Il faut qu’il y ait des guerres et des bruits de guerre
Mais ne soyons pas encrassés par des pensées impures
Ce n’est que le début de notre combat
Il faut qu’il y ait des faux prophètes
Des gens qui cherchent à nous séduire et détourner
Ce n’est qu’une opportunité de résistance de notre foi
Il faut qu’il y ait des persécutions contre nous
Même nos proches nous rejetteront
Ce n’est qu’une consécration de notre foi
Il faut sortir de la vie du monde
Il nous discerner notre compagnie
Ce n’est que pour éviter tout compromis
Partout on crie souffrance
Toute la méchanceté humaine est au vu de tous
Ce n’est qu’un signe de témoignage
Un jugement s’abattra sur cette génération
Aucun ne pourra échapper à sa rétribution
Mais c’est l’attente de récompense qui nous anime
Imprégnons-nous de la Parole de Dieu
Que l’impact de notre vie sur le monde
Soit le signe de notre victoire acquise
Oublions ce qui nous a fait souffrir
Portons nos regards au-delà de nos limites
Là Jésus nous montre les bienfaits d’une foi éprouvée
Toute circonstance est une occasion en or
Pour donner aux autres ton plus grand don
Leur faire connaitre l’amour de Dieu en toi
Poème écrit et soumis par Alliance Fidèle ABELEGUE – Etudiant à l’Institut Universitaire de Développement International (IUDI) et à l’Université de Yaoundé I
Moralité : Il ne faut pas minimiser les petits commencements.
Commentaire à la lumière de la Bible
La vie est faite de paradoxes. Les éléments les plus insignifiants de l’existence semblent produire des résultats qui défient la logique humaine. Cela mérite une réflexion approfondie. C’est un peu à cela que nous invitent les Kabyles à travers ce proverbe à priori simpliste mais combien riche et profond.
En effet, les êtres humains sont tellement fascinés par la grandeur et le nombre qu’ils passent facilement à coté d’une mine de trésors, d’un talent extraordinaire ou d’une entreprise prometteuse, oubliant parfois au passage que ce sont les gouttelettes d’eau qui font la rivière.
En fait, ce proverbe nous invite à faire preuve de beaucoup plus de discernement et de patience avant de classer une personne ou une œuvre qui semble être vouée à l’échec.
A examiner de près le ministère terrestre du Seigneur Jésus-Christ, rien ne présageait l’impact actuel du christianisme sur notre planète. Il est venu au monde dans la plus parfaite modestie. Il est né dans une famille si pauvre qu’elle ne pouvait offrir que deux pigeons le jour de sa présentation au temple (Luc 2 :21-40). Il a vécu dans la pauvreté. Il n’avait pas de maison (Matthieu 8 :20 ; Luc 9 :58). Il vivait de la charité de quelques femmes de bonne volonté (Luc 8 :3). Il a connu la faim, la soif, les larmes, la douleur, l’humiliation, le rejet et l’adversité. Au soir de son ministère terrestre, l’apôtre Pierre, l’un de ses meilleurs disciples, l’a renié trois fois de suite. Un second, Judas, l’a trahi pour quelques pièces d’argent. Les autres ont fui et l’ont abandonné aux mains de ses ennemis qui l’ont maltraité, défiguré et crucifié. Apparemment, le début de l’aventure chrétienne était le pire des échecs. Mais, l’histoire ne s’arrête pas là. Christ est ressuscité (Matthieu 28, Marc 16, Luc 24, Jean 20, 1 Corinthiens 15). Le Saint-Esprit est descendu sur les 120 disciples réunis dans la chambre haute (Actes 2) et la Bonne Nouvelle du salut gratuit pour quiconque regrette ses péchés et croit en Jésus-Christ a fait son chemin jusqu’à nous en dépit des souffrances et des persécutions. Aujourd’hui, plus de deux milliards de personnes sur terre se veulent chrétiennes. La semence de l’Evangile a fait son travail et ses fruits se multiplieront encore davantage jusqu’au retour de notre Seigneur Jésus-Christ qui se déroulera très bientôt. En attendant cet évènement glorieux, soyons assez sages pour ne pas négliger les petits commencements ni mépriser les modestes efforts de nos semblables, surtout de ceux d’entre eux qui sont des frères et sœurs dans la foi. Ne nous décourageons pas non plus si nous n’avons pas encore atteint les résultats escomptés dans notre vie ou dans notre ministère. Soyons fidèles et patients et laissons le Seigneur se glorifier à travers des résultats dignes de sa divine intervention dans nos humbles initiatives humaines.
