Posts Tagged ‘HOMIN’
8
Juin
Posted by bongoyok in adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, education, mission holistique, prevoyance, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: adversite, bonheur, chemin, conseils, contributions africaines, decisions, desordre spirituel, Dieu, Ecclesiaste, Elie, Francophone University of International Development, FUID, Gustave Flaubert, Holistic Mission Institute of the Nations, HOMIN, Job, liberalisme theologique, malheurs, materialisme, maux semblables, mondanite, moussa bongoyok, niveau collectif, niveau individuel, occultisme, proverbe africain de la semaine, Prudence, psalmiste, sagesse africaine, saine doctrine, UFDI, Universite Francophone de Developpement International, vie, vie spirituelle. 3 commentaires
“Icyâgo cyigisha ubwênge” (proverbe rwandais – kyniarwanda)
« Le Malheur enseigne la clairvoyance. » (proverbe rwandais)
« Misfortune teaches foresight. » (Rwanda proverb)
Moralité : Celui ou celle qui est sage tire des leçons des expériences malheureuses de la vie.
Source : Titinga Frédéric Pacéré Pensées africaines : proverbes, dictons et sagesse des Anciens. (Paris : L’Harmattan, 2005) p. 25
Commentaire à la lumière de la Bible
La vie est un long chemin sinueux qui traverse de nombreux monts et vallées. Elle fait balancer la condition humaine entre la joie et le malheur à un rythme très irrégulier. Mais, même les évènements fâcheux peuvent livrer des trésors à celui ou celle qui est sage et qui sait tirer des leçons du malheur qui frappe directement ou indirectement. C’est ce que nous communique le proverbe rwandais qui nous intéresse particulièrement en ce moment.
En effet, quoique le malheur soit redouté, il est comme une noix de coco qui livre son amende à la personne qui se donne la peine de casser sa solide coque. Celui ou celle qui est sage, réfléchit face au malheur qui lui arrive ou qui frappe ses semblables. Quelles sont les causes profondes de ce malheur ? Quelles leçons dois-je en tirer ? Que faire pour le prévenir ou du moins en limiter les dégâts dans l’avenir tant au niveau individuel que collectif? Quelles dispositions pratiques faut-il prendre dès aujourd’hui ? Telles sont les questions qui s’imposent dans l’adversité.
Le malheur peut être une école de formation. Le psalmiste a tiré des leçons de l’adversité (Psaume 119 : 67,71). Job, au terme de la série des malheurs qui l’ont frappé, est entré dans une dimension plus profonde de la vie spirituelle au point où il a déclaré dans Job 42 :5 (La Bible du Semeur): «Jusqu’à présent j’avais seulement entendu parler de toi. Mais maintenant, mes yeux t’ont vu. » L’officier de 2 Rois 1 a tiré des leçons du malheur qui a frappé ses collègues et les soldats qui étaient sous leurs ordres. Au lieu d’aborder le prophète Elie avec la même arrogance que ses prédécesseurs, il adopta une attitude d’humilité et sauva ainsi sa vie et celle de ses compagnons d’armes. L’on pourrait multiplier de tels exemples à la lumière de la Bible mais tout semble se résumer à ces paroles d’Ecclésiastes 7 :14 (La Bible du Semeur) « Au jour du bonheur, jouis du bonheur, et au jour du malheur, réfléchis, car Dieu a fait l’un et l’autre, si bien que l’homme ne peut rien découvrir de ce qui doit lui arriver.»
Malheureusement, très peu d’individus et de communautés prêtent attention à ces conseils divins. L’histoire de l’humanité est riche en attitudes ou comportements qui ont causé divers malheurs, et pourtant nos sociétés contemporaines semblent trouver un grand plaisir à afficher les mêmes comportements, ignorant au passage que « ce qui est arrivé au mouton arrivera aussi à la chèvre » conformément à un autre proverbe africain. Les communautés chrétiennes ont aussi intérêt à tirer des leçons des malheurs qui ont frappé les églises qui se sont détournées du Seigneur et de sa saine doctrine afin d’éviter les pièges du matérialisme, du désordre spirituel, de la mondanité, de l’occultisme, du libéralisme théologique et des maux semblables.
Gustave Flaubert disait dans une correspondance datant du 23 mai 1852 : « Il faut de chaque malheur tirer une leçon et rebondir après les chutes. » Heureux sont ceux et celles qui savent tirer des leçons des divers malheurs qui nous frappent au lieu de se jeter mains et pieds liés dans la fosse aux lions de l’endurcissement et de la désobéissance. Que Dieu nous vienne en aide !
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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18
Mai
Posted by bongoyok in action, adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, Boko Haram, education, mission holistique, negociation, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, transformation des conflits, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: boko haram, Cameroon, Cameroun, contributions africaines, Dieu, Francophone University of International Development, FUID, Holistic Mission Institute of the Nations, HOMIN, Institut Universitaire de Développement International, Jethro, Joseph, kenyang, Moise, moussa bongoyok, Pharaon, proverbe, proverbe africain, REMEAF, sagesse africaine, UFDI, Universite Francophone de Developpement International. 3 commentaires
« ɛtɔk ἐpú sɔŋɔ bo chɔkɔchɔkɔ. » (Proverbe kenyaŋ, Sud Ouest du Cameroun)
“Un village entier ne peut pas brûler pendant que ses habitants sont assis tranquillement et se bornent à observer.” (Proverbe kenyaŋ, Sud Ouest du Cameroun)
“A whole village cannot burn down while the people sit and watch.” (Kenyaŋ proverb, South West of Cameroon)
Signification : Il n’y a aucun problème difficile que les gens ne peuvent résoudre avec l’aide de Dieu. Si les êtres humains conjuguent leurs efforts, ils peuvent affronter victorieusement même les situations les plus difficiles.
