le cube, le poisson, la potasse, la graisse, etc. C’était donc un endroit privilégié de ravitaillement pour les souris. Parfois, on y retrouvait même des souris des champs. On estimait donc que c’est la souris de maison qui leur a filé l’information. Ceci sous-entend que les voleurs font commerce ensemble avec des troupes infiltrées dans les lieux cibles. Ou encore, en cas de problème de vol dans le village, il ne faut pas écarter l’hypothèse d’un complice au sein même du village.

  1. « Megirәla hәrәdegweɗe », Expression idiomique qui signifie en français « Quand on te fais du bien, toi tu réponds par le mal ».

  2. « Tà dzava kuzәrә laki sayә mbɨlәlaka mәkukuri maka dәhala », En Français: « Avant de commencer à attacher ton foin, tu dois d’abord étaler ta corde ».

Explication: Chaque chose à son temps, et il ne faut pas inverser les rôles. Dans certains, cas, la loi de cause à effet est incontournable: tu ne peux pas entamer le volet 2 du travail sans avoir terminé le volet 1, sinon le travail ne serait pas digne.

  1. « Menә mәndә a yәwә mbavә a cege laki, a dә ŋa dà bɨrәdә kuma sә udzara la! », En Français: « Celui qui a la soupe dans sa marmite ne doit pas aller à la chasse aux souris avec les petits enfants ».

Explication: Exhortation à éviter la gloutonnerie, l’excès de table et l’accaparement. Celui en a déjà assez doit laisser les autres chercher les leurs en tranquilité. La gourmandise ne paie pas.

  1. « Ŋgulәmә dakarә ndәguva ɗәwa harә menә ŋә jemi narә maka kwaraku ŋa », En Français: « Vaut mieux pour toi faire face à hyène que d’être jugé par ta conscience ».

Explication: La conscience est un juge interne. Elle nous condamne, nous ronge et peut nous détruire affectivement et moralement. Le mental est plus important que le corps, donc une attaque du mental par notre propre conscience n’est pas préférable à une attaque physique d’une hyène. Il faut donc que chaque homme soit en règle avec sa conscience, faire le bien et ne pas être accusé par sa propre conscience.

  1. « Ŋә wa hɨyә dà ɓɨzhә mekuɗehe na? », En Français: « A qui est ce mil que l’oiseau (de la famille de pigeons et colombes) va détruire? ».

Explication: La mekuɗehe est un oiseau de la famille des pigeons et des colombes, qui saccage les récoltes (mil et fonio principalement). Il déterre aussi les graines après la semence. On a mis sur pied plusieurs stratégies pour l’empêcher d’atteindre ses buts dans les champs. Selon le proverbe on peut aussi avoir l’interprétation selon laquelle, qu’il n’est pas sage d’entreprendre quelque chose quand on est pas sûr de la sécuriser et de la réussir. Nous devons travailler en connaissance de cause et, si on est sûr que l’entreprise est vouée à l’échec dès le début, voudrais mieux ne rien faire. Il faut d’abord écarter tous ce qui pourrait venir affecter négativement son évolution ou sa réussite. Souvent en période de famine, les couples chez les Podoko s’abstenaient de tout rapport sexuel pour ne pas avoir un enfant dont on sait qu’on n’en pourra pas prendre soin.

  1. « A dәfehe dәfә kәda ɗaba menә akә zlavә ŋa ndzi daŋa », En Français: « Le chien a perdu sa valeur à force de ne pas rester chez lui ».

Explication: Le rôle du chien dans les sociétés traditionelles est de garder la maison ou accompagner son maître à la chasse. Si le chien se promène çà et là de façon à demeurer plus ailleurs que chez son maître, il perd son importance aux yeux de celui-ci, il se dévalorise. Il en est de même pour les hommes, qui sont exhortés à ne pas oublier leurs origines, à toujours revenir chez soi pour aider les autres. Si avec nos richesses nous construisons ailleurs ce qui n’existe pas chez nous, nous contribuons à la regression de nos sociétés natales. Ce proverbe est de nos jours brandi quand un jeune podoko (garçon ou fille) ayant fait des études ou un travail aisé, entreprend un projet de mariage exogamique.

