Archive for the ‘pardon’ Category
2 Mai
LEARN HOW TO FIGHT FOR YOUR MARRIAGE – RICK AND KAY WARREN
Posted by bongoyok in action, amitie, amour, amour conjugal, amour mutuel, blog chrétien, chretiens, Christian life, conflits, Conjugal life, crainte de Dieu, divorce, eglise, famille, foyer, foyer conjugal, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, life, Love, mariage, marriage, paix, pardon, prevention de conflits, reconcilliation, resolution de conflits, sagesse, transformation des conflits, vie chretienne, vie conjugale. Tagged: Rick and Ray Warren, Saddleback Church. Laisser un commentaire
9 Avr
CONFINEMENT: UN TEMPS POUR REFLECHIR…
Posted by bongoyok in action, blog chrétien, Christian life, contributions africaines, Coronavirus, crainte de Dieu, dangers, deces, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, La vie apres la mort, licence, mort, pardon, protection des enfants, respect, theologie, theology, vie chretienne, vie conjugale, Vie en societe, vie religieuse, vie sociale, violence, wisdom. Tagged: avortement, bebes, Bible, choisis la vie, crime, enfants, femmes, France, image de Dieu, infanticide, IVG, liberte de conscience, lois iniques, Un temps d'examen de conscience, un temps pour reflechir. Laisser un commentaire
« Considérons cette période comme un temps de grâce pour nous arrêter et regarder dans quelle folie nous avons marché jusqu’ici. Notre vie était devenue une course effrénée, où nous n’avions même plus le temps de réfléchir.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je voudrais que nous nous concentrions ensemble sur les choix fondamentaux que nous devrions faire dans notre vie de tous les jours. Premièrement : Réalisons que nous ne pouvons pas mettre notre confiance dans les hommes. Nos représentants politiques, qui nous avaient promis un monde meilleur, n’honorent pas les engagements pour lesquels ils ont été élus, et les prévisions de nos grands spécialistes humains, sont presque tous les jours remises en cause … Si vous voulez approfondir ce sujet je vous conseille de regarder cette vidéo » Jean-Louis Gaillard
31 Mar
DIMESH N’TSI RAY A GED HERKEDA GEDAM TELEBA – PRIERE CHANTEE EN FAVEUR DE l’HUMANITE (EN LANGUE MOFA)
Posted by bongoyok in action, Africa, African contributions, African music, music, refugees, réfugiés, déplacés, camps de réfugiés, Afrique, blog chrétien, chretiens, Christian life, Christians, contributions africaines, Coronavirus, crainte de Dieu, Dieu, ethique, etre humain, etudes africaines, Evangeliques, Hope for Africa, Institut Universitaire de Développement International, Intercultural relations, IUDI, Langues africaines, Mafa, Mofa, paix, pardon, Pays Mafa, pays pauvres, priere, victoire sur la mort. Tagged: COVID-19, epidemic, epidemie, Ganzavar, harpe traditionnelle Mafa, mercy, misericorde, Moussa and Priscilla Bongoyok, priere pour le monde. 60 commentaires
Ceci est une prière composée et chantée par Priscille et Moussa Bongoyok en langue mofa (ou Mafa), langue parlée par les Mafa, pour implorer la grâce divine sur l’humanité en ce temps de pandémie du coronavirus. Ce chant a été exécuté au rythme de Ganzavar (harpe traditionnelle Mafa) dans le comté de Los Angeles en Californie (aux Etats-Unis) le 30 Mars 2020 à 18h57, heure locale.
This is a prayer composed and sung by Priscilla and Moussa Bongoyok in the Mofa (or Mafa) language, language of the Mafa people group, to implore divine grace on humanity in this time of the Coronavirus pandemic. This song was performed to the rhythm of Ganzavar (a Mafa traditional harp) in the Los Angeles county in California (in the United States) on March 30, 2020 at 6:57 pm local time.