Commentaire à la lumière de la Bible
Ces dernières semaines, l’actualité est dominée par la situation qui prévaut au nord du Nigeria où plus de 200 jeunes lycéennes ont été kidnappées par le groupe islamiste Boko Haram. Nous saluons les efforts déployés par les gouvernements de nombreux pays du monde, les journalistes et les réseaux sociaux, pour alerter le monde entier et initier des actions qui militent en faveur de la libération de ces jeunes filles. Nous prions pour qu’il plaise au Seigneur de faire couronner ces initiatives de succès. Mais, nous ne voulons pas nous arrêter là. Nous voulons profiter de la bonne disposition des cœurs et des consciences pour attirer notre attention sur la nécessité de pousser la réflexion et l’action un peu plus loin. La situation qui secoue le Nord du Nigeria, et qui risque d’éclabousser dangereusement les pays voisins, a des racines plus profondes que les symptômes qui attirent notre attention en ce moment. Par ailleurs, de nombreux groupes similaires sont actifs dans d’autres pays africains, voire dans d’autres nations du monde. Force est de relever que la violence n’est pas le propre des groupes islamistes radicaux. Les musulmans sont majoritairement pacifiques. Les adeptes des autres religions sont aussi majoritairement pacifiques. Mais, l’on trouve malheureusement des gens violents dans toutes les religions du monde et même chez ceux qui se disent irréligieux. Du coup, la situation est beaucoup plus préoccupante. Notre village planétaire menace de brûler et nul ne sera épargné si rien n’est fait pour contenir l’incendie idéologique, religieuse et politique. Les kenyaŋ du Sud-Ouest du Cameroun attirent notre attention sur la nécessité de conjuguer nos efforts en pareille circonstance car “Un village entier ne peut pas brûler pendant que ses habitants sont assis tranquillement et se bornent à observer.”
Ce proverbe nous invite à prendre nos responsabilités au sérieux. Contrairement aux animaux, le Dieu créateur a accordé aux êtres humains la capacité de réfléchir, d’aimer, et de solutionner des problèmes. Il nous revient donc de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire valoir ces talents et implorer son secours là où nos efforts humains sont incapables de nous tirer des situations impossibles. Face aux menaces des violences destructrices, un premier pas serait que les leaders politiques et religieux écoutent les conseils – avec tout le discernement que cela impose. Il est écrit dans Proverbes 15 :22 (la Bible du Semeur) : « Quand on ne consulte personne, les projets échouent, mais lorsqu’il y a beaucoup de conseillers, ils se réalisent. »
De nombreux passages bibliques abondent dans ce sens (Cf. Proverbes 11 :14 ; 20 :18 ; 24 :6. Moïse a eu la sagesse de prendre en compte les conseils de son beau père, Jéthro, qui était pourtant un prêtre païen (Exode 18). Le Pharaon a su sauver son pays et les pays voisins de la dévastation sous l’effet d’une période de famine particulièrement longue et sévère en écoutant les conseils de Joseph, un étranger qui craignait Dieu (Genèse 41). Les conseillers sont très utiles ; encore faut-il savoir choisir ceux ou celles qui sont vraiment bons et sages sous peine de tomber dans le piège de Roboam qui a divisé son pays en deux et perdu une grande partie de son pouvoir juste parce qu’il a rejeté les bons conseillers pour embrasser les mauvais (1 Rois 12).
Décidemment, nous avons besoin de la sagesse divine pour choisir de bons conseillers et conseillères, discerner les bons et les mauvais conseils, appliquer efficacement les bons conseils, et préserver la paix. Mais, là-aussi, Dieu est prêt à voler à notre secours si nous sollicitons sa divine sagesse car il est écrit dans Jacques 1 :5 (la Bible du Semeur) : «Si l’un de vous manque de sagesse,qu’il la demande à Dieu qui la lui donnera, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproche.»
En somme, la solution au problème de violence perpétrée par des groupes ou des mouvements violents de tout bord est possible au cas par cas et avec l’aide de Dieu. Mais, il faut pour cela que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour conjuguer nos efforts, réfléchir ensemble sous la direction des leaders compétents qui savent écouter et appliquer les conseils appropriés. En vue de faciliter la recherche d’une solution aux violences perpétrées par des groupes et mouvements tels que Boko Haram, nous proposons les questions suivantes :
Questions que les leaders des pays occidentaux devraient se poser très sérieusement
Quels sont les aspects de nos relations internationales, de nos actions, de nos choix éthiques et de leur imposition directe ou indirecte au reste du monde qui nécessitent un changement afin d’éviter de jeter de l’huile sur le feu des relations entre l’Occident et le reste du monde ? Comment pouvons-nous faire preuve de sagesse, d’humilité, et de considération dans nos relations avec des nations qui ont d’autres valeurs culturelles, politiques et religieuses ? Comment répondre aux violences islamistes actuelles, qui pointent souvent directement l’Occident du doigt, de manière à prendre en compte les causes profondes du phénomène tout en respectant la souveraineté et la dignité des peuples et des gouvernements des autres pays?
Questions que les dirigeants des pays africains directement concernés par la violence islamiste devraient se poser très sérieusement
Quelles sont les causes profondes des violences actuelles ? Quelles sont les responsabilités du gouvernement dans cette crise? Quelle stratégie mettre sur pied pour dialoguer avec les vrais leaders des groupes islamistes et ceux qui financent leurs activités afin de trouver une issue pacifique ? Comment attaquer le mal à la racine et prévenir ce phénomène tout en évitant de favoriser un groupe religieux au détriment des autres?
Questions que les groupes et mouvements islamistes violents devraient se poser très sérieusement
Dieu est-il vraiment honoré lorsque nous massacrons ou terrorisons des innocents en son saint nom ? Quels sont les voies et moyens pacifiques pour faire entendre notre voix et résoudre nos problèmes sans recourir à des actes qui ternissement l’image de l’islam, tuent ou traumatisent des innocents, et qui finiront tôt ou tard par nous détruire nous-mêmes ? Quelle stratégie de dialogue pouvons-nous mettre sur pied pour sortir de la crise actuelle et envisager l’avenir de manière plus constructive en pleine collaboration avec les adeptes des autres religions tout en restant fidèles à nos valeurs religieuses?
Questions que les leaders religieux devraient se poser très sincèrement
Pouvons-vous nous réellement dire que nous croyons en une divinité qui aime tous les autres humains ou en un Dieu d’amour et de paix si nous prêchons la violence et ne faisons rien pour en arrêter le cycle, autant que faire se peut ? Quelle image de notre religion voulons-nous projeter au reste du monde ? Quelle stratégie de conscientisation et d’éducation pouvons-nous mettre sur pied pour prévenir et faire face au phénomène de la violence causée ou aggravée par des convictions religieuses parfois mal assimilées ? Comment pouvons-nous travailler avec les gouvernements, les organisations internationales et les leaders des autres confessions religieuses pour promouvoir la paix dans la justice, la crainte de Dieu, et le respect mutuel ?
Questions que les autres pays du monde qui ne sont pas directement concernés par la violence islamiste devraient se poser très sérieusement
La sagesse africaine dit : « Si la barbe de ton voisin prend feu, mouille la tienne. » Quelles mesures devons-nous prendre pour prévenir de telles situations dans notre propre pays ? Comment pouvons-nous assister les gouvernements et les populations en difficulté sans aggraver la situation ou créer d’autres problèmes ? Quelle stratégie pouvons-nous mettre sur pied au niveau international pour combattre plus efficacement et prévenir le phénomène de la violence et du terrorisme quelles que soient les convictions du groupe qui en est à l’origine ?