« Kome lalachewar mutum ba shi rasa rana tasa. » (Proverbe hausa)
Quelle que soit la gravité de la déchéance d’une personne, elle n’a pas encore perdu son jour. (Proverbe hausa)
« However great the undoing of a man [or woman] he [or she] hasn’t lost his [or her] day. (Hausa Proverb)
Moralité: Même après avoir échoué lamentablement, l’on peut toujours se ressaisir et réussir.
Source : C.E.J. Whitting Hausa & Fulani Proverbs (Lagos, The Government Printer, 1940)
Commentaire à la lumière de la Bible
La déchéance est démoralisante et l’échec est amer. Une personne humiliée, dégradée, ou considérée comme incapable à cause d’un échec cuisant peut facilement basculer dans le découragement voire le désespoir. Les Hausa le savent bien. Voilà pourquoi ils proposent ce proverbe rempli d’espoir et d’encouragement. Un échec n’est pas la fin du monde. Une déchéance peut préparer la voie à une gloire plus éclatante.
Le monde est rempli de personnes qui ont échoué plusieurs fois et à qui l’on a parfois dit haut et fort qu’elles ne réussiraient jamais mais qui ont prouvé le contraire à force de persévérer. Une lecture attentive de la biographie de Abraham Lincoln, Walt Disney, Henry Ford, Soichiro Honda, Bill Gates, Albert Einstein, Steve Jobs, Michael Jordan, Nelson Mandela, Oprah Winfrey – pour ne citer que ceux-là – démontre à suffisance que le parcours des personnes célèbres n’est pas étranger aux rejets, mépris et échecs.
La Bible nous offre aussi des exemples de personnes qui ont lamentablement échoué dans un premier temps mais qui se sont ressaisies et ont pu terminer leur vie sur une note très honorable. Prenons deux cas :
1)L’apôtre Pierre, malgré toutes ses belles promesses (Marc 14 :29), a renié le Seigneur trois fois de suite (Marc 14 :66-71). Toutefois, après s’être repenti, le Seigneur l’a restauré (Jean 21 :15-19) et l’a puissamment utilisé pour l’édification de son Eglise et l’avancement de son règne comme nous le voyons dans le livre des Actes et dans les deux épitres qui portent son nom.
2)Le jeune Jean Marc a aussi échoué au départ. Il a fui le champ missionnaire en Pamphylie (Actes 15 :38) et Paul se sépara de son compagnon Barnabas parce qu’il estimait que ce jeune homme était indigne de se joindre de nouveau à eux pour un second voyage missionnaire. Mais Barnabas, voyant le potentiel qu’il y avait en lui, lui donna une seconde chance. Le résultat fut admirable. Paul lui-même l’attesta en Philémon v. 24 ; Colossiens 4 :10 et 2 Timothée 4 :11. C’est ce jeune homme qui devint l’auteur (sous l’inspiration du Saint-Esprit) de l’évangile selon Marc et que l’histoire de l’Eglise présente comme étant l’apôtre de l’Egypte.
Ces deux exemples bibliques suffisent pour illustrer la vérité selon laquelle l’on peut réussir même après un ou plusieurs échecs. D’autres textes bibliques, comme 1 Samuel 2:8 et Psaume 113:7-9, abondent dans le meme sens. Mary Pickord a vu juste en disant : « Ce que l’on appelle échec n’est pas la chute, mais le fait de rester à terre. » Avez-vous chuté dans un ou plusieurs domaines de votre vie ? Ne restez pas à terre. Relevez-vous en vous appuyant sur le Seigneur car, tant que vous respirez, vous pouvez réussir.
« La saison sèche n’est pas égoïste. » (Proverbe Mafa)
« Dry season is not stingy. » (Mafa proverb)
Signification: Celui ou celle qui travaille bien pendant la saison pluvieuse peut espérer une bonne récolte en saison sèche.