2 Déc
Adoration sincère – Alain Moloto
Posted by bongoyok in action, adoration, African contributions, African music, music, refugees, réfugiés, déplacés, camps de réfugiés, African studies, Alain Moloto, terre sainte, Jérusalem, musique africaine, amour, Bible, blog chrétien, chretiens, Christian life, contributions africaines, crainte de Dieu, Dieu, eglise, etudes africaines, Foi, gratitude, Hope for Africa, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, louange et adoration, Love, pardon, poeme, poesie, priere, Republique Democratique du Congo, vie religieuse. Laisser un commentaire
27 Juil
Sosi ngaya a Yesu- Thank you Jesus- Mafa Music
Posted by bongoyok in adoration, Africa, African contributions, African music, music, refugees, réfugiés, déplacés, camps de réfugiés, Afrique, Bible, blog chrétien, bon chemin, bonte, cameroun, Cameroun pour Christ, chretiens, Christian life, christianisme, Christians, contributions africaines, Dieu, droit chemin, education, eglise, encadrement, encouragement, esperance, espoir, etudes africaines, Evangeliques, Evangelisation, Extreme-Nord, famille, family, Far North, Francophone University of International Development, Francophones, FUID, holistic missions, Hope for Africa, Institut Universitaire de Développement International, Intercultural relations, IUDI, Jesus-Christ, joie, joy, Langues africaines, life, Love, lumiere, Mafa, Majority world, Mofa, paix, pardon, pays en voie de developpement, Pays Mafa, Peace, priere, Religion, religions, resurrection, sagesse, sécurité, société, Society, souvenir, theologie, theology, Universite Francophone de Développement International, victoire, victoire sur la mort, vie chretienne, vie religieuse, vrai succes, wisdom, world, light, making a difference, darkness, Jesus, good deeds. Tagged: adoration, Californie, dimesh, Etats-Unis, Ganzavar, Houdok, Kokwar Mafa, louange, Merci Jesus, moussa bongoyok, Sosai, sosi, Thank you Jesus, Yesu. 2 commentaires
Thank you, Jesus, Thank you
You are the King of kings
Alpha and Omega
The Morning Star
The Way
The Prince of Peace
The Father of Grace
The Truth
The Eternal Life
The Good Shepherd
The Bread of Life
The Source of living water
You opened the eyes of Bartimaeus
You healed the man with leprosy
You give life
Give me your wisdom
Lead me
Watch over your Church
Watch over our family
We give you all our hearts
We give you all our life
Rule over it…
Merci, Jésus, merci
Tu es le Roi des rois
Tu es Alpha et Omega (le Commencement et la fin)
L’Etoile du matin
Le Chemin
Le Prince de la Paix
Le Père de la grâce
La Vérité
La Vie éternelle
Le Bon berger
Le Pain de la vie
La Source d’eau vive
Tu as ouvert les yeux de Bartimée
Tu as guéri le lépreux
Tu donnes la vie
Donne-moi ta sagesse
Guide-moi
Veille sur ton Eglise
Veille sur notre famille
Nous te donnons entièrement nos cœurs
Nous te donnons notre vie entière
Règne là-dessus …
Musique et paroles: Pr Moussa Bongoyok
(c) copyright by Moussa Bongoyok, 2017
9 Avr
Adieu papa –Poème en hommage au papa Bongoyok Djengai
Posted by bongoyok in African contributions, African studies, amour, blog chrétien, Bongoyok Djengai, Cameroon, Cameroun, chretiens, Christian life, christianisme, courage, Devéloppement communautaire, developpement, Dieu, enfants, etre humain, etudes africaines, famille, family, Far North, Fete des peres, gratitude, hommage, human relations, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, La vie apres la mort, Love, malheur, mort, Northern Cameroon, pardon, père, décès, mort, perte d'un être cher, peomes chretiens, poeme, poesie, sagesse, société, Society, tenebres, time, victoire sur la mort, village. Tagged: Arrondissement de Koza, Bawa, Bongoyok Djengai, Grama, Gued Pla, Maroua, Mbardam, Mbouzao, Ndarayé mère de Bongoyok Djengai, Ndjengay, Professeur Moussa Bongoyok, Région de l'Extrême-Nord Cameroun, Roua, Soulede. 2 commentaires
Notre père, Bongoyok Djengai, a été promu en gloire le 7 Avril 2017 à Maroua des suites d’une courte maladie.