Daigne le Seigneur nous accorder la sagesse nécessaire pour travailler la main dans la main afin de mieux contrecarrer les assauts de la violence à travers le monde !
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8
Mai
Posted by bongoyok in action, adages, Adamaoua, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, education, famille, mission holistique, Occident, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, theologie, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: Cameroon, Cameroun, contributions africaines, danse, danse virtuelle, dignite humaine, Extreme-Nord Cameroun, Francophone University of International Development, FUID, Holistic Mission Institute of the Nations, HOMIN, Jean Boccace, Koza, leaders politiques, leaders religieux, mafa proverb, majority world, materialisme, materiel, Mayo Tsanaga, Mbardam, Mbouzao, mil, minimum vital, moins nantis, Mokolo, moussa bongoyok, n'gelegedma mafahai, n'teweshe, nantis, noblesse, oppression, outrager, pauvre, pauvrete, proverbe mafa, Soulede, toit de chaume, Universite Francophone de Developpement International. 2 commentaires
“N’tèwèshè a n’didè ndo a koskossai” (N’gèlègèdma mafahai)
“La pauvreté transforme l’être humain en paille.” (proverbe mafa)
“Poverty turns the human being into straw.” (Mafa proverb).
Signification: La pauvrete rabaisse l’être humain.
Commentaire à la lumière de la Bible
Traditionnellement, les Mafa ne sont pas matérialistes. Sauf rares exceptions, ils savent généralement se contenter du peu de revenus qu’ils tirent de leur cadre naturel très austère. Avant l’avènement de l’argent et de toute la panoplie de l’économie contemporaine, tant qu’un chef de famille avait du mil dans son grenier, des cases en toit de chaume pour les membres de sa famille, quelques chèvres ou moutons, et ne serait-ce que deux vêtements de rechange, il était pleinement satisfait. Dans cet esprit, tant que les Mafa avaient le minimum vital, ils se moquaient éperdument des aléas de la nature et des mirages de l’univers matérialiste. Ce n’est que quand le mil venait à manquer et qu’ils étaient forcés à se plier en quatre devant les autres pour mendier afin de survivre que les Mafa se sentaient vraiment pauvres. C’est alors qu’on peut les entendre prononcer de nombreuses variantes du proverbe sur lequel nous nous penchons présentement : “N’tèwèshè a n’didè do a koskossai”. Dans certains villages mafa l’on entend fréquemment “N’tèwèshè ambabai” (la pauvreté est mauvaise).
A regarder de près ce phénomène, la pauvreté dans la tradition Mafa n’est pas tellement une absence de biens matériels ou de moyens financiers mais une atteinte à la dignité humaine. Même avec peu de moyens, tant que leur dignité n’est pas menacée, les Mafa se sentent riches. Mais, quand ils sont forcés à se rabaisser devant leurs semblables ou à agir contre leur gré afin de survivre, ils se sentent dépouillés de la nature humaine. Ils s’estiment alors aussi inutiles que des herbes sèches que l’on piétine.
Un tel sentiment se retrouve chez plusieurs peuples d’Afrique et du monde. Mais, la communauté internationale en tient-elle toujours compte dans ses agissements et dans ses décisions ? Si tel était le cas, nous ne verrions pas ce qui se passe en ce moment même en Centrafrique, par exemple. Dans ce pays, certains leaders d’organisations internationales agissent à leur guise au grand mépris des autorités centrafricaines et facilitent ainsi la partition du pays en deux avec toutes les conséquences amères que cela pourra entrainer dans un très proche avenir. Pourtant, aucune solution efficace ne peut être trouvée tant qu’on méprise les analyses et les solutions que proposent les leaders politiques et religieux de ce pays (sans distinction aucune) car ils maitrisent mieux leur contexte. Si la République Centrafricaine était parmi les pays les plus riches du monde, la traiterait-on ainsi ?
Au-delà de ce pays, notre planète est gravement troublée par de nombreux cas où certains individus et pays riches forcent leurs volontés sur des individus et des pays plus modestes. Mais, la question fondamentale que nous devons tous nous poser est la suivante : une personne doit-elle perdre sa dignité parce qu’elle est pauvre ?
La Bible répond par la négative. En effet, il est écrit dans Proverbes 14 :31 (la Bible du Semeur): « Opprimer le pauvre, c’est outrager son Créateur mais avoir de la compassion pour les indigents c’est l’honorer. » Quelques chapitres plus loin (17 :21) il est écrit : «Se moquer du pauvre, c’est outrager son Créateur, et celui qui se réjouit du malheur d’autrui ne sera pas impuni. » D’autres textes comme Psaume 12 :5 ; Proverbes 14 :21 ; et Proverbes 22 : 2,16,22,23 abondent dans le même sens.
Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour lutter contre la pauvreté. Et si malgré tout certains demeurent pauvres travaillons activement pour protéger leur dignité car, comme le dit si bien Jean Boccace, « La pauvreté n’ôte de noblesse à personne, la richesse oui. » Mais, nous pouvons aussi empêcher à la richesse de voler la noblesse des nantis. Les riches et les pauvres peuvent danser la main dans la main au rythme de l’amour divin s’ils apprennent à se respecter mutuellement.
Nous ne pouvons pas forcer tous nos semblables sur cette piste de danse virtuelle; mais nous pouvons marquer la différence dans le respect de la dignité de tous les êtres humains (hommes et femmes, petits et grands, religieux et irréligieux, riches et pauvres) un pas de danse à la fois.
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15
Mar
Posted by bongoyok in amitie, bonne annee, communication, discernement, economie, education, encadrement, enfants, famille, gestion, humilite, islam, justice sociale, leadership, Mafa, mission holistique, Poesie, proverbe africain de la semaine, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, theologie, Travail, Uncategorized, vie chretienne, vie conjugale, Vie en societe. Tagged: contributions africaines, Francophone University of International Development, FUID, Holistic Mission Institute of the Nations, HOMIN, https://bongoyok.wordpress.com, Instituto Universitario de Estudios Interculturales, moussa bongoyok, proverbe, proverbe africain, proverbe africain de la semaine, REMEAF, UFDI. 3 commentaires
Chers amis,
Nous avons remarqué des perturbations sur notre site <contributions africaines> depuis quelques temps. Nous sommes en train d’y remédier. En attendant, pour accéder à notre blog, veuillez le faire à travers le lien suivant: https://bongoyok.wordpress.com
Merci d’avance,
Moussa Bongoyok.
