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REHOBOAM SYNDROME: THE LOSS OF UNITY IN ISRAEL AND LESSONS FOR FRUITFUL NEGOCIATIONS BETWEEN THE GOVERNMENT AND SPECIAL INTEREST GROUPS

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https://www.wciujournal.wciu.edu/social-justice/2019/6/4/rehoboams-syndrome-the-loss-of-unity-in-israel-and-lessons-for-fruitful-negotiations-between-the-government-and-special-interest-groups

 

 

Faim et malnutrition dans le monde

L’ART DE SURMONTER LES OBSTACLES

“Ndingema nasemthini nokuba kusesibondeni.” Proverbe Xhosa.

“Je voudrais grimper à un arbre, même s’il n’avait pas les branches” (Proverbe Xhosa)

“I would climb a tree even if it had no branches.” (Xhosa Proverb)

Signification: Soyons prêts à accomplir même les tâches les plus difficiles.

Source: http://www.bioculturaldiversity.co.za/articles/Izaci%20namaqhalo%20esiXhosa%20Xhosa%20idioms%20and%20proverbs%20referring%20to%20plants.pdf

 

Parallélisme biblique

Depuis le jeudi 5 décembre 2013, l’ancien Président Nelson Mandela n’est plus de ce monde.  L’univers entier rend hommage à l’incomparable champion de la lutte contre l’apartheid, l’injustice et la  haine.  Les messages fusent de toute part pour saluer une figure historique, un incontestable  promoteur de la liberté, un père de la nation, un modèle d’humilité, de pardon, d’intégrité et de courage, pour ne citer que cela. Tout ceci est bon. Mais je propose que nous considérions aussi la vie de Madiba sous un autre angle, d’où le choix du proverbe susmentionné qui est tiré de son héritage culturel. En bon Xhosa, Madiba connaissait certainement ce proverbe qui traduit la détermination à surmonter les difficultés. En effet, il est plus facile de grimper à  un arbre qui a des branches qu’à  celui qui en est dépourvu.

Il est possible que Madiba aie été inspiré ou du moins encouragé par ce proverbe pour oser se lancer dans ce qui était à l’époque une aventure suicidaire. Le Seigneur seul connait le nombre de personnes qui ont perdu leurs vies en luttant contre l’apartheid. Les dangers étaient à chaque carrefour de sa longue marche vers la victoire. Les difficultés étaient terrifiantes. La souffrance, la terreur et les menaces faisaient  partie du lot quotidien. Parmi ceux qui ne tarissent pas d’éloges aujourd’hui se trouvent des gens qui l’avaient mis sur la liste noire des terroristes et de pires ennemis publics. Il a souffert cruellement dans sa chair. Il a passé 27 ans en prison. Il a échappé plusieurs fois à la mort. Il était incompris tant par ses proches et ses compagnons de combat que par ses ennemis. Mais, envers et contre tout, il a tenu bon.  Le résultat est éclatant mais ne perdons pas de vue les multiples défis qu’il a dû surmonter au cours de sa vie combien riche en péripéties.

N’est-ce pas intéressant de remarquer que le chemin de la réussite et de bénédictions passe souvent par le « désert » dans les Saintes Ecritures? Noé, l’homme de foi, a patiemment traversé le désert de moqueries quand il bâtissait l’arche dans un contexte où ses contemporains ne connaissaient pas la pluie, ni encore moins le déluge.  Abraham a dû patienter de longues années avant d’avoir enfin le fils de la promesse. Joseph a été vendu par ses propres frères et s’est retrouvé esclave sur une terre étrangère mais il est resté fidèle au Seigneur qui a su l’élever en temps opportun au point qu’il a pu aider sa famille (et de nombreux peuples) à échapper à l’extermination sous l’effet d’une famine particulièrement rigoureuse. Moïse a connu son temps de formation à l’université du désert avant d’être choisi pour libérer le peuple d’Israël d’une longue période d’esclavage. Le peuple d’Israël a traversé le désert avant d’entrer dans la terre promise. Avant de devenir le plus illustre roi d’Israël, David a aussi connu son temps de désert  où il était pourchassé par le roi Saül qui voulait lui ôter la vie. Daniel et ses compagnons ont enduré de sérieux tests avant d’être élevés en dignité sur une terre païenne. La reine Esther a risqué sa vie pour le salut de son peuple. Le Seigneur Jésus-Christ a commencé son ministère terrestre par un séjour dans le désert et l’a terminé sur la croix, dans une souffrance indescriptible. Les douze disciples ont souffert. L’apôtre Paul a aussi eu son lot de souffrances et expérimenté la vie du désert. Hébreux 11 nous offre une liste plus longue, quoique non exhaustive, d’hommes et de femmes de foi qui n’ont pas eu peur des difficultés. Ils ont pris des risques par amour pour leurs frères et sœurs – et surtout pour Dieu – et ce parfois au péril de leurs vies. Mais ils recevront tous leurs couronnes des mains du Seigneur à l’heure de la reddition des comptes.