Rochers de Mbouzao, lancez un grand cri de détresse.
Un ennemi invisible s’est introduit dans la forteresse.
Hélas ! il a frappé durement et rapidement, tel un vent violent.
Hélas ! il se réjouit pour l’instant de son triomphe mirobolant.
Arbres de Soulédé, entonnez des chants funèbres.
Cailloux de Mbardam, portez la couleur des ténèbres.
Car le pionnier du poste agricole de Soulédé s’est évanoui,
Plongeant les cœurs éplorés de sa famille et de ses amis dans la nuit.
Nuages de larmes, arrosez généreusement nos âmes.
Honorables lumières, veuillez cacher ce jour infâme.
Privez-le de l’éclat qui l’a vu naître d’un fils de Mbardam et d’une fille de Roua.
Effacez l’instant fatidique de son dernier soupir dans un hôpital de Maroua.
Papa, nous aurions voulu être à tes cotés au moment du grand voyage ;
Nous aurions souhaité te serrer dans nos bras sur le chemin des âges ;
Mais l’appel du Créateur en qui tu as cru était si pressant
Que tu t’en es allé sans attendre la mélodie de nos cœurs reconnaissants.
Tu fus pour nous un modèle d’ardeur au travail, de discipline, de courage,
De protection de l’environnement, de sagesse et d’amour sans barrage.
Ton investissement incontestable dans notre éducation
Depasse de loin les contours humains de l’appréciation.
Voici venu le temps de nous séparer pour un moment,
Au milieu de la désolation, de cris de douleur et de larmoiement.
Nos cœurs meurtris te disent : « nous nous reverrons un jour, va en paix papa,
Repose-toi dans les bras de celui qui te donna vie, passion et compas. »
Père Eternel, toi qui nous donnas notre père biologique,
Toi qui le repris en ton temps et dans ta divine logique,
Reçois la gloire qui te revient éternellement
Et daigne pardonner nos bégaiements.
Prof. Moussa Bongoyok
Californie (USA), le 8 Avril 2017
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2017
English translation of the above poem:
Rocks of Mbouzao, utter a cry of distress.
An invisible enemy has entered the fortress.
Alas! He hit hard and fast, like a violent wind.
Alas! He rejoices for the moment in his triumph.
Trees of Soulede, sing funeral songs.
Stones of Mbardam, wear the color of darkness.
For the pioneer of the agricultural post of Soulede has vanished,
Plunging the tears of his family and friends into the night.
Clouds of tears, water our souls generously.
Honorable lights, please hide this infamous day.
Deprive it of the splendor which saw him born of a son of Mbardam and a daughter of Roua.
Eliminate the fateful moment of his last breath in a hospital in Maroua.
Dad, we would have liked to be by your side at the time of the great journey;
We would have liked to hold you in our arms on the way of the ages;
But the call of the Creator whom you believed was so urgent
That you have gone without waiting for the melody of our grateful hearts.
You were for us a model of ardor at work, of discipline, of courage,
Of protection of the environment, of wisdom and love without a dam.
Your incontestable investment in our education
Far exceeds the human contours of appreciation.
Here comes the time to part for a moment,
In the midst of desolation, cries of pain and tears.
Our bruised hearts say to you: « We shall meet again one day, go in peace dad,
Rest in the arms of the one who gave you life, passion and compass. »
Eternal Father, you who gave us our biological father,
You who took him back in your time and in your divine logic,
Receive the glory that belongs to you eternally
And deign to pardon our stuttering.
(c) copyright by Moussa Bongoyok, 2017
30 Juin
Conférence internationale sur la famille
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9 Août
BAS LES MASQUES!