Parallélisme biblique
Nous avons voulu profiter de notre séjour au Cameroun pendant cet été pour élargir notre recueil de proverbes du terroir. L’aventure n’était pas très fructueuse mais nous avons appris une excellente leçon : les proverbes se recueillent mieux en écoutant les gens parler dans leur langue. Aussi avons-nous beaucoup appris en écoutant les gens.
Un jour, nous étions en train de dialoguer avec un jeune professeur de lycée au sujet de son désir de poursuivre ses études doctorales à distance au sein de l’Université Francophone de Développement International et de son espoir de financer ses études avec le fruit de la vente de ses produits agricoles. En parlant, il cita ce proverbe mafa : « La saison sèche n’est pas égoïste. » Il voulait traduire par là la confiance que Dieu bénira ses efforts et lui donnera de jouir des fruits de son dur labeur.
En l’écoutant, les paroles de 1 Corinthiens 15 :58 me sont venues à l’esprit: « C’est pourquoi, mes chers frères, soyez fermes, ne vous laissez pas ébranler, travaillez sans relâche pour le Seigneur, sachant que la peine que vous vous donnez au service du Seigneur n’est jamais inutile.” (La Bible du Semeur). En effet Dieu n’est pas injuste pour oublier ce que nous faisons pour l’amour du prochain, l’avancement de son règne et la gloire son saint nom. Voilà pourquoi il est écrit dans Apocalypse 14:13: “Puis j’entendis une voix venant du ciel me dire: – Ecris: Heureux, dès à présent, ceux qui meurent unis au Seigneur. Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de toute la peine qu’ils ont prise, et ils seront récompensés pour leurs œuvres.” (La Bible du Semeur).
A la lumière de ces deux textes bibliques, le proverbe mafa m’a tout de suite fait penser à deux applications spirituelles :
1) Nous devons travailler durement pendant notre pèlerinage terrestre. C’est notre saison pluvieuse. Nous n’avons qu’une seule vie sur cette terre et après la mort vient la saison sèche qui correspond à l’heure de la reddition des comptes, de la vraie moisson.
2) Ceux et celles qui travaillent bien, et bâtissent leurs œuvres sur le solide fondement de la foi en Jésus-Christ, ne maqueront pas leurs récompenses. Cela devrait être suffisant pour nous encourager à persévérer dans l’œuvre du Seigneur même quand nous nous butons aux incompréhensions, à l’adversité, au découragement, à l’ingratitude et même parfois à l’opposition de nos prochains, voire de nos plus proches collaborateurs.
Daigne le Seigneur nous accorder la sagesse et la force de semer abondamment et de travailler dans son champ avec diligence car une très belle moisson est en vue dans un contexte de joie éternelle!
La récente victoire de l’équipe zambienne à la coupe d’Afrique des nations fait braquer les regards sur la Zambie. Ce pays d’Afrique australe regorge de talents très remarquables. Il dispose également de nombreuses ressources sous exploitées. Nous nous intéressons ici aux proverbes. Celui qui retient notre attention en ce moment porte sur un aspect important de la vie : il faut beaucoup de volonté et de persévérance pour aider ses semblables.
Très souvent, l’aide que l’on voudrait apporter aux autres ou le bien que l’on voudrait faire n’est pas applaudi au début. Au contraire, il semble y avoir de la résistance, de l’incompréhension ou des appréhensions. Cela peut facilement décourager le bienfaiteur ou la bienfaitrice si au départ la motivation n’est pas sincère, noble, et désintéressée. Pour vaincre le découragement, la sagesse zambienne nous invite à considérer plutôt le résultat final de notre action, car très souvent, c’est à la fin que les gens remarquent le bien-fondé du soutien apporté, l’utilité de l’aide ou du travail abattu.
Dans ce domaine, le Seigneur Jésus Christ nous laisse un excellent exemple. La lecture des quatre évangiles nous livre d’amples détails sur les difficultés, les moqueries et l’opposition dont il a fait face. Pourtant, il est venu sur terre dans le but de sauver une humanité perdue et sans espoir. Ce n’est pourtant qu’après sa mort et sa résurrection que les yeux de nombreuses personnes se sont ouverts, entrainant de ce fait leur conversion et leur gratitude. Aujourd’hui, la communauté chrétienne, à travers le monde, loue le Seigneur pour le salut et pour ses nombreux bienfaits.
