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Fév
Posted by bongoyok in action, activite, Adamaoua, AEA, Africa, African contributions, African music, music, refugees, réfugiés, déplacés, camps de réfugiés, African studies, Afrique, amitie, amour, amour mutuel, avenir, éducation, Bible, blog, blog chrétien, bonte, Cameroon, Cameroun, causes profondes, chretiens, Christian life, christianisme, Christians, cles de succes, communication, conduite, conflits, contributions africaines, crainte de Dieu, culture, dangers, désert, decouragement, desinformation, dialogue, diplomatie, economie, education, encouragement, enfance en danger, enfants, environment, environnement, espoir, ethics, etre humain, etudes africaines, Extreme-Nord, extremisme antireligieux, extremisme religieux, famille, family, Far North, Foi, fondamentalistes, Francophone University of International Development, Francophones, FUID, generosite, genocide, goals, Goodness, guerre, guerre civile, Hope for Africa, human relations, humanite, humilite, humility, information, Institut Universitaire de Développement International, intellectualisme, Intercultural relations, IUDI, justice, justice sociale, leadership, life, limites de la sagesse humaine, Love, Mafa, Mayo Sava, Parkwa, Podoko, Parkwaka, Mofa, Mofahai, mondialisation, mort, nations, nature, nature humaine, Northern Cameroon, objectives, ONU, oppresseurs, oppression, opprimes, Organisations internationales, oubli, paix, paix intereligieuse, pauvrete, pays en voie de developpement, Pays Mafa, pays pauvres, père, décès, mort, perte d'un être cher, Peace, peomes chretiens, peur, philosophie, poeme, poesie, poesie, poetry, politique, postmodernisme, pouvoir, prevention, prevention de conflits, prevoyance, priere, prudence, public, Réseau de Missiologie Evangélique pour l’Afrique Francophone, révolution, RCA, RDC, reconcilliation, relations humaines, relations internationales, Religion, religions, Republique centrafricaine, Republique Democratique du Congo, resolution de conflits, resolutions, respect, richesse, Risk management, sagesse, sagesse africaine, sante publique, Savoir vivre, sécurité, securite publique, Seleka, semaine sainte, Senegal, service, shame and honor, Social Justice, société, Society, souvenir, spiritualite, spiritualite, spirituality, success, Tchad, tenderness, terrorisme, theologie, theology, thinking, time, transformation des conflits, transformation sociale, Travail, université chrétienne, universite, Universite Francophone de Développement International, victimes, victoire, victoire sur la mort, vie chretienne, Vie en societe, vie religieuse, vie sociale, vigilance, village, violence, violences devastatrices, war, wisdom, work, world, light, making a difference, darkness, Jesus, good deeds, Yoruba. Tagged: Galdala, Islamic state, islamism, Kousseri, Koza, Krawa, Libya, Mali, Maroua, Mora, Moskota, Mozogo, Niger, Nigeria, Oupay, Ouzal, salafism, Shebab, Sudan, Talkomari, Tchad, Tourou, Zheleved. Laisser un commentaire
You didn’t hear… or did you hide willingly under the bed of abstraction?
Maybe you did hear about Boko Haram and other terrorist movements in action…
But, you see, your geography professor told you as did your musician,
With all the calm and seriousness of an academician,
That Kousseri, Maroua, Mora, Tourou, Moskota, Koza, Ouzal, Mozogo,
And other localities or infrahuman countries must go,
Because their humanity index is so low, and,
They are located on an unknown planet, the land of tomorrow.
Why worry about the future
While one calmly drinks today’s culture?
Maybe you didn’t see what is happening on social media as your soul became a taro…
Because, above all, you must set your economic priorities right to beat the antihero
And accumulate as much power and things as you can carry in your empty barrow.
Your business professor told you so, with his academic sombrero.
Your financial advisor is such a genius so different from the harrow
That you gather things, things and more things, and the great dinero.
You eat power, power and more power over bones without a marrow.
Aren’t they mere keys to your success today and tomorrow?
Your eyes can’t see while you dream to be the next pharaoh
And, after all, your neighbor is just a dried arrow!
Who will cry for those who no longer have heads?
Who will become a shelter for those who no longer have beds?
Who will eat for those who can no longer smell the odor of fresh breads?
Who will bring joyous colors to lives painted in multiple reds?
Who will tell Europe, America, Asia and others, that Boko Haram spreads
Faster and deeper than the swiftest fighters and meds?
Who will act? Who will dig? Who will lovingly address the roots
Instead of relying solely on boots?
Oh! I wish you and I were the recovered triumphant shouts of the voiceless!
Oh! I wish you and I were the beautiful tears of the tearless!
Oh! I wish you and I were the real wealth of the resourceless!
Oh! I wish you and I were the reconstructed ramparts of the powerless!
Oh! I wish you and I were the regained smiles of the hopeless!
Oh! I wish you and I were the lost but found face of the faceless!