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31
Mai
Posted by bongoyok in communication, discernement, economie, education, encadrement, enfants, famille, gestion, leadership, mission holistique, proverbe africain de la semaine, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, theologie, Travail, vie chretienne, vie conjugale, Vie en societe. Tagged: Cameroon, Cameroun, contributions africaines, Duc de Lévis, Extreme-Nord Cameroun, Francophone University of International Development, FUID, Holistic Mission Institute of the Nations, HOMIN, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, Moloko, moussa bongoyok, Ndokobai Dadak, opportunites, proverbe africain de la semaine, proverbe moloko, sagesse, saisir les opportunites, UFDI, Universite Francophone de Developpement International. 6 commentaires
« Elele məcerega na a ndavay ɗaf bay. » (proverbe moloko)
“Une bonne sauce ne suffit jamais pour terminer une boule de mil qui
l’accompagne.” (proverbe moloko) [litteralement: “ Sauce bonne là elle finit boule de mil pas.”]
“A delicious sauce is never enough to finish the bowl of millet
that goes with it.” (Moloko proverb)
Moralité: “Une bonne chose ne dure pas et que dès que l’occasion de la saisir se
présente, il faut le faire avant qu’il ne soit trop tard.”
Source: Ndokobai Dadak, linguiste, Extrême Nord Cameroun.
Parallélisme biblique
Nous remercions le frère Ndokobai Dadak qui a bien voulu nous faire parvenir ce proverbe tout en prenant le soin de le faire accompagner des précieux détails suivants: “Ce proverbe est une sagesse Moloko (le moloko est une langue tchadique de groupe Mafa parlée à Lalaway sur la route de Mora à 30km de Maroua juste après Godola). Cette sagesse signifie que quand il y a une bonne chose tout le monde voudrait l’avoir et finalement cette chose ne peut pas suffire pour tout le monde. Vous savez que dans nos montagnes lorsque la marmite de la viande est au feu, c’est toute la maisonnée qui est en fête. Ainsi dès que le père de famille sert le bouillon de viande qui doit accompagner les différentes boules servies par la maman de la maison, c’est tout le monde qui se rue sur la sauce de viande au point où après quelques instants, c’est la boule de mil qui reste dans le gandaf. Cette sagesse veut dire que lorsqu’il y a une belle chose, il faut se presser pour la prendre, l’entretenir, de peur que les autres ne s’en accaparent ou ne la terminent et qu’on vient à en éprouver le manque. Une bonne sauce dans le gandaf, est convoitée par tout le monde et chacun voudrait y envelopper sa boule ; alors quelle que soit la quantité, elle va finir avant la boule de mil qui l’accompagne.”
Les Moloko ont raison : les belles occasions sont extrêmement versatiles. Il est donc très important de les discerner et d’en profiter avant qu’elles ne s’échappent pour l’éternité. Le proverbe sur lequel nous nous penchons est riche en leçons. Retenons-en trois :
La première leçon que nous pouvons en tirer se rapporte à notre salut. Noé a prêché qu’un déluge s’abattrait sur notre planète mais ses contemporains n’ont fait aucun cas de ses prédications. Pourtant le déluge survint et il était trop tard pour eux. (Genèse chapitres 6-9 ; 2 Pierre 2 :5). Dans le même ordre d’idées, la Bible donne l’avertissement suivant à notre génération : “Le jour où le Fils de l’homme reviendra, les choses se passeront comme au temps de Noé: les gens mangeaient, buvaient, se mariaient et étaient donnés en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans le bateau. Alors vint le déluge qui les fit tous périr. C’est encore ce qui est arrivé du temps de Loth: les gens mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient. Mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme apparaîtra.” (Luc 17:26-30, La Bible du Semeur). Aujourd’hui nous vivons le temps de grâce où le salut est à la portée de quiconque croit. Il vaut mieux saisir la main du Seigneur et lui confier la direction totale de sa vie avant qu’il ne soit trop tard. Aujourd’hui nous sommes encore vivants. Mettons notre vie en règle devant Dieu avant que la mort ne vienne car « le sort de tout homme est de mourir une seule fois – après quoi il est jugé par Dieu.” (Hébreux 9:27, La Bible du Semeur).
Une autre leçon se rapporte à la gestion du temps. Comme le dit si bien l’Ecclésiaste (3:1-8), “il y a un temps pour toute chose.” Le paysan qui néglige le temps des semailles ne pourra jamais se rattraper au moment de la moisson. Quand ce fut le moment de traverser la mer rouge (Exode 14), nul ne pouvait prendre le risque de se donner une semaine de congé. Il fallait agir le plus vite que possible. Quand Pierre était en prison, les autres chrétiens n’ont pas attendu qu’il soit exécuté avant de prier. Ils ont organisé une nuit de prière avant l’heure fatidique (Actes 12) et il a plu au Seigneur de le délivrer.
La troisième leçon a trait aux opportunités qui se présentent sur le chemin de la vie. Quand Dieu donna à Salomon l’occasion de lui demander ce qu’il voudrait, ce dernier n’a pas hésité à demander à l’Eternel la sagesse et il l’obtint (1 Rois 3). Quand les quatre lépreux ont découvert de la nourriture et des richesses en abondance, ils n’ont pas manqué l’occasion de se nourrir mais aussi d’annoncer la bonne nouvelle à leurs compatriotes qui mourraient de faim (2 Rois 7). Quand le Seigneur Jésus passait non loin du lieu où il se trouvait, Bartimée brava la foule et cria de toutes ses forces. Et quand le Seigneur lui demanda ce qu’il voulait, il demanda sagement ce que le Seigneur seul pouvait lui accorder, notamment la vue (Marc 10 :46-53). L’exemple de cet aveugle guéri par le Seigneur mérite d’être suivi.
Fort de ce qui précède, nous ne devons jamais baisser les bras dans la vie. Il est vrai que “La modération trouve encore à glaner dans le champ du bonheur, lorsque les favoris de la fortune semblent avoir tout moissonné” Comme le disait si bien le maréchal français Duc de Lévis (1720-1785). Mais, faudrait-il se contenter des miettes quand on a tout le trésor à portée de la main? Très souvent, nous laissons passer de précieuses occasions. Ne tombons plus dans ce piège. Daigne le Seigneur nous ouvrir les yeux pour saisir les opportunités qu’il nous présente ! Daigne sa divine sagesse nous accorder la grâce d’en faire un bon usage pour la gloire de son saint nom et le bien-être de nos prochains !