Justement, dans cet élan de gratitude, engageons-nous à l’honorer en marchant sur ses traces, en nous mettant sincèrement au service de nos prochains, et en faisant ce qui est juste à la lumière de la Bible. Bravons les murs d’ingratitude, de préjugés, et de railleries. Comme le dit si bien la Bible dans Galates 6 :9 « Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement. Car si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons au bon moment. (La Bible du Semeur). Le dernier verset du quinzième chapitre de la première épître de Paul aux Corinthiens abonde dans le même sens. Sachons donc persévérer dans de bonnes œuvres.
« Tu ne dois pas demander du miel et te contenter de l’eau. » (Proverbe ga du Ghana).
“You must not solicit for honey and then accept water instead.” (Ga Proverb of Ghana).
Explication: « Le miel est vraiment différent de l’eau et coûte plus cher. Ainsi, si tu as besoin du miel mais te contentes de l’eau, c’est une preuve que tu ne sais pas ce que tu cherches.”
Sens : Il faut être endurant et persévérant pour obtenir ce dont on a vraiment besoin.
Source: Joshua N. Kudajie Ga and Dangme Proverbs for Preaching and Teaching (Accra: Asempa Publishers, 1996) p. 43.
Parallélisme biblique
Les six premières semaines de l’année en cours sont déterminantes pour l’accomplissement des objectifs qu’on s’est assignés. Malheureusement, un très grand nombre de personnes se découragent dès la fin de la première semaine et repartent à leur ancien style de vie qu’elles ont pourtant voulu changer avec l’avènement de la nouvelle année. Nous ne devons en aucun cas être de leur nombre si nous voulons progresser, atteindre nos objectifs ou réussir. C’est exactement le message que nous livrent les Ga du Ghana.
Les Ga disent que celui ou celle qui demande du miel ne doit pas être satisfait tant qu’il n’a pas obtenu ce qu’il ou elle cherche. L’eau est bonne, elle est essentielle pour la vie, mais si l’objectif est d’obtenir du miel, elle perd automatiquement sa valeur. Voilà une belle leçon de persévérance.
La persévérance est aussi l’un des grands conseils que Dieu donne à l’humanité. La Bible en parle abondamment. Citons, en guise d’illustrations, quelques textes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Dans l’Ancien Testament, Job a enduré des souffrances indescriptibles, mais il a persévéré dans la foi, il n’a pas rejeté Dieu. A la fin de la série d’épreuves subies avec une patiente inébranlable, Dieu a comblé Job de grandes bénédictions (Job 42 :10-17). Les Israélites ont fait plusieurs fois le tour de la ville de la ville de Jéricho sur instruction de l’Eternel. Ils pouvaient s’arrêter après le deuxième ou le troisième jour sous prétexte que la stratégie militaire était l’une des plus insolites et ne saurait en aucun cas produire le résultat escompté. Mais ils ont plutôt opté pour l’obéissance et la persévérance. Ils avient fait un tour de la cité de Jéricho par jour pendant les six premiers jours (sans faire du bruit) et sept fois le tour la ville au septième jour. Et, le septième jour, au septième tour, pas avant ni après, les murs de Jéricho s’étaient effectivement effondrés comme Dieu l’avait promis. Quelle belle leçon de persévérance qui paie ! Cela nous rappelle l’histoire de la guérison de Naaman qui devait se plonger sept fois dans le Jourdain afin d’être guéri de sa lèpre. Ce n’est qu’après la septième plongée que la lèpre disparut (2 Rois 5 :1-19). De nombreux autres personnages de l’Ancien Testament ont persévéré en dépit des moqueries, des adversités et ont pu faire de grandes réalisations pour la gloire du Seigneur. On pourrait mentionner Noé, Jacob, Elie, Daniel, Néhémie, Mardochée et bien d’autres encore.
