Posts Tagged ‘Pr Moussa Bongoyok’

1er SÉMINAIRE INTERNATIONAL sur « l’Enseignement de l’éthique de l’Intelligence artificielle dans les universités africaines. Quels modules de formation ? »

L’Afrique ne saurait fermer les yeux sur le phénomène d’intelligence artificielle, ses atouts et ses pièges, si elle veut éviter des surprises désagréables et jouer pleinement son rôle de leader mondial à l’horizon 2100. Aussi recommandons-nous vivement à tous les académiciens et leaders de prendre au sérieux le séminaire international dont l’argumentaire se trouve ci-dessous.

L’avenir appartient aux sages,

Prof. Moussa Bongoyok

Contributions Africaines.

Voici quelques travaux précédents sur ce sujet:

https://www.hpe.com/emea_africa/fr/what-is/artificial-intelligence.html

Cliquer pour accéder à participants10_12_fr.pdf

Cliquer pour accéder à 2303.06956.pdf

Cliquer pour accéder à PP_21-03_Badaoui-Najah.pdf

Cliquer pour accéder à UNESCO_AI_Needs_Assessment_FR.pdf

Cliquer pour accéder à DevelopmentsandFutureofAIinAfricaPretoriaMIIAFRENCH.pdf

Cliquer pour accéder à PP_13-23%20%28Jaldi%20%29.pdf

https://acetforafrica.org/?smd_process_download=1&download_id=60901 https://www.academia.edu/40437858/De_lintelligence_artificielle_à_lintelligence_de_la_foi

Mafa Traditional music 1: Houdok

Le Houdok est une musique traditionnelle Mafa qui se distingue des autres par son caractère hautement formel et artistique. Il est régi par des règles non écrites, mais strictes, liant l’utile à l’agréable, la diversité à l’unité, les signes aux expressions verbales, le tout dans un univers très mélodieux. Historiquement, le peuple Mafa le danse au clair de lune, en cercle, au son de divers instruments et dans une tenue spéciale qui arbore, entre autres, des ornements faits à base de peaux de mouton (mamli tambak). 

Les chants sont exécutés sous divers tons, chacun portant un message particulier en toute liberté, mais en harmonie avec la mélodie dominante. L’audio ci-dessous, qui date du 13 avril 1976, le démontre parfaitement:

Credit: Yves le Bléis

Nous y trouvons une clé importante pour l’herméneutique de la culture; les Mafa sont un peuple attaché à sa communauté mais jaloux de sa liberté individuelle. Les thèmes abordés pendant le Houdok sont très variés.

Les chants traduisent les joies et les peines de la vie quotidienne, les leçons de morale,   et principalement l’amour. Matasay Laye, dévoile avec doigté certaines expressions consacrées au milieu des années 1970:

Source: Yves le Blés

D’ailleurs, le Houdok est organisé de telle sorte qu’il donne l’occasion à un homme de déclarer publiquement sa flamme à une potentielle âme soeur. Pour le faire, il quitte le cercle d’un pas cadencé pour mettre son boulier ou son bâton sur la tête l’élue de son coeur. Sans perdre le rythme, il rejoint le cercle et continue la danse comme si de rien n’était.

Pour faciliter cet acte, pendant la représentation, les dames, castagnettes attachées aux pieds, sont exclusivement au milieu du ring, entourées et protégées par un cercle d’homme messieurs bien équipés pour parer à toute éventualité: bouclier (gambar), couteau de jet (zhengezhe), bâton (gada)… Il convient aussi de préciser que, pour le Houdok, les pas de danse des femmes sont distincts de ceux des hommes. La jeune génération est vivement encouragée à revenir à l’orthodoxie dans ce domaine.

Une exception mérite d’être signalée tout de même. Moskota a developpé un style de Houdok propre à lui et reconnu comme tel par certains érudits qui précisent « Houdok Moskota ». Voici trois enregistrements audio du Houdok de Moskota qui datent des années 1970.