Bien entendu, nous ne devons nullement prendre des risques inutiles ni idéaliser la souffrance. Cependant,  nous ne saurons non plus nous offrir le luxe d’opter pour le chemin de la facilité quand nous savons qu’au bout du désert se trouve des solutions aux problèmes de l’heure, un allègement de la souffrance de nos semblables, ou une terre promise. Il est vrai que tous ceux et celles qui affrontent les difficultés en faveur de leur peuple ne voient pas nécessairement le fruit de leur travail comme Mandela. Mais cela ne devrait en aucun cas les décourager. Comme le disait l’avocat, journaliste et auteur américain Napoleon Hill, “chaque difficulté porte en elle le germe d’un avantage équivalent ou supérieur.” Il a fallu que Martin Luther King et bien d’autres avant et après lui déblaient le terrain pour qu’on puisse enfin voir Obama à la tête des Etats-Unis. Tôt ou tard, les fruits d’un sacrifice nécessaire seront récoltés et appréciés. Ceci devrait nous encourager. La souffrance ne doit pas être un mur infranchissable pour le chrétien. Il est écrit : «  Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire. Si l’on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes-vous, car l’Esprit glorieux, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Qu’aucun de vous n’ait à endurer une punition parce qu’il aurait tué, volé ou commis quelque autre méfait, ou encore parce qu’il se serait mêlé des affaires d’autrui; mais si c’est comme «chrétien» qu’il souffre, qu’il n’en éprouve aucune honte; qu’il fasse, au contraire, honneur à Dieu en se montrant digne de ce nom (1 Pierre 2:12-16, Bible du Semeur). »

Mandela est parti et nos cœurs sont attristés. Mais ne restons pas à ce stade. La meilleure façon de pleurer et d’honorer Madiba est de passer à l’action. Osons grimper aux arbres sans branches de nos sociétés contemporaines qui ont besoin de nombreux Mandela; et faisons-le résolument par amour pour Dieu et pour nos semblables. Nous réussirons en nous appuyant sur le Seigneur qui nous accordera le courage, la force, la sagesse  et les moyens nécessaires.

(c) Copyright by Moussa Bongoyok, 2013.

JUSTICE ET POUVOIR

« Pang ya’ dol soor tinsuk a, sida doli kpenkpeng » (Proverbe mossi et kusasi [langues moré et kusaal])

« Quand le pouvoir occupe le milieu de la route, la justice est repoussée sur le trottoir. » (Proverbe mossi et kusasi )

« When power takes to the centre of the road, justice is pushed to the sidelines » (Mossi and Kusasi Proverb[languages: Moore and Kusaal ])

Signification: Ceux qui sont au pouvoir courent le risque de fouler aux pieds la justice.

Source: Dr. John Azumah Ghana/UK , Director of the Centre for Islamic Studies at London School of Theology.

Parallélisme biblique

Le pouvoir et la justice doivent normalement marcher la main dans la main. Malheureusement, ce n’est toujours pas le cas. Très souvent, les abus sont tels que la justice disparaît. La dictature et la corruption ont poussé de nombreux dirigeants à bafouer les droits de leurs prochains. C’est ce constat que les Mossi et les Kusasi expriment en des termes très imagés : Quand le pouvoir occupe le milieu de la route, la justice est repoussée sur le trottoir.