© Copyright, Moussa Bongoyok, 2011.
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23
Mai
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“Zhikle a zhè.” (n’gèlègèdma mafahai)
“Dieu existe.” (proverb Mafa)
« God exists. » (Mafa proverb)
Signification : Dieu est le soutien et le défenseur des faibles. Sa divine présence est agissante.
Parallélisme biblique
Les Mafa croient en l’existence du Dieu Suprême (Zhiklè). Ils croient aussi que Dieu intervient dans tous les détails de la vie humaine. Cette croyance est perceptible dans leur vie quotidienne. Il est extrêmement rare qu’ils passent une journée entière sans faire allusion à Dieu dans leurs conversations. Le proverbe susmentionné est souvent cité quand quelqu’un échappe miraculeusement à un accident mortel, obtient un bon résultat contre toute espérance, ou survit dans des circonstances particulièrement adverses. Il est aussi mentionné face à une injustice criante où la loi du plus fort écrase les faibles. Il est enfin évoqué pour encourager ceux qui ont perdu de proches parents, des tuteurs, ou des encadreurs et qui sont complètement abattus, déboussolés. Le proverbe vient alors pour affirmer que la présence de Dieu est agissante. Dieu n’est pas insensible à la souffrance de ses créatures. Il sait intervenir en temps opportun pour soutenir, secourir, réconforter, guider, défendre, garder et bénir selon l’immensité de sa bonté et de sa puissance.
En d’autres termes, quand les biens matériels nous font défaut et nos semblables ne nous apportent pas le secours tant attendu en temps opportun, il ne faut pas désespérer. Dieu est vivant et il demeure le secours ultime.
Le proverbe Mafa rappelle de nombreux enseignements bibliques. Entre autres, la Bible enseigne que Dieu est le père des orphelins, le défenseur des veuves, le protecteur des étrangers, (Exode 22 :23 ; Deutéronome 10 :18 ; Psaume 10 :14, 146 :9 ; Jérémie 49 :11). N’est-ce pas merveilleux d’avoir Dieu pour protecteur ? Il est en mesure de faire fleurir un désert et de dessécher un océan en un clin d’œil. Il a le pouvoir d’éteindre le feu le plus dévastateur et d’attendrir les cœurs les plus endurcis. Il est capable de changer la condition des opprimés et de les délivrer de leurs oppresseurs quelle que soit la condition dans laquelle ils se trouvent présentement. Rien ne lui est impossible, conformément à l’enseignement des Saintes Ecritures (Genèse 18 :14 ; 2 Rois 3 :18 ; Jérémie 32 :17 ; Matthieu 19 :26 ; Luc 1 :37).
Le Dieu Créateur sait être la force des faibles, l’espoir des désespérés, la voix des sans-voix, et la joie des malheureux. Il est celui dont parle le Psaume 145 :14-19 en des termes combien édifiants : « L’Eternel est le soutien de tous ceux qui tombent, il relève tous ceux qui fléchissent. Les regards de tous sont tournés vers toi: tous attendent que tu donnes à chacun sa nourriture au moment voulu. Tu ouvres ta main et tu combles les désirs de tout ce qui vit. L’Eternel est juste dans tous ses desseins, il est plein d’amour dans tout ce qu’il fait. L’Eternel est proche de ceux qui l’appellent, de tous ceux qui sont sincères lorsqu’ils font appel à lui. » (La Bible du Semeur).
Face aux épreuves, aux déceptions, et aux nombreux sujets de découragement dans la vie, ne perdons pas de vue que même si nul ne s’intéresse à nous et ne vole à notre secours, Dieu est vivant. Que sa divine et agissante présence nous réconforte et nous donne le courage de relever la tête et de nous battre pour un lendemain meilleur en nous appuyant sur l’Eternel!
© Copyright, Moussa Bongoyok, 2011.
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9
Mai
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“Hassira hassara.” (Proverbe comorien)
« La colère fait des dégâts. » (Proverbe Comorien)
« Anger causes damages. » (Comorian proverb)
Signification : « La colère n’est pas une solution ; on regrette toujours ses actes. »
Source : http://ajdif.e-monsite.com/rubrique,proverbes-comoriens,662723.html (site accédé le 7 mai 2011)
Parallélisme biblique
L’Afrique regorge de richesses culturelles. C’est toujours avec beaucoup d’admiration que nous examinons des proverbes aussi beaux et profonds que ce proverbe Comorien qui nous place sur les ailes de la poésie et nous fait survoler un immense univers de sagesse.
L’accent est mis ici sur la colère, un état affectif dans lequel l’être humain se retrouve très aisément. La colère est d’autant plus subtile et dangereuse qu’elle peut être facilement dirigée contre n’importe quoi, n’importe qui, et même contre soi-même, sans être nécessairement fondée sur des raisons solides. La colère, telle une tempête, vient avec une violence qui est capable de faire des dégâts énormes. Le pire est qu’elle n’épargne personne au passage. Elle semble même commencer par attaquer celui ou celle qui est en colère avant d’aller vers l’extérieur. Hazrat Ali disait à juste titre : « Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. » Dompter la colère est donc d’une importance capitale.
Justement, la Bible met l’être humain en garde contre le danger d’une colère non maîtrisée. La colère, tel un oiseau, survole nos pensées, nos relations humaines, et nos expériences quotidiennes. En tant que telle, elle est inévitable. Dans certains cas, la colère peut être justifiée, comme celle qu’a manifestée le Seigneur en chassant les vendeurs du temple (Marc 11 :15-17). Se mettre en colère n’est donc pas nécessairement pécher. Voilà pourquoi il est écrit : « Mettez-vous en colère, mais ne commettez pas de péché; que votre colère s’apaise avant le coucher du soleil. Ne donnez aucune prise au diable. » (Ephésiens 4 :26-27. En d’autres termes, si nous nous mettons en colère, nous devons mettre tout en exergue pour que cette colère ne nous jette pas dans la fosse du péché. En outre, nous ne devons pas laisser la colère agir car sa fureur est si impétueuse (Cf. Proverbes 27 :4) qu’elle peut faire des ravages en quelques secondes. Nous devons plutôt chercher à apaiser la colère le plus tôt que possible.