Credit: Yves le Bléis

Traditionnellement, le Houdok se danse pendant les mois qui précèdent la saison des pluies. Il n’est jamais exécuté pendant la saison des pluies ou des récoltes. Deux autres musiques sont dédiées à la récolte: le Zovad et le N’golala. En somme, Le Houdok, distinct du Ndalinga, est formel, extrêmement riche (dans l’art, le rythme et le contenu), et a des règles strictes.

Houdok is a traditional Mafa music distinguished from others by its highly formal and artistic character. It is governed by unwritten but strict rules, linking business to pleasure, diversity to unity, signs and verbal expressions, all in a very harmonious universe. Historically, the Mafa people dance it in the moonlight, in a circle, to the sound of various instruments, and in a particular outfit that features, among other things, ornaments made from sheepskin (mamli tambak).

People perform the songs in various tones, each carrying a particular message freely but in harmony with the dominant melody. The following audio, taped on April 13, 1976 illustrates this reality wonderfully:

Credit: Yves le Bléis

We find here an important key for the hermeneutics of culture; the Mafa are a people attached to their community but jealous of their individual freedom.The songs reflect the joys and sorrows of everyday life, moral lessons, and mainly love.

Matasay Laye, reveals with tact some consecrated expressions of the mid-1970s:

Moreover, the Houdok is such that it allows a man to declare his love for a potential soul mate publicly. To do so, he leaves the circle quickly to put his shield or stick on the head of his beloved. Without losing the rhythm, he joins the ring and continues the dance as if nothing had happened. To facilitate this action, during the performance, the ladies, castanets attached to their feet, are exclusively in the middle of the ring, surrounded and protected by a circle of well-equipped gentlemen to deal with any eventuality: shield (gambar), quiver (godoma), bow (lekeɗ), throwing knife (zhengezhe), stick (gada)… In the case of a surprise attack or war, they were ready to face the enemies without going through the house. It should be noted that, for the Houdok, the dance steps of women are distinct from those of men. The younger generation is strongly encouraged to return to orthodoxy in this area.

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Translation results

Translation result

An exception deserves to be pointed out all the same. Moskota has developed a style of Houdok specific to him and recognized as such by certain scholars who specify « Hudok Moskota ». Here are three audio recordings of Moskota’s Houdok from the 1970s.

Credit: Yves le Bléis

Traditionally, the Mafa dance the Houdok during the months preceding the rainy season. They never perform it during the rainy or harvest season. The two types of music for harvesting time are the Zovad and the N’golala. In sum, Houdok, distinct from Ndalinga, is formal, extremely rich (in art, rhythm, and content), and has strict rules.

Prof. Moussa Bongoyok

Copyright (c) 2022

Mafa Traditional Music 2: Maray

Credit: Fedangwa Elisée

The maray is a Mafa traditional music attached to the festival of the bulls. The Mafa people celebrate this festival every three years (every two years among a branch of Mafa called the Boulahay). The rhythm of the maray is highly festive. For this reason, it is popular during all the dry season months, even outside the consecrated cyclical period.

The occult practices surrounding the feast of the bulls give the Maray a somewhat enigmatic character. In reality, the ancestors of the Mafa conceived this festival as an opportunity to revitalize solidarity, living together, and sharing. That’s where the true meaning of Maray lies. Any other consideration is peripheral. The head of families who kill the bulls ends up with only an insignificant share. He gives away almost all the meat to the community according to well-defined norms.


The songs performed on the occasion of the Maray praise the individual who sacrifices the animal on the altar of generosity, pride and living together after having patiently and discreetly fattened it. They also express joy over the cow.
Some themes related to community life and joy are also frequent in the content of the songs. The dance of Maray is less organized than that of Houdok. Still, the singing style is almost the same with, in the background, improvisation, expressions, and individualized tones, but respectful of the dominant melody and rhythm of the whole group.


Le maray est une musique traditionnelle mafa attachée à la fête des taureaux. Les Mafa célèbrent cette fête tous les trois ans (tous les deux ans chez une branche de Mafa appelée les Boulahay). Le rythme du maray est hautement festif. Pour cette raison, il est populaire pendant tous les mois de la saison sèche, même en dehors de la période cyclique consacrée.