L’abus du pouvoir et l’injustice ne datent pas d’aujourd’hui. La Bible cite de nombreux exemples de monarques tristement célèbres. Le peuple d’Israël a été victime de nombreuses injustices en Egypte (Exode chapitres 1-14). Le roi Saül, poussé par la jalousie,  a pourchassé injustement David (1 Samuel chapitres 18-26). Le reine  Jizréel, avec la complicité du roi Achab, son mari, a orchestré la fausse accusation et l’assassinat  de Nabot (1 Rois 21 :1-26). Le roi Hérode a massacré des enfants innocents en voulant coûte que coûte se défaire d’un rival potentiel, si petit soit-il (Matthieu 2 :16-18). Nous pouvons multiplier les exemples, mais ceux-ci démontrent à suffisance qu’il est très facile d’utiliser le pouvoir qu’on détient pour traiter injustement les autres.

Pourtant, Dieu est juste et veut que les être humains pratiquent la justice. Il a dit en Lévitiques 19 :15 : « Vous ne commettrez pas d’injustice dans les jugements. Tu n’avantageras pas le pauvre, et tu ne favoriseras pas le grand; tu jugeras ton prochain selon la justice. » (La Bible du Semeur). Dans le même ordre d’idées, il est écrit dans  Jérémie 22 :3 : « Voici ce que dit l’Eternel: Exercez le droit et la justice; délivrez celui que l’on exploite de l’oppresseur! Ne maltraitez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve, ne commettez pas de violences envers eux, ne tuez pas des innocents dans ce lieu. » (La Bible du Semeur).

C’est dangereux de bafouer la justice car Dieu ne laisse pas impuni ceux qui agissent de la sorte. Sa Parole déclare : «Car au sein de mon peuple, se trouvent des méchants, ils épient leurs victimes comme des oiseleurs. Ils tendent des pièges mortels et attrapent des hommes. Leurs maisons sont remplies de fraude comme une cage remplie d’oiseaux, et c’est par ces moyens qu’ils deviennent puissants et riches. Ils sont bien gros et gras, ils battent le record du mal, ils ne respectent pas le droit, le droit de l’orphelin, et ils prospèrent: oui, ils ne rendent pas justice aux pauvres. N’interviendrais-je pas contre ces gens? demande l’Eternel. Ne le ferais-je pas payer à une pareille nation? » (Jérémie 5 :26-29, La Bible du Semeur). Le texte est clair : Dieu fera payer ceux qui ne rendent pas justice. Même quand les injustices échappent à la vigilance des hommes et les coupables semblent échapper à la justice humaine, Dieu jugera toutes les actions secrètes des hommes (Romains 2 :16). Or, devant lui, il n’y a pas de favoritisme (Romains 2 :9-11).

A la lumière de ce qui précède, Exerçons tout pouvoir que nous détenons, si petit soit-il, dans la justice. Quand on est en position d’autorité, il est facile de se laisser aveugler par l’orgueil, la jalousie, le matérialisme,  l’amour de l’argent, ou les mauvais conseils. Résistons à cette tentation en nous appuyant sur le Seigneur. Lisons régulièrement la Bible et prions sans cesse pour ne pas céder aux diverses tentations liées à l’exercice du pouvoir. La lecture d’un chapitre du livre de Proverbes par jour en plus du plan pour la lecture de la Bible en un an est très utile pour rester dans la ligne de la sagesse divine.  Il est aussi important de solliciter le soutien des frères et sœurs dans la prière.

S’il nous est déjà arrivé de bafouer les droits des autres, confessons nos péchés à Dieu. Si nous regrettons sincèrement nos péchés et implorons le pardon à Dieu,  Il est prêt à nous pardonner et à nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1 :9). Demandons aussi pardon aux personnes offensées et réparons ce qui peut être réparé à l’instar de Zachée qui a restitué ce qu’il a pris injustement (Luc 19 :8). Et surtout, après avoir obtenu le pardon de Dieu, faisons nôtre l’ordre donné à la femme surprise en flagrant délit d’adultère et graciée par le Seigneur Jésus-Christ : « Va et ne pèche plus. » (Jean 8 :11). En agissant ainsi, le pouvoir et la justice sociale se donneront la main. Ils marcheront ensemble sur le tapis rouge de la vie pour le plus grand bonheur de tous les êtres humains sans aucune discrimination.