Proverbe soumis et commentés par Alliance Fidèle ABELEGUE – Etudiant à l’Institut Universitaire de Développement International (IUDI) et

à l’Université de Yaoundé I

(c) Copyright by Contributions africaines, 2016

Quelques pensées et proverbes

 

  1. « Qui danse mal accuse son pantalon »

  2. « On juge le maçon au pied du mur »

  3. « Ce n’est pas l’habit qui fait le moine »

  4. « Tout ce qui brille n’est pas or » (Philippe Decourroux)

  5. « On ne nourrit pas la poule le jour du marché »

  6. « On est sage quand on sait se taire »

  7. « Avoir la langue dans la poche »

  8. « Paris ne se fait pas en un jour »

  9. « Le cœur humain ne se rassasie jamais »

  10. « Une journée suffit pour Satan et vous voilà affecté pour des générations »

  11. « Pour qu’il y ait vie il faut l’éclosion d’œuf »

  12. « Qui aime bien châtie bien »

  13. « Peu importe la durée de la nuit le jour finit par arriver »

  14. « Un tiens vaut mieux que tu l’auras » (Proverbe Français)

  15. « Aide-toi et le ciel t’aidera »

  16. « L’humilité précède la gloire »

  17. « Quand on atteint le fond de la mer on ne peut que remonter »

  18. « Monter est toujours facile » (Pasteur HECHECKED Vincent)

  19. « Etre sur son 31 »

  20. « Un seul bois n’allume pas le feu »

  21. « Une seule main n’attache pas le fagot »

  22. « Quand la barbe de ton voisin prend feu, il faut mouiller la tienne »

  23. « On ne tend pas la main à celui qui a les poches troués » (A. Alliance)

  24. « Tu ne peux pas toucher la maison de l’araignée sans qu’elle ne le sache » (A. Alliance)

  25. « La vie est le seul exercice qui n’admet pas de brouillon »

  26. « Qui s’excuse s’accuse »

  27. « La raison n’a pas toujours raison » (A. Alliance)

  28. « Apprenez-nous à pêcher que de nous donner du poisson » (Proverbes Chinois)

  29. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »

  30. « Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais »

  31. « Jetez le bois dans l’eau, il ne deviendra jamais un poisson »

  32. « On reconnait la valeur d’un homme au vide que crée son départ »

  33. « La mort n’efface pas le charisme » (A. Alliance)

  34. « On ne fait pas marche arrière sur une bicyclette : soit on avance, soit on tombe »

  35. « Plus on s’élève, et plus grave sera la chute »

  36. « Qui accuse son enfant d’être illégitime sort avec le/la voisin(e) »

  37. « La forêt n’est pas toujours remplie des roses » : Dans la vie, il n’y a pas que la joie et de beaux moments. On doit aussi s’attendre aux malheurs, souffrances, deuils, etc.

  38. « Le bien engendre le bien et le mal engendre le mal »

  39. « L’estomac d’un nourrisson ne supporte pas le couscous »

  40. « Le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest » : Dans la vie, il y a un ordre qu’il faut suivre.

  41. « On ne provoque un lion affamé quand il dort »

  42. « C’est quand la panthère est blessée qu’elle est plus dangereuse »

  43. « Quand on frappe l’enfant avec une main, on le calme avec l’autre »

  44. « La chenille qui ronge le fruit se trouve dans le même fruit »

  45. « C’est le rat de la maison qui dit au rat du champ qu’il y a du poisson dans le panier »

  46. « La gazelle doit courir plus vite que le lion si elle veut rester en vie »

  47. « C’est seulement lorsque la graine meurt en terre qu’elle peut germer »

  48. « Ne remets jamais à demain ce que tu peux faire aujourd’hui »

  49. « C’est en ce faisant des illusions que l’écureuil parvient à s’en sortir »

  50. « La panthère n’est pas la plus forte quand le lion est là » : A chacun ses supérieurs

  51. « Quand le chat n’est pas là la souris danse »

  52. « La maison du chef est la plus gardée parce que c’est la plus visitée »

  53. « Le football ne tourne pas rond »

  54. « e » : Quand on n’a pas encore terminé le travail, on ne peut pas dire que ce qu’on veut produire existe. Ou encore, on ne doit pas chanter victoire quand le combat n’est pas encore terminé ;

  55. « Le lendemain prendra soin de lui-même » (Jésus)

  56. « Un arbre sans racine est appelé à mourir »

  57. « Une lampe sans pétrole ne peut pas donner de lumière »

  58. « Un arbre sans fruit ne sert que d’herbe aux animaux »

  59. « Le linge sale se lave en famille »

  60. « Les paroles s’envolent mais les écrits demeurent »

  61. « La confiance n’exclut pas la méfiance »

  62. « Ce que femme veut, femme fait » : les femmes sont très rusées pour amener les hommes à exécuter leurs caprices

  63. « Qui ne risque rien n’a rien »

  64. « La vie est un risque »

  65. Demain n’est jamais sûr »

  66. « Même un chien faible est fort quand il est chez lui »