Le Nouveau Testament regorge aussi de textes qui traitent de la persévérance. L’un des textes classiques est la parabole du juge inique (Luc 18 :1-8). La veuve était en face d’un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait personne; mais elle était rentrée dans ses droits sur la seule base de sa persévérance. L’exemple de cette veuve est si frappant que le Seigneur s’en sert pour encourager ses disciples à persévérer dans la prière. Combien de fois avons-nous vu des frères et des sœurs et en Christ prier une, deux ou trois fois pour un sujet et se croiser ensuite les bras avec la ferme conviction que Dieu n’exaucera jamais leur prière ? Pourtant, les deux derniers versets du passage biblique que nous venons de mentionner disent : « Alors, pouvez-vous supposer que Dieu ne défendra pas le droit de ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit, et qu’il tardera à leur venir en aide? Moi je vous dis qu’il défendra leur droit promptement. Seulement, lorsque le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre? » Luc 18 :7-8, La Bible du Semeur). Le Seigneur, qui a fait de belles promesses d’exaucement dans Matthieu 7 :7-11, a la volonté et les moyens de les honorer. Si rien ne se passe, c’est soit parce quelque chose doit être réglé de notre côté (Esaïe 59 :1-15 ; Jacques 4 :1-10), soit parce que nous ne persévérons pas. Tous ceux et celles qui persévèrent dans la prière et dont les prières sont conformes à la volonté divine finissent par obtenir les exaucements escomptés. Seulement, ceux qui marchent avec le Seigneur savent aussi que parfois Dieu peut dire « non » (Exemple de la réponse du Seigneur à son serviteur Paul en 2 Corinthiens 12 :8-10) ou « attend un peu » (Exemple de la résurrection de Lazare en Jean 11 :1-44).Cependant, chaque fois qu’il le fait, c’est toujours pour notre bien (Romains 8 :28).
Détachons maintenant notre regard de la prière pour considérer d’autres domaines dans lesquelles la Bible nous invite à persévérer. En effet, Dieu nous donne des exemples et des recommandations dans le but de nous encourager à persévérer dans la lecture de sa Parole (Josué 1 :8 ; Psaume 1 :1-6 ; Jacques 1 :23-25 ; 1 Timothée 4 :13,16), dans l’enseignement (Actes 2 :42 ; 2 Timothée 3 :14-16), dans la communion fraternelle qui inclut l’amour fraternel (Actes 2 :42 ; 1 Corinthiens 12 :12-17 ; Hébreux 13 :1), dans le combat spirituel (Ephésiens 6 :10-13 ; Hébreux 10 :36 et 12 :1-3), dans les épreuves ( Daniel 6 :20 ; 2 Thessaloniciens 1 :4), et dans les bonnes œuvres (1 Corinthiens 15 :58 ; 2 Thessaloniciens 3 :13). Dieu ne se contente pas de recommander la persévérance. Il sait aussi la récompenser car d’une part ceux et celles qui persévèrent obtiennent la réalisation de promesses divines dès ici bas (Hébreux 6 :11-12 :15), et d’autres part des récompenses les attendent au ciel (2 Timothée 4 :7-8 ; Jacques 1 :12 et Apocalypse 2 :10).
La persévérance est donc une clé essentielle de succès dans la vie. L’écrivain anglais Samuel Johnson (1709-1784) l’a bien perçu quand il a écrit: « Peu de choses sont impossibles à qui est assidu et compétent… Les grandes œuvres jaillissent non de la force mais de la persévérance. » John Calvin Coolidge, Jr. (1872 –1933), le 30e président des États-Unis, est allé un peu plus loin en affirmant :
« Rien au monde ne peut remplacer la persévérance.
Ni le talent – les hommes talentueux qui n’ont pas réussi sont légion.
Ni le génie – les histoires de génies méconnus sont quasi proverbiales.
Seules la persévérance et la détermination sont toutes puissantes. »
Sans élever la persévérance au rang du Dieu Tout-Puissant (car nous ne pensons pas que le Président Coolidge soit allé jusqu’à ce niveau dans sa pensée étant donné qu’il était chrétien), nous voulons affirmer avec lui qu’elle ouvre des portes que ni le talent, ni l’intelligence, ni les positions sociales ne peuvent ouvrir.
A partir de cette année 2010 et jusqu’au terme de notre pèlerinage terrestre, sachons persévérer. Bien entendu, il ne s’agit pas de persévérer dans le mal, la médiocrité et la sottise. Nous devons plutôt persévérer dans l’accomplissement des objectifs nobles et conformes à la volonté de Dieu. Persévérons dans tout ce qui contribue à renforcer notre amour pour Dieu et pour nos prochains. Bravons les obstacles et les moqueries. Soyons disciplinés et méthodiques. Visons toujours plus haut et ne nous contentons pas de maigres résultats tant que nous n’avons pas atteint nos vrais objectifs.