Posted by bongoyok in action, adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, Bible, blog chrétien, Cameroon, cameroun, Cameroun, chretiens, conduite, conflits, contributions africaines, crainte de Dieu, Dieu, ethique, etre humain, etudes africaines, FUID, genocide, human relations, humanite, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, malheur, Mofa, Mofahai, paix, pardon, Pays Mafa, proverb, proverbe africain de la semaine, proverbes, Proverbes africains, relations humaines, resolution de conflits, sagesse, sagesse africaine, Savoir vivre, société, Society, spiritualite, spiritualite, spirituality, transformation des conflits, Universite Francophone de Développement International, violence, wisdom. Tagged: accusation, aubergine, Bao, begdza, Bichvakai, Bozongway, champ, crime, Djingiliya, femme, Fogom, Galdala, Gouzda, Guirde, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, Koza, Ldamtsai, mafa proverb, Malangaz, Mandaka, mari, masques, Mayo Tsanaga, Mazam, Mazaya, Mbardam, Mbouzao, mensonge, Midre, Mokolo, Moskota, moussa bongoyok, N'dimche, n'gelegedma mafahai, ngwoz, Nord Cameroun, paix interieure, pardon, proverbe africain de la semaine, proverbe mafa, reconciliation, reniement, Roua, sagesse africaine, saison seche, soleil, Soulede, supercherie, Wudahai, Wudkia, Zeleved. Laisser un commentaire
« Pats n’keɗ ngwoz a gi kayah » (n’gèlègedma mafahai)
« Un soleil qui a tue la femme dans le champ d’aubergine. » (proverbe mafa)
[Littéralement: « Un soleil qui tue la femme dans la case d’aubergine. »]
« A aun that kills the woman in the eggplant farm. » (Mafa proverb)
Signification: C’est un fait invraisemblable. C’est assez proche de la vérité mais complètement faux.
Commentaire à la lumière de la Bible
Cette expression proverbiale plonge ses racines dans l’histoire lointaine d’un effort infructueux de masquer un crime passionnel. Tout est parti d’une violence conjugale qui a très mal tourné. Elle s’est soldée par la mort d’une femme des suites de coups que lui infligea son mari. Ce dernier, au lieu de reconnaître son forfait, se hâta plutôt de jeter le corps dans le champ d’aubergine – qui est l’un des domaines privés des femmes en pays mafa – et de clamer haut et fort son innocence tout en prenant le soin de préciser que c’est le soleil qui a tué sa femme pendant qu’elle cultivait. Malheureusement pour lui, les voisins ne tardèrent pas à découvrir la supercherie car, s’il est vrai que l’ardeur du soleil est redoutable en pleine saison sèche (surtout dans la période qui correspond à la fin de la saison sèche et que les Mafa appellent begdza), la température est plutôt clémente en saison pluvieuse. Ce mari fut donc condamné pour crime doublé de mensonge. Et c’est à partir de ce jour que les Mafa utilisent l’expression « le soleil qui a tué la femme dans le champ d’aubergine» pour designer, avec une bonne dose d’ironie, un fait invraisemblable. Elle est plus fréquemment utilisée quand le soleil est particulièrement brûlant.
Cette parole de sagesse mafa nous rappelle une réalité dont la Bible parle abondamment : la tendance qu’a l’être humain à reconnaître difficilement ses fautes, voire à les rejeter sur les autres. Tout a commencé dans le jardin d’Eden où Adam, confronté par le Dieu Créateur immédiatement après la chute, pointa un doigt accusateur vers Eve. Eve, sans hésiter, accusa plutôt le serpent. Pourtant, chacun d’entre eux avait péché et le jugement divin frappa les trois (cf. Genèse 3).
Au lieu de tirer des leçons de ce qui est arrivé à nos ancêtres, nous continuons malheureusement à nous livrer au même jeu avec une intensification effroyable. Par conséquent, le même virus moral fait d’énormes ravages dans nos sociétés humaines. Pourtant, tôt ou tard la vérité finira par éclater. Et, même si personne ne parvenait à découvrir la réalité ici bas, que ferons-nous devant le Seigneur qui connaît parfaitement le cœur humain et ses multiples masques ?