Les pratiques occultes qui entourent la fête des taureaux donnent au Maray un caractère un peu énigmatique. Mais, en réalité, les ancêtres des Mafa ont conçu cette fête comme une occasion de redynamiser la solidarité, le vivre ensemble, et le partage. C’est là où réside la vraie signification du Maray. Toute autre considération est périphérique. D’ailleurs, les chefs de famille qui tuent les taureaux ne se retrouvent qu’avec une part insignifiante de la viande, l’essentiel étant partagé dans la communauté selon des normes bien définies.

La mélodie du Maray est la même dans tout le pays Mafa à l’exception des Boulahay. Les chants exécutés à l’occasion du Maray vantent le mérite de l’individu qui sacrifie l’animal sur l’autel de la générosité, de la fierté, et du vivre ensemble après l’avoir patiemment et discrètement engraissé. Ils traduisent aussi la joie au sujet du taureau. Quelques thèmes liés à la vie en communauté et à la joie sont fréquents dans le contenu des chants comme le laisse entrevoir ce morceau exécuté par Matasay Laye de Soulédé en 1976:

Source: Yves Le Bléis

Voici cinq enregistrements audio du Maray communautaire, respectivement de Bao, Djingliya, Gouzda, Roua, et Woudahay. Ils datent de 1976 et 1977:

Source: Yves Le Bléis

La danse du Maray est moins organisée que celle du Houdok, mais le style de chant est presque le même avec, en toile de fond, de l’improvisation, des expressions et des tons individualisés, mais respectueux de la mélodie dominante et du rythme de l’ensemble du groupe.

Prof. Moussa Bongoyok

Copyright (c) 2022

Andragogie pour la cohabitation pacifique et developpement holistique -5e Conference internationale des leaders *** Andragogy for Pacific Cohabitation and Holistic Development – 5th International Conference of leaders

Report from the 5th International Conference on Andragogy for Peaceful Cohabitation and Holistic Development in Cameroon

 

Vivre la Bonne Nouvelle dans un contexte africain/living the Good News in an African context

Pour lire cet article, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous (In order to read this article, please click on the link below):

 

https://wciujournal.wciu.edu/area-studies/2019/11/18/vivre-la-bonne-nouvelle-dans-un-contexte-africain-living-the-good-news-in-an-african-context

Artemisia: une plante à vulgariser absolument en Afrique pour prévenir et soigner le paludisme

 

Artemisia_Annua-0

 

« L’utilisation médicinale de l’Artemisia annua a été bien établie dans la pharmacopée Chinoise, depuis 168 avant notre ère, et a obtenu une place importante parmi les thérapies à base de plantes. De nombreuses études récentes révèlent également les actions biologiques de l’Artémisia pour guérir diverses maladies. C’est une source importante en phytoconstituants actifs et plus particulièrement l’une de quelques sources en artémisinine et de nombreuses recherches se concentrent même sur ses effets anticancéreux et antiviraux : notamment pour la lutte contre le VIH.

Source: https://blog.kokopelli-semences.fr/presentation-de-lartemisia/

Veuillez suivre cette vidéo:

Source: https://www.youtube.com/watch?v=CH2hagK-kCY

Cette seconde vidéo offre encore plus détails sur la culture et l’utilisation de la plante:

Source: httphttps://www.youtube.com/watch?v=sRFD7xNmHIc

CONTACT UTILE: https://maison-artemisia.org/

Les cris de douleur d’un peuple en détresse suite aux exactions meurtrières de Boko Haram

 

Lamentations d’un jeune Mafa de Moskota condamné à l’exil dans des conditions infrahumaines suite aux exactions meurtrières de la secte islamiste Boko Haram contre les populations du Mayo Tsanaga dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
Lamentations of a young Mafa from Moskota condemned to live in exile, and in infrahuman conditions, following the murderous killings of the Islamist sect Boko Haram against the populations of Mayo Tsanaga in the Far North of Cameroon.

Gospel for North Africa

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