La colère non domptée prend tout de suite un virage dangereux. A ce titre, elle est condamnable. C’est de cette forme de colère que la Bible parle en Matthieu 5 :22 où nous lisons : « Eh bien, moi, je vous dis: Celui qui se met en colère contre son frère sera traduit en justice. Celui qui lui dit ‘imbécile’ passera devant le tribunal, et celui qui le traite de fou est bon pour le feu de l’enfer. » C’est aussi cela que se rapporte Colossiens 3 :8 qui stipule « Mais à présent, débarrassez-vous de tout cela: colère, irritation, méchanceté, insultes ou propos grossiers qui sortiraient de votre bouche! ». Il est alors aisé de comprendre pourquoi Jacques, poussé par le Saint-Esprit, nous conseille ceci : « Vous savez tout cela, mes chers frères. Mais que chacun de vous soit toujours prêt à écouter, qu’il ne se hâte pas de parler, ni de se mettre en colère. Car ce n’est pas par la colère qu’un homme accomplit ce qui est juste aux yeux de Dieu. » (Jacques 3 :19-20). Le livre de proverbes nous met également en garde contre la colère en de nombreux passages (Proverbes14 :17 ; 15 :1 ; 15 :18 ; 16 :32 ; 19 :11 ; 21 :19 ; 27 :4, 17 ; 29 :22).
Autant que faire se peut, la colère doit être évitée. Et, quand elle réussit à forcer la voie, son feu doit être tout de suite éteint avant qu’il ne prenne des proportions incontrôlables, avant qu’elle ne plonge dans le péché. Mais, comment dompter la colère ? Le secret de la victoire sur la colère se trouve en Dieu lui-même. Il est sage d’admettre sa colère, de se tourner vers Dieu dans la prière, et d’implorer sa sagesse et son secours pour se maitriser et éviter de tomber dans le péché. Ensuite, les conseils suivants sont utiles :
- « Soyez consciemment déterminé à être calme. Ne réagissez pas, réfléchissez ! Rappelez-vous vos objectifs et agissez en conséquence. Choisissez de rester calme !
- Communiquez. Quand quelqu’un vous contrarie, dites-le lui. Expliquez calmement ce que vous pensez de ses paroles ou de ses actions. Apprenez à mieux vous exprimer – clairement et posément. Choisissez de le faire !
- Retirez-vous de l’endroit jusqu’à ce que vous puissiez répondre sans vous mettre en colère. Le succès ne viendra pas du jour au lendemain. Avancez pas à pas, un jour après l’autre. Rappelez-vous qu’il faut vous détendre. Des exercices de détente ou de la musique peuvent vous aider. N’oubliez pas que vous pouvez demander de l’aide à une personne en qui vous avez confiance. Choisissez de le faire !
- Prenez souvent du temps pour vous-même. Faites quelque chose que vous aimez, comme marcher dans un parc ou en pleine nature, nager, lire la Bible, ou voir un bon film. Faites quelque chose de gentil pour quelqu’un que vous admirez. Il n’y a pas de mal à se sentir bien avec soi-même. Choisissez de l’être !
- Cherchez les points positifs. Ne vous attardez pas sur les points négatifs. N’accordez pas trop d’importance aux petites choses. Apprenez à savoir pardonner. C’est difficile, mais nous devons commencer par apprendre à nous pardonner nous-mêmes ! »
Source : http://www.allaboutlifechallenges.org/french/techniques-pour-maitriser-sa-colere.htm
Quand la colère est particulièrement violente, fréquente, et prend des proportions inquiétantes, il est prudent de chercher de l’aide auprès des dirigeants spirituels ou des professionnels chrétiens. Publius Syrus disait : « Vaincre la colère, c’est triompher de son plus grand ennemi. » En comptant sur la grâce du Seigneur, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour vaincre la colère chaque fois qu’elle frappe à notre porte. En agissant de la sorte, nous ferons du bien à nos semblables et à nous-mêmes.
N.B : Toutes les citations bibliques sont tirées de la Bible du Semeur.
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« Akoura ka ji m’wé dza dza » (proverbe comorien)
“Le riche n’aide pas le pauvre.” (proverbe comorien)
« The rich does not help the poor. » (Comoros proverb)
Signification: « Ceux qui ont réussi oublient ceux qui ‘rament’ ».
Source: http://youssouf.saidali.free.fr/anjouan/html/wassuya.htm
Parallélisme biblique
A première vue, le proverbe comorien peut paraître simpliste. Nous aurions voulu un proverbe un peu plus énigmatique, paradoxal ou profond. Pourtant, ce proverbe a le mérite de nous forcer à réfléchir sur une réalité que nous vivons quotidiennement.
Nous constatons avec amertume qu’une bonne partie de l’humanité vit dans des conditions infrahumaines quoique nous disposions d’assez de ressources matérielles et financières pour que chaque être humain vive décemment. Pourquoi le rang des pauvres grossit-il davantage chaque jour ? Les raisons sont multiples et les réalités sont plus complexes. Nous osons cependant citer, entre autres, le mauvais comportement, le poids de l’histoire, la mauvaise éducation, les mauvaises orientations, les mauvaises décisions politiques au niveau international ou national, le manque ou l’insuffisance d’encadrement, les mauvais choix, la mauvaise gestion des ressources, les injustices sociales, les troubles sociopolitiques, les calamités naturelles, les conflits armés, et l’égoïsme humain. La liste est loin d’être exhaustive.
Parlant de l’égoïsme, nous constatons qu’au plan international, les pays les plus riches ne sont pas forcément ceux qui aident le plus. Même quand ces aides sont accordées, avec toute la fanfare médiatique qui les accompagnent, elles sont souvent loin de correspondre aux besoins réels des pays qui en bénéficient. Par exemple, plusieurs pays (surtout en Afrique) attendent encore un vrai transfert de technologie qui leur permettra de sortir du rang des éternels consommateurs. Mais, les intérêts économiques et politiques de certains pays mieux nantis sont têtus. En effet, il est plus facile de donner du poisson à un pays et de le contrôler subtilement mais sûrement que de lui apprendre à pêcher et de risquer de sacrifier ses propres intérêts. Les pays en voie de développement et les pays pauvres très endettés attendent d’être mieux représentés au sein du Conseil de Sécurité et dans les organes qui prennent les grandes décisions internationales. De nombreuses nations attendent des programmes de développement international plus justes et plus respectueux de leur vision du monde et de leurs convictions religieuses. Elles ne veulent pas subir une arrogante imposition du hiatus entre la raison et la foi, le séculier et le religieux, ou pire encore, le conditionnement des aides internationales à l’adoption de valeurs qui sont contraires aux mœurs des populations locales.