© Copyright, Moussa Bongoyok, 2010.

DIEU EST BON ET JUSTE

“Allah ba ka da keta, gonar kowa ruwa ka ke.” (Proverbe Hausa)

« Dieu, il n’y a aucun mal en toi ; tu es la pluie qui arrose le champ de chacun. » (Proverbe Hausa)

“God, you have no wrong, you are the rain for everyone’s farm.” (Hausa Proverb)

Signification: Dieu est bon et juste.

Parallélisme biblique

Si Dieu était comme nous, le monde aurait déjà disparu depuis longtemps. Nous, êtres humains, avons tendance à être impatients, méchants, égoïstes et injustes. Un survol rapide de l’histoire de l’humanité suffit pour prouver la justesse de cette affirmation. La haine sous ses diverses formes, les conflits, les guerres, les exploitations, et les injustices sociales, font partie du lot quotidien des humains depuis la chute.

Mais, Dieu notre créateur demeure toujours bon. Suite à la rébellion des êtres humains qu’il a lui-même créés, il aurait pu nous anéantir complètement ou tout au moins nous forcer à marcher à son rythme. Il a plutôt choisi de respecter notre liberté, de pourvoir à une voie de salut, et de nous avertir des conséquences de nos choix. Il est écrit en Deutéronome 30 :19-20 : « Je prends aujourd’hui le ciel et la terre à témoins: je vous offre le choix entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants. Choisissez d’aimer l’Eternel votre Dieu, de lui obéir et de lui rester attachés, car c’est lui qui vous fait vivre et qui pourra vous accorder de passer de nombreux jours dans le pays que l’Eternel a promis par serment de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob. » (La Bible du Semeur).

Dans son grand amour, Dieu a envoyé Jésus-Christ dans ce monde. Jésus a pris la forme humaine. Il a enduré la soif, la faim, la fatigue, les railleries, l’humiliation, et la mort sur la croix du calvaire. Mais il est ressuscité et se présente à toute l’humanité comme étant « le chemin, la vérité et la vie» (Jean 14 :6). Le salut est à la portée de quiconque croit, sans discrimination. C’est encore là une preuve de l’amour du Dieu Créateur, mais aussi de sa bonté, et de sa justice.

Dieu traite tous les êtres humains au même pied d’égalité. L’un des textes bibliques qui illustrent cette doctrine est celui de Matthieu 5 :43-45 où nous lisons ceci : «Vous avez appris qu’il a été dit: <Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.> Eh bien, moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste, car lui, il fait luire son soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons, et il accorde sa pluie à ceux qui sont justes comme aux injustes. » (La Bible du Semeur).

Le texte d’Actes 10 :34 abonde dans le même sens. Il y est écrit : « Alors Pierre prit la parole et dit:-Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. » (La Bible du Semeur). Le contexte dans lequel ces paroles ont été prononcées est assez remarquable, surtout quand on sait l’attitude que les Juifs avaient vis-à-vis des autres peuples. Mais Dieu transcende nos barrières raciales, tribales, claniques, ou familiales. Dieu ne s’attarde pas sur notre apparence physique ou notre statut social. Dieu n’a que faire de nos titres ou de nos grades. Il nous met tous au même pied d’égalité et regarde la profondeur de nos cœurs.

Bien entendu, Dieu est aussi juste. La suite du dernier texte biblique que nous venons de citer montre que Dieu a établi le Seigneur Jésus-Christ pour juger les vivants et les morts (Actes 10 :42b). Dieu sait punir les pécheurs et récompenser les justes. En attendant le jugement dernier, il exerce déjà ses jugements ici-bas. La Bible en parle abondamment tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament.