Au lieu de tomber dans le piège du mensonge, du reniement, de fausses accusations, et de la supercherie sous ses multiples facettes, il vaut mieux avoir le courage et l’honnêteté de reconnaître sa faute ou sa part de responsabilité. La voie de la paix intérieure, du pardon et de la réconciliation avec Dieu et avec les prochains passe par là.
Moussa Bongoyok
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2015
22 Jan
ATTAQUER LE MAL A LA RACINE
Posted by bongoyok in action, adages, Adamaoua, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, blog chrétien, Boko Haram, Cameroon, causes profondes, changement, Christian life, conflits, conseil, contributions africaines, environment, etudes africaines, francafrique, fulani, Fulbe, gestion, islam, islamisme, justice sociale, Nigeria, Occident, ONU, oppresseurs, oppression, opprimes, Organisations internationales, paix, paix intereligieuse, pardon, pays en voie de developpement, Peace, Peuls, prevention, prevention de conflits, prevoyance, proverb, proverbe africain de la semaine, révolution, reconcilliation, relation nord/sud, relations humaines, relations internationales, Religion, religions, resolution de conflits, resolutions, respect, Risk management, sagesse, sagesse africaine, Social Justice, société, Society, spiritualite, spirituality, transformation des conflits, Vie en societe, violence, violences devastatrices, war, wisdom. Tagged: attaquer le mal a la racine, balndol, balndol fulbe, buubi, Cameroon, causes profondes, contributions africaines, Dieu, Extreme-Nord Cameroun, i'al, Mayo Tsanaga, Mokolo, mouche, moussa bongoyok, Nord Cameroun, os, proverbe africain de la semaine, sympromes. Laisser un commentaire
« Wudin i’al a sendiraa bee buubi.” (balndol fulbe)
“Jette l’os et tu te débarrasseras des mouches. » (proverb fulbe)
“Throw away the bone and you get rid of the flies.” (Fulbe proverb)
Signification: La meilleure façon de résoudre un problème est d’attaquer le mal à la racine. Débarrasse-toi de ce qui peut t’attirer des ennuis.
Commentaire à la lumiere de la Bible
Le conseil combien pratique du proverbe susmentionné est pourtant difficilement appliqué dans la vie quotidienne. L’être humain dépense beaucoup d’énergie pour nier, camoufler ou justifier les problèmes au lieu d’y faire face avec tout le courage et le sérieux que cela implique. Dans le domaine spirituel, par exemple, la Bible cite de nombreux cas. Dès le jardin d’Eden (Genèse 3 :1-24), juste après la chute, nous voyons Adam accuser Eve d’être à l’origine de la désobéissance et ignorer sa propre part de responsabilité. Eve a aussitôt rejeté le tort sur le serpent. Et pourtant, la sentence divine n’a épargné personne puisque les trois étaient coupables. On s’attendrait à ce que l’humanité en tire des leçons. Malheureusement, le même jeu continue encore de nos jours et semble même prendre des proportions plus inquiétantes. Il n’y a qu’à observer de près ce qui se passe dans certains milieux diplomatiques. Même quand un homme ou une femme se résout à solutionner un problème clairement identifié il ou elle se borne souvent à s’attaquer aux symptômes. Il n’est donc guère étonnant que ses efforts ne soient pas couronnés de succès. Des moyens énormes sont gaspillés chaque année dans des réunions, des consultations ou des dialogues infructueux tandis que le mal continue inexorablement son effet dévastateur. En cela le proverbe peul a raison, tant que l’os est conservé, les mouches ne bougent pas d’un pouce.
Et pourtant, la Bible recommande une solution simple mais efficace : il faut s’attaquer à la source du problème. Dans le domaine du péché, par exemple, il ne sert à rien de justifier son forfait ou même de blâmer les autres. Il vaut mieux reconnaitre simplement sa transgression et la confesser. Les Saintes Ecritures sont formelles : « Celui qui cache ses fautes ne prospérera pas, celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbe 28 :13, Bible du semeur). Le psalmiste a donné un témoignage qui abonde dans le même sens : « Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné! Heureux l’homme au compte de qui l’Eternel ne porte pas le péché et qui est exempt de mauvaise foi! Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour. Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts, j’ai dit: «Je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai commis. Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute. » (Psaume 32 :1-5, Bible du Semeur).