Au plan national, les détournements de biens publics et la corruption sont souvent le fait de l’égoïsme humain. Nombreux sont ceux qui semblent lutter en vue de tailler une bonne partie du gâteau national,chacun pour soi, pour sa famille, pour ses proches ou pour ses amis. L’intérêt supérieur de la nation et le patriotisme peuvent toujours attendre. Et pourtant, le jour où le bateau national coulera, tout le monde en subira les conséquences. Le sort tragique des gens qui ont pillé les biens de leurs pays devrait nous servir de leçons. Certains individus ont apparemment réussi à tromper la vigilance de leurs compatriotes mais pourront-ils aussi tromper la vigilance divine au jour du jugement ?
Au plan strictement personnel, chacun peut s’examiner et se demander ce qu’il ou elle a fait pour aider les prochains en détresse. Nous devons apprendre à partager sans encourager la paresse et le parasitisme. Force est de relever qu’on n’a pas forcément besoin d’argent ou de biens matériels pour aider le pauvre à sortir de sa misère. Le partage de connaissances et d’informations au sujet de ressources disponibles peut faire des merveilles. Même un simple conseil peut produire des résultats extraordinaires s’il tombe dans la bonne oreille. Nous avons connu beaucoup de personnes qui sont sorties de la pauvreté tout simplement parce qu’elles ont répondu favorablement aux conseils des amis, des frères et sœurs en Christ. Elles ont arrêté de fumer, de boire, de se droguer, de vivre au-dessus de leurs moyens, de jouir du fruit trompeur de la paresse ou d’attendre indéfiniment un poste de travail à la hauteur de leurs qualifications académiques. Elles se sont battues pour braver les moqueries de leurs camarades, changer de lieu d’habitation, chercher un emploi, s’auto employer, travailler durement, et économiser régulièrement un pourcentage plus ou moins fixe de tout ce que Dieu leur donne. Aujourd’hui, leur condition de vie s’est nettement améliorée. Sortons résolument des griffes de l’égoïsme car c’est une bête qui dévore nos prochains et finit toujours par nous dévorer nous-mêmes.
Pour sa part, Dieu nous donne une belle leçon de partage en ce temps de Noel où nous commémorons la venue de Jésus dans ce monde. Noel nous rappelle qu’il y a de cela deux millénaires, la Parole est devenue chair, Dieu s’est incarné (Jean 1 : 1-18). Dieu est venu partager notre misère humaine. Il en a donné un signal fort en plaçant son ministère terrestre sous ce signe dans Luc 4 :18-19 où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur repose sur moi parce qu’il m’a désigné par l’onction pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le recouvrement de la vue, pour apporter la délivrance aux opprimés et proclamer l’année de grâce accordée par le Seigneur ».
Le Créateur de toute richesse visible et invisible est devenu pauvre afin de nous enrichir. C’est justement ce que nous trouvons en 2 Corinthiens 8 :7-9, dans un contexte où les fideles sont encouragés à donner généreusement : « Vous êtes riches dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la foi, de la parole ou de la connaissance, du zèle en toutes choses ou de l’amour qui, de nos cœurs, a gagné les vôtres; cherchez donc aussi à exceller dans cette œuvre de générosité. Ce n’est pas un ordre que je vous donne, mais en mentionnant le zèle que d’autres ont déployé, je cherche à éprouver l’authenticité de votre amour. Car vous savez comment notre Seigneur Jésus-Christ a manifesté sa grâce envers nous: lui qui était riche, il s’est fait pauvre pour vous afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis.”
Ce texte est très profond. Christ s’est fait pauvre pour nous enrichir. En lui nous sommes plus riches que les multimilliardaires de ce monde. Que faisons-nous de cette merveilleuse position spirituelle ? Suivons l’exemple de notre Seigneur et partageons. Partageons les richesses spirituelles et invisibles avec un monde dont la pauvreté spirituelle est encore plus préoccupante que la pauvreté matérielle. Et si Dieu nous donne l’occasion d’aider les autres à sortir du gouffre de la pauvreté matérielle, faisons-le également avec joie. Car, pendant son ministère terrestre, notre Seigneur n’a pas seulement prêché la Bonne Nouvelle, il a aussi guéri les malades, nourri les affamés, et pleuré avec ceux qui pleuraient. Un proverbe biblique ne dit-il pas: « Celui qui fait la sourde oreille quand le malheureux [pauvre] appelle à l’aide, appellera lui-même à l’aide sans obtenir de réponse. » (Proverbes 21:13, La Bible du Semeur). Ne faisons pas la sourde oreile quand le pauvre crie. Allons et partageons humblement, en respectant la dignité du prochain qui est moins nantie et en évitant de profiter de l’occasion pour imposer notre volonté. Allons et partageons sagement, avec le discernement que donne le Seigneur et qui nous permettra de déterminer qui aider en priorité, quand et comment. Allons et partageons résolument et joyeusement. Allons et donnons à Noel son vrai visage.
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Déc
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« La bête qui n’a pas de tête ne marche pas. » (proverbe malgache)
« Ny biby tsy manan-doha tsy mandeha. » (Ohabolana Malagasy)
« The animal that has no head does not walk.” (Malagasy Proverb)
Signification: Un groupe ou une société qui n’a pas de leader ne prospérera pas.
Source : http://www.haisoratra.org/article.php3?id_article=170.
Parallélisme biblique
Nous vivons dans un monde où le refus de l’autorité frappe constamment à la porte de nos communautés. Le mauvais comportement et la corruption de certains leaders viennent compliquer la donne. Nous n’encourageons nullement les inconduites, les injustices et la corruption. Dieu condamne avec rigueur de tels écarts de conduite. Toutefois, le désordre et l’anarchie ne sont jamais de bonnes options.
De la même manière qu’on ne verra jamais une vache sans tête en train de marcher, un groupe ou une société sans leader ou sans respect pour son dirigeant (ou sa dirigeante) ne pourra pas prospérer. Une communauté qui n’a pas de leader ne pourra que s’enfoncer dans le chaos.
L’une des pages les plus sombres de l’histoire d’Israël est résumée en ces termes : « En ces temps-là, il n’y avait pas de roi en Israël. Chacun faisait ce qu’il jugeait bon. » Juges 21 :25 (La Bible du Semeur). La situation était évidemment chaotique.
Quand chacun fait ce qui lui semble bon dans un groupe ou dans une société, quand il n’y a pas un minimum d’organisation, quand il n’y a pas de règles justes et claires qui régissent la vie commune, quand il n’y a pas de leader ou quand le leader en place n’est pas respecté, le désordre s’installe inévitablement et obstrue immanquablement le bien-être.