  67. « Qui vit sans ami meurt sans témoin »

  68. « Quand l’enfant se fâche, le secret est dehors »

  69. « On ne peut empêcher un amour pur d’exister »

  70. « La nature a horreur du vide »

  71. « Ne pas être soi c’est mourir »

  72. « Il n’y a pas de culture sans spiritualité »

  73. « Il n’y a pas de fumé sans feu »

  74. « L’enfant n’est pas plus grand que son père »

  75. « Le ventre gronde quand on a pas mangé ou quand on a mal mangé »

 

Collectés et soumis par Alliance Fidèle ABELEGUE – Etudiant à l’Institut Universitaire de Développement International (IUDI) et à l’Université de Yaoundé I

(c) copyright by Contributions africaines, 2016

La souffrance précède le bonheur

“Mògò tè hèra sòrò ni i ma nyani.”  (proverbe bambara)

“On ne connaît pas le bonheur sans avoir éprouvé la souffrance.” (proverbe bambara)

“We do not know happiness without experiencing suffering.” (Bambara proverb)

Signification: Le bonheur ne s’obtient pas dans la facilité, il faut souffrir d’abord.

Source: http://voyageforum.com/discussion/proverbes-bambara-4-d5038788/ 3/26/16

 

Commentaire à la lumière de la Bible

Chaque année, la communauté chrétienne célèbre la reine des fêtes : Pâques. Paradoxalement, elle passe presque inaperçue. Pourtant, la naissance et la mort expiatoire de notre Seigneur Jésus Christ n’auraient aucun sens sans sa résurrection corporelle. Pâques est donc une occasion pour nous de célébrer la vie, la victoire sur la mort, la confirmation de l’œuvre de la rédemption et l’espérance de la vie éternelle. Mais Pâques est aussi une occasion de réfléchir sur la souffrance qui précède le bonheur car, comme le dit si bien la sagesse bambara, « on ne connaît pas le bonheur sans avoir éprouvé la souffrance.” En clair, derrière tout bonheur se cache la souffrance.

Le bonheur que nous célébrons en cette période festive a été arraché au bout d’une souffrance indescriptible et d’une mort brutale (Voir Esaïe 53 ; Matthieu 26 ; Marc 15 ; Luc 23 ; Jean 19). La Parole est devenue chair. Dieu a embrassé les dures conditions de la vie humaine après la chute. Le Seigneur Jésus Christ a bravé la soif, la faim, la fatigue, la haine, l’adversité, le rejet, la tentation, les moqueries, les fausses accusations, la douleur morale, la douleur physique et la mort atroce par crucifixion sans avoir été coupable. Mais, il a volontairement accepté de payer ce prix inestimable pour le bonheur de quiconque croit en lui et lui confie la direction totale de sa vie.

Oui, sans la souffrance endurée par le Seigneur par amour pour une humanité pécheresse et perdue, le chemin du bonheur ne s’ouvrirait pas devant nous. Pâques devrait donc être avant tout une célébration de l’amour de Dieu. C’est une occasion, plus que jamais, de lui exprimer notre reconnaissance pour son amour manifesté par le don, la mort et la résurrection du Christ Jésus. Et, en retour, que pouvons-nous donner au Créateur de l’univers et de tout ce qu’il renferme ? A priori rien, car tout lui appartient y compris la vie de chaque être humain. Voilà pourquoi, la meilleure façon de lui exprimer notre profonde gratitude est de lui restaurer la direction de notre vie et d’être des ambassadeurs de son amour. Aimons-nous les uns les autres comme il nous a aimé. Aimons même nos ennemis comme le Seigneur nous le recommande (Mt 5 :43-48). Un tel amour ne se fait pas sans douleur mais, comme Michel Houellebecq l’a si bien relevé « Il faut accepter l’amour avec tout son cortège de souffrances, parce que l’amour ne vient pas sans souffrance, et c’est par là qu’il est grand ! ».  

Au-delà de la joie du Seigneur qui nous anime en cette fête de Pâques n’oublions jamais la souffrance incomparable du Seigneur par amour pour nous. Soyons reconnaissants en paroles et en actes. Ne quittons jamais le sentier de l’amour qui sait braver les multiples facettes de la souffrance pour le plus grand bonheur de nos prochains et pour la gloire du Roi des rois.

Moussa Bongoyok

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2016

 

DANGER DES MAUVAISES COMPAGNIES

« Watunga na nianga nta wele yumina ku zulu nzo » (Proverbe Kongo)

«Si tu cours avec la paille, tu finiras sur le toit de chaume.» (Proverbe Kongo)

« If you run with the straw you will finish on a roof of stubble. » (Kongo proverb).