Quand le fils prodigue de la parabole (Luc 15 :11-31) a compris l’énormité de sa bêtise, il n’a pas cherché à faire semblant que tout allait bien. Il n’a pas non plus cherché à accuser les autres ou encore moins à justifier son péché. Il est allé vers son père et a demandé sincèrement pardon. Les bénédictions reçues en retour étaient au-delà de ce qu’il pouvait imaginer.
De même, quand le message de l’apôtre Pierre dans Actes 2 :14-36 a touché les auditeurs et qu’eux-mêmes ont demandé ce qu’il fallait faire, le prédicateur a répondu sans détour : « Changez, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. Alors, vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour ceux qui vivent dans les pays lointains, tous ceux que le Seigneur notre Dieu fera venir à lui. » (Actes 2 :38, Bible du Semeur.
Chers amis, ne cherchons pas à camoufler ou à justifier nos péchés. Si nous le faisons, les « mouches » du remord, de la culpabilité, de la mauvaise conscience, de la malédiction, du jugement divin et de la condamnation nous poursuivront toujours. Et pourtant, Dieu est prêt à nous accorder son pardon (1 jean 1 :8-9) et à nous donner la force de ne plus patauger dans même boue spirituelle. Sachons-donc nous débarrasser de « l’os qui attire les mouches » en demandant clairement pardon à Dieu et aux prochains offensés. C’est alors que nous obtiendrons miséricorde et expérimenterons la paix de Dieu.
Moussa Bongoyok
(c) Copyright by Moussa Bongoyok, 2009
8 Déc
L’ART DE SURMONTER LES OBSTACLES
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“Ndingema nasemthini nokuba kusesibondeni.” Proverbe Xhosa.
“Je voudrais grimper à un arbre, même s’il n’avait pas les branches” (Proverbe Xhosa)
“I would climb a tree even if it had no branches.” (Xhosa Proverb)
Signification: Soyons prêts à accomplir même les tâches les plus difficiles.
Parallélisme biblique
Depuis le jeudi 5 décembre 2013, l’ancien Président Nelson Mandela n’est plus de ce monde. L’univers entier rend hommage à l’incomparable champion de la lutte contre l’apartheid, l’injustice et la haine. Les messages fusent de toute part pour saluer une figure historique, un incontestable promoteur de la liberté, un père de la nation, un modèle d’humilité, de pardon, d’intégrité et de courage, pour ne citer que cela. Tout ceci est bon. Mais je propose que nous considérions aussi la vie de Madiba sous un autre angle, d’où le choix du proverbe susmentionné qui est tiré de son héritage culturel. En bon Xhosa, Madiba connaissait certainement ce proverbe qui traduit la détermination à surmonter les difficultés. En effet, il est plus facile de grimper à un arbre qui a des branches qu’à celui qui en est dépourvu.
Il est possible que Madiba aie été inspiré ou du moins encouragé par ce proverbe pour oser se lancer dans ce qui était à l’époque une aventure suicidaire. Le Seigneur seul connait le nombre de personnes qui ont perdu leurs vies en luttant contre l’apartheid. Les dangers étaient à chaque carrefour de sa longue marche vers la victoire. Les difficultés étaient terrifiantes. La souffrance, la terreur et les menaces faisaient partie du lot quotidien. Parmi ceux qui ne tarissent pas d’éloges aujourd’hui se trouvent des gens qui l’avaient mis sur la liste noire des terroristes et de pires ennemis publics. Il a souffert cruellement dans sa chair. Il a passé 27 ans en prison. Il a échappé plusieurs fois à la mort. Il était incompris tant par ses proches et ses compagnons de combat que par ses ennemis. Mais, envers et contre tout, il a tenu bon. Le résultat est éclatant mais ne perdons pas de vue les multiples défis qu’il a dû surmonter au cours de sa vie combien riche en péripéties.