Il est donc important de s’organiser, de choisir un bon leader. Il est aussi important de respecter l’autorité établie conformément à ce que la Bible déclare en Romains 13 :1-7 : « Que tout homme se soumette aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été mises en place par Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité lutte contre une disposition établie par Dieu, et ceux qui sont engagés dans une telle lutte recevront le châtiment qu’ils se seront attiré. Car ce sont les malfaiteurs, et non ceux qui pratiquent le bien, qui ont à redouter les magistrats. Tu ne veux pas avoir peur de l’autorité? Fais le bien, et l’autorité t’approuvera. Car l’autorité est au service de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, redoute-la. Car ce n’est pas pour rien qu’elle peut punir de mort. Elle est, en effet, au service de Dieu pour manifester sa colère et punir celui qui fait le mal. C’est pourquoi il est nécessaire de se soumettre à l’autorité, non seulement par peur de la punition, mais surtout par motif de conscience. C’est pour les mêmes raisons que vous devez payer vos impôts. Car ceux qui les perçoivent sont eux aussi au service de Dieu, dans l’exercice de leurs fonctions. Rendez donc à chacun ce qui lui est dû: les impôts et les taxes à qui vous les devez, le respect et l’honneur à qui ils reviennent. » (La Bible du Semeur).
Dans un article sur la soumission aux autorités publié sur le site reforme.net, Antoine NOUIS a écrit: « Si Paul demande d’être soumis aux autorités, ce n’est pas que toutes les autorités sont parfaites mais il sait que l’autorité est nécessaire et qu’il est préférable d’avoir une autorité imparfaite qu’une autorité déficiente. »
Bien entendu, le respect de l’autorité n’exclut pas la possibilité de refuser tout ce qui va à l’encontre du respect pour Dieu, l’autorité suprême. C’est à ce titre que Pierre et Jean ont pu dire : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » (Actes 5 :29, La Bible du Semeur). Mais il faudrait bien noter que c’est seulement dans un contexte où le respect de l’autorité humaine entre en conflit avec le respect de l’autorité divine que le croyant a le droit de placer l’obéissance à Dieu au-dessus de tout. On comprend alors pourquoi le Seigneur ne s’est pas contenté de dire: « Rendez à César ce qui est à César » mais il a aussitôt ajouté » Rendez à Dieu ce qui est à Dieu ». (Matthieu 22:21).
Même dans l’Eglise, il est important de respecter les dirigeants spirituels. Il est écrit : « Nous vous demandons, frères, d’apprécier ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent au nom du Seigneur et qui vous avertissent. Témoignez-leur une grande estime et de l’affection à cause de leur travail. Vivez en paix entre vous. » (1 Thessaloniciens 5 :12-13, La Bible du Semeur). Respecter l’autorité établie, sans désobéir au Dieu Suprême, c’est agir conformément à la volonté du Seigneur. C’est aussi contribuer au bien-être social.
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Shin cubin, soun cubunnodi bozú (proverbe toubou du Tchad)
Celui qui a mangé l’oreille ne restera pas sans manger l’œil (proverbe toubou du Tchad)
“Whoever ate the ear will not go without eating the eye.” (Toubou proverb from Chad)
Signification : Si tu donnes ton petit doigt [à l’ennemi], il te prendra la main.
Source : http://www.tchad.org/recherche/proverbes/toubou.html
Parallélisme biblique
Les Toubou du Tchad nous donnent une très belle leçon de sagesse à travers le proverbe susmentionné. En effet, Dieu nous avertit très souvent des dangers que nous courrons mais nous semblons prendre un malin plaisir à négliger ses feux jaunes et à brûler ses feux rouges. Pourtant, de manière directe ou indirecte, nous voyons les conséquences des mauvais choix, de la mauvaise conduite, de l’orgueil, du refus de régler des problèmes, des addictions, et du refus délibéré d’écouter les bons conseils des amis, des dirigeants spirituels ou des parents. Un examen minutieux de notre vie peut même parfois révéler des cas précis où l’un de nos membres a été mangé, au propre ou au figuré. Et pourtant, nous continuons à vivre comme si de rien n’était. Nous tirons peu de leçons des bavures du passé. Nous justifions souvent nos mauvais comportements. Certains parmi nous s’obstinent même à cheminer sur la mauvaise voie.
Face à ces constats, les Toubou nous invitent à nous ressaisir car les conséquences des mauvais comportements sont incommensurables. Ces conséquences peuvent sembler insignifiantes au début mais, s’il n’y a aucun changement, elles ouvriront la voie à de plus grands ennuis, à de sérieuses pertes.
L’un des récits bibliques qui mérite une sérieuse méditation est celui de Samson, un homme doté d’une force extraordinaire et qui aurait pu marquer l’histoire d’une manière plus significative mais qui s’est laissé enfoncer progressivement dans des compromis, des conduites coupables. Il a fini par perdre ses yeux, et ultimement sa vie dans des circonstances très tragiques. L’un des épisodes les plus tristes de sa vie fut lorsque Dalila lui rasa sa tête et s’écria hypocritement : « Samson, les philistins t’attaquent ! » La Bible précise que Samson « … se réveilla de son sommeil et se dit: ‘Je m’en tirerai comme les autres fois et je me dégagerai!’ Mais il ne savait pas que l’Eternel s’était détourné de lui. » (Juges 16 :20, La Bible du Semeur). Hélas, c’était trop tard. Ses oreilles avaient étaient déjà moralement et spirituellement mangées d’autant plus qu’il n’a pas écouté les avertissements; et maintenant ses yeux sont littéralement mangés car ils ont été aussitôt crevés. En plus des souffrances physiques indescriptibles, il a subi de graves humiliations. Plus tard, la mort physique s’en est suivie.
Malheureusement nous, qui lisons ces récits des milliers d’années plus tard, tombons bêtement dans les mêmes pièges. Nous n’en tirons pas des leçons. Pourtant, nous ne sommes pas obligés de continuer à nous enfoncer. Même ceux et celles qui sont descendus très bas peuvent encore se ressaisir comme le fils prodigue de la parabole (Voir Luc 15 :17-19). Le pire n’est pas de tomber mais de rester par terre et de s’enfoncer soi-même dans la boue quand on est tombé. Le pire n’est pas d’être répréhensible mais de faire la sourde oreille face aux reproches justifiés. La Bible est formelle : « Celui qui se raidit contre les reproches sera brisé soudainement et ne s’en remettra pas. » (Proverbes 29:1, La Bible du Semeur).
Ayons la sagesse de sortir résolument du piège de l’Ennemi, de nos semblables, ou de nos mauvais choix, avant qu’il ne se referme sur nous. Au lieu de nous enfoncer comme Samson, relevons-nous et marchons sur la voie d’intégrité comme Daniel et ses trois compagnons. Que Dieu nous vienne en aide ! Amen.
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