Oh! I wish you and I were the living image of the divine rock for the baseless!
Oh! I wish you and I were the real value of lives so priceless!
Regardless of our religious backgrounds, we are all humans;
Would you and I actively navigate against the currents and stop treating others as subhumans?
Moussa Bongoyok, PhD
Professor of Intercultural Studies and Holistic Development
President of Institut Universitaire de Développement International (IUDI)
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9
Août
Posted by bongoyok in action, adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, Bible, blog chrétien, Cameroon, cameroun, Cameroun, chretiens, conduite, conflits, contributions africaines, crainte de Dieu, Dieu, ethique, etre humain, etudes africaines, FUID, genocide, human relations, humanite, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, malheur, Mofa, Mofahai, paix, pardon, Pays Mafa, proverb, proverbe africain de la semaine, proverbes, Proverbes africains, relations humaines, resolution de conflits, sagesse, sagesse africaine, Savoir vivre, société, Society, spiritualite, spiritualite, spirituality, transformation des conflits, Universite Francophone de Développement International, violence, wisdom. Tagged: accusation, aubergine, Bao, begdza, Bichvakai, Bozongway, champ, crime, Djingiliya, femme, Fogom, Galdala, Gouzda, Guirde, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, Koza, Ldamtsai, mafa proverb, Malangaz, Mandaka, mari, masques, Mayo Tsanaga, Mazam, Mazaya, Mbardam, Mbouzao, mensonge, Midre, Mokolo, Moskota, moussa bongoyok, N'dimche, n'gelegedma mafahai, ngwoz, Nord Cameroun, paix interieure, pardon, proverbe africain de la semaine, proverbe mafa, reconciliation, reniement, Roua, sagesse africaine, saison seche, soleil, Soulede, supercherie, Wudahai, Wudkia, Zeleved. Laisser un commentaire
« Pats n’keɗ ngwoz a gi kayah » (n’gèlègedma mafahai)
« Un soleil qui a tue la femme dans le champ d’aubergine. » (proverbe mafa)
[Littéralement: « Un soleil qui tue la femme dans la case d’aubergine. »]
« A aun that kills the woman in the eggplant farm. » (Mafa proverb)
Signification: C’est un fait invraisemblable. C’est assez proche de la vérité mais complètement faux.
Commentaire à la lumière de la Bible
Cette expression proverbiale plonge ses racines dans l’histoire lointaine d’un effort infructueux de masquer un crime passionnel. Tout est parti d’une violence conjugale qui a très mal tourné. Elle s’est soldée par la mort d’une femme des suites de coups que lui infligea son mari. Ce dernier, au lieu de reconnaître son forfait, se hâta plutôt de jeter le corps dans le champ d’aubergine – qui est l’un des domaines privés des femmes en pays mafa – et de clamer haut et fort son innocence tout en prenant le soin de préciser que c’est le soleil qui a tué sa femme pendant qu’elle cultivait. Malheureusement pour lui, les voisins ne tardèrent pas à découvrir la supercherie car, s’il est vrai que l’ardeur du soleil est redoutable en pleine saison sèche (surtout dans la période qui correspond à la fin de la saison sèche et que les Mafa appellent begdza), la température est plutôt clémente en saison pluvieuse. Ce mari fut donc condamné pour crime doublé de mensonge. Et c’est à partir de ce jour que les Mafa utilisent l’expression « le soleil qui a tué la femme dans le champ d’aubergine» pour designer, avec une bonne dose d’ironie, un fait invraisemblable. Elle est plus fréquemment utilisée quand le soleil est particulièrement brûlant.
Cette parole de sagesse mafa nous rappelle une réalité dont la Bible parle abondamment : la tendance qu’a l’être humain à reconnaître difficilement ses fautes, voire à les rejeter sur les autres. Tout a commencé dans le jardin d’Eden où Adam, confronté par le Dieu Créateur immédiatement après la chute, pointa un doigt accusateur vers Eve. Eve, sans hésiter, accusa plutôt le serpent. Pourtant, chacun d’entre eux avait péché et le jugement divin frappa les trois (cf. Genèse 3).
Au lieu de tirer des leçons de ce qui est arrivé à nos ancêtres, nous continuons malheureusement à nous livrer au même jeu avec une intensification effroyable. Par conséquent, le même virus moral fait d’énormes ravages dans nos sociétés humaines. Pourtant, tôt ou tard la vérité finira par éclater. Et, même si personne ne parvenait à découvrir la réalité ici bas, que ferons-nous devant le Seigneur qui connaît parfaitement le cœur humain et ses multiples masques ?
Au lieu de tomber dans le piège du mensonge, du reniement, de fausses accusations, et de la supercherie sous ses multiples facettes, il vaut mieux avoir le courage et l’honnêteté de reconnaître sa faute ou sa part de responsabilité. La voie de la paix intérieure, du pardon et de la réconciliation avec Dieu et avec les prochains passe par là.
Moussa Bongoyok
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