N’est-ce pas intéressant de remarquer que le chemin de la réussite et de bénédictions passe souvent par le « désert » dans les Saintes Ecritures? Noé, l’homme de foi, a patiemment traversé le désert de moqueries quand il bâtissait l’arche dans un contexte où ses contemporains ne connaissaient pas la pluie, ni encore moins le déluge. Abraham a dû patienter de longues années avant d’avoir enfin le fils de la promesse. Joseph a été vendu par ses propres frères et s’est retrouvé esclave sur une terre étrangère mais il est resté fidèle au Seigneur qui a su l’élever en temps opportun au point qu’il a pu aider sa famille (et de nombreux peuples) à échapper à l’extermination sous l’effet d’une famine particulièrement rigoureuse. Moïse a connu son temps de formation à l’université du désert avant d’être choisi pour libérer le peuple d’Israël d’une longue période d’esclavage. Le peuple d’Israël a traversé le désert avant d’entrer dans la terre promise. Avant de devenir le plus illustre roi d’Israël, David a aussi connu son temps de désert où il était pourchassé par le roi Saül qui voulait lui ôter la vie. Daniel et ses compagnons ont enduré de sérieux tests avant d’être élevés en dignité sur une terre païenne. La reine Esther a risqué sa vie pour le salut de son peuple. Le Seigneur Jésus-Christ a commencé son ministère terrestre par un séjour dans le désert et l’a terminé sur la croix, dans une souffrance indescriptible. Les douze disciples ont souffert. L’apôtre Paul a aussi eu son lot de souffrances et expérimenté la vie du désert. Hébreux 11 nous offre une liste plus longue, quoique non exhaustive, d’hommes et de femmes de foi qui n’ont pas eu peur des difficultés. Ils ont pris des risques par amour pour leurs frères et sœurs – et surtout pour Dieu – et ce parfois au péril de leurs vies. Mais ils recevront tous leurs couronnes des mains du Seigneur à l’heure de la reddition des comptes.
Bien entendu, nous ne devons nullement prendre des risques inutiles ni idéaliser la souffrance. Cependant, nous ne saurons non plus nous offrir le luxe d’opter pour le chemin de la facilité quand nous savons qu’au bout du désert se trouve des solutions aux problèmes de l’heure, un allègement de la souffrance de nos semblables, ou une terre promise. Il est vrai que tous ceux et celles qui affrontent les difficultés en faveur de leur peuple ne voient pas nécessairement le fruit de leur travail comme Mandela. Mais cela ne devrait en aucun cas les décourager. Comme le disait l’avocat, journaliste et auteur américain Napoleon Hill, “chaque difficulté porte en elle le germe d’un avantage équivalent ou supérieur.” Il a fallu que Martin Luther King et bien d’autres avant et après lui déblaient le terrain pour qu’on puisse enfin voir Obama à la tête des Etats-Unis. Tôt ou tard, les fruits d’un sacrifice nécessaire seront récoltés et appréciés. Ceci devrait nous encourager. La souffrance ne doit pas être un mur infranchissable pour le chrétien. Il est écrit : « Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire. Si l’on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes-vous, car l’Esprit glorieux, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Qu’aucun de vous n’ait à endurer une punition parce qu’il aurait tué, volé ou commis quelque autre méfait, ou encore parce qu’il se serait mêlé des affaires d’autrui; mais si c’est comme «chrétien» qu’il souffre, qu’il n’en éprouve aucune honte; qu’il fasse, au contraire, honneur à Dieu en se montrant digne de ce nom (1 Pierre 2:12-16, Bible du Semeur). »
Mandela est parti et nos cœurs sont attristés. Mais ne restons pas à ce stade. La meilleure façon de pleurer et d’honorer Madiba est de passer à l’action. Osons grimper aux arbres sans branches de nos sociétés contemporaines qui ont besoin de nombreux Mandela; et faisons-le résolument par amour pour Dieu et pour nos semblables. Nous réussirons en nous appuyant sur le Seigneur qui nous accordera le courage, la force, la sagesse et les moyens nécessaires.
(c) Copyright by Moussa Bongoyok, 2013.