Signification: Les mauvaises compagnies sont une source de danger. Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.

Commentaire à la lumiere de la Bible

J’aime beaucoup les proverbes africains. Ils ont l’art de partir des éléments insignifiants, des faits et gestes ordinaires de la vie, pour propulser adroitement dans un univers philosophique profond tout en gardant les racines solidement fixées dans la vie pratique. Le proverbe Kongo que voici en est une belle illustration. Chez de nombreux peuples africains, même en plein 21e siècle, les habitations ont des toits de chaume. La paille constitue, dans ce cas-là, la matière première. Elle est savamment sélectionnée, coupée, tissée et arrangée selon les styles architecturaux du contexte. Quoique cela soit rare et ce en dépit de tous les efforts déployés dans le tri, il arrive que l’on retrouve sur le toit des feuilles, de petites brindilles ou de la paille d’une autre espèce.   De même que la paille et les éléments qui s’y assimilent se retrouvent sur le toit de chaume, ceux qui fréquentent des hommes ou des femmes de moralité douteuse connaitront le même sort.

En partant du monde végétal, le Kongo vise en fait la profondeur même du comportement des membres de la société. Il est important de savoir choisir ses amis et ses compagnons car, même si au départ nous ne le réalisons pas, nous finirons par penser, parler et agir comme eux. Et comme le mal reste rarement impuni, nous partagerons inévitablement leurs déboires et leurs châtiments.

Dans la Bible, Lot était en bonne compagnie jusqu’au jour où il a porté son choix sur Sodome et Gomorrhe. Au départ, il pensait qu’il avait fait un choix excellent. Il s’est fié à la vue et la suite de sa vie fut une véritable tragédie (Genèse 19). Samson avait des talents exceptionnels. Il est tombé dans le panneau de mauvaises compagnies et y a perdu sa vue puis sa vie (Juges 16). Le fils prodigue de la parabole a tourné le dos à sa famille pensant trouver son bonheur dans le libertinage en compagnie des gens de mauvaise vie. Mal lui en a pris car s’est retrouvé dans une situation telle que les cochons qu’il gardait étaient mieux nourris que lui. Heureusement, il s’est ressaisi et a rejoint le bercail (Luc 16). La Bible est formelle : Attention, ne vous y trompez pas: Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.” (1 Corinthiens 15 :33).

Soyons sages. Sachons avec qui nous passons le clair de notre temps. Sachant choisir nos meilleurs amis. Ayons l’audace de nous détourner de la voie de ceux qui nous attirent vers le mal et loin du Seigneur. Et, si nous sommes présentement tombés dans ce piège, ayons le courage de nous repentir comme le fils prodigue et de retourner sur la bonne voie. Choisissons plutôt nos meilleurs amis et nos partenaires parmi ceux qui ont une bonne conduite, qui aiment le seigneur et qui sont déterminés à mener une vie d’intégrité aux yeux des êtres humains et de Dieu même s’il faut pour cela nager à contre courant dans un contexte mondial qui est de plus en plus enveloppé par les forces du Malin.

 

Moussa Bongoyok

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2016

PREVENIR

  1. « Na menә gɨlәlu ka utsәka ŋә ka da vɨlә vala ba patsaki kәŋa la» (proverbe parkwa [podoko])

  2. en français : « tu ne peux pas élever une poule et le vendre le même jour ». (proverbe parkwa [podoko])

  3. en anglais: »You can not raise a chicken and sell it the same day » (parkwa [podoko]Proverb)

Explication : Ce proverbe ressemble beaucoup au dicton populaire « on ne nourrit pas la poule le jour du marché ». Mais selon Oussalaka André, Parkwa habitant à Ngaoundéré, ce proverbe est très ancien chez les Parkwaka. La preuve en est que l’élevage des volailles (poulets en particuliers) était une l’une des activités économiques les plus pratiquées après l’agriculture. Elle s’est très développés au profit du menu bétail (chèvres, moutons, bœuf, etc.) parce que les bergers devenaient facilement la cible des prédateurs d’esclaves. Les volailles sont nourris au jour le jour dans la basse-cour, et le jour du marché, il est facile d’en prendre un et d’aller le vendre au marché. En cas de danger, on peut courir avec l’animal en main, et même si pour s’échapper il faut le lâcher, on ne perd pas grand-chose contre sa liberté.

Proverbe soumis et commenté par Alliance Fidèle ABELEGUE – Etudiant à l’Institut Universitaire de Développement International (IUDI) et à l’Université de Yaoundé I

(c) copyright by Contributions africaines, 2016

 

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