La bonté et la justice de Dieu sont clairement affirmées dans les Saintes Ecritures. Ces attributs divins ne sont pas communiqués aux hommes et aux femmes pour meubler leur intellect. C’est pour cela que nous trouvons des recommandations bibliques comme celle-ci : « Au contraire, tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement. Car voici ce que Dieu dit dans l’Ecriture: Soyez saints, car je suis saint.» (1 Pierre 1 :15-16, La Bible du Semeur). Les attributs de Dieu ont donc des implications pratiques pour la vie des croyants. Nous en retenons sept cette fois-ci:

1) La bonté de Dieu devrait inspirer les croyants qui sont appelés à refléter la bonté et la justice de Dieu dans tous les aspects de leur vie. Aussi devons-nous exercer la bonté même envers ceux et celles qui ne partagent pas nos convictions religieuses ou qui ne sont pas gentils envers nous. C’est en agissant ainsi que nous honorerons Dieu et donnerons un bon témoignage autour de nous.

2) La justice divine devrait nous amener à fuir le péché sous toutes ses formes et à obéir au Seigneur. Il est vrai que nous n’y arriverons pas par nos propres efforts, mais Christ est là pour nous fortifier (Philippiens 4 :13) et son Saint-Esprit viendra au secours de notre faiblesse chaque fois que nous implorerons le Seigneur.

3) La justice de Dieu devrait aussi nous amener à faire faire preuve d’impartialité dans nos jugements. Nous ne devons pas déformer la vérité à cause des liens familiaux, amicaux, régionaux, ethniques ou raciaux. Nous ne devons pas non plus céder à la corruption ou aux pressions diverses susceptibles de nous amener à bafouer le droit des autres, à disculper les coupables ou à condamner les innocents. Dieu ne laissera pas impuni de telles actions injustes. Le mal doit être condamné et le bien récompensé. Le pécheur doit être aimé mais le péché mérite une vigoureuse condamnation. Tout le monde doit être au même pied d’égalité devant la loi et la loi elle-même doit être juste.

4) La bonté et la justice de Dieu devraient nous amener rémunérer justement les employés. Le salaire des ouvriers doit être conforme aux efforts qu’ils déploient et à leurs qualifications. Le code de travail doit être respecté. Les employés doivent être traités dignement.

5) La justice et la bonté de Dieu doivent nous amener à faire preuve de sagesse dans l’utilisation des biens matériels et de la nature que Dieu met à notre disposition. Nous devons protéger l’environnement et songer au bien-être des générations futures. Un proverbe africain dit que «La terre ne nous a pas été léguée par nos parents ; elle nous est prêtée par nos enfants.» Vivons le présent avec un œil sur le futur.

6) La justice et la bonté de Dieu devraient influencer les décisions au niveau des grandes organisations internationales et des différents pays. Il n’est pas normal que l’exploitation de l’homme par l’homme soit institutionnalisée, que les riches continuent à enfoncer les pauvres dans la misère, que certains pays interdisent aux adeptes d’une religion donnée d’implanter des lieux de culte sur leur territoire alors qu’ils sont très actifs dans l’implantation des centres religieux dans d’autres pays du monde, ou qu’une poignée de personnes imposent l’enseignement de leurs orientations sexuelles insolites dans les écoles publiques la majorité des populations (qui soutiennent la conception traditionnelle du mariage) envoient leurs enfants etc. Décidemment, notre monde est un grand chantier éthique.

7) La bonté et la justice divines devraient enfin nous pousser à être actifs dans le renforcement et la défense des droits et des libertés humaines tout en évitant d’encourager le mal et de tomber dans le piège du péché. En cela, Michée 6 :8 peut nous guider. Le Seigneur y déclare : « On te l’a enseigné, ô homme, ce qui est bien et ce que l’Eternel attend de toi: c’est que tu te conduises avec droiture, que tu prennes plaisir à témoigner de la bonté et qu’avec vigilance tu vives pour ton Dieu.» (La Bible du Semeur).

Dieu est bon et juste. Nous aussi, soyons bons et justes dans tous les aspects de nos pensées et de nos actions en puisant notre force dans sa divine puissance.

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2009.

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