5
Avr
Posted by bongoyok in action, Africa, African contributions, Afrique, cameroun, Christian life, christianisme, Christians, contributions africaines, Coronavirus, courage, etudes africaines, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, louange, spiritualite. Tagged: foi, le Chantre de Jesus-Christ, Paix, tiens ferme. ne tremble pas. Laisser un commentaire
Encouragement au cœur de la « tempête ».
Chrétien, ne tremble pas. Jésus est là. Tiens ferme dans ta foi.
WordPress:
J’aime chargement…
19
Mar
Posted by bongoyok in action, adages, African contributions, African proverb of the week, perdition. Tagged: Afrique, benediction, bonne direction, bouche, Cameroun, certitude, chercher, coeur, contributions africaines, demander, Dieu, foi, humilite, Kεnyaŋ, Matthieu 7:7-11, moussa bongoyok, perdition, perte, promesse, rues, sagesse, secours, sincere, South West Cameroon, trouver. Laisser un commentaire
“Mmu nε nnyu apu nεm mbi.” (proverbe Kεnyaŋ)
Celui/celle qui a une bouche ne se perd pas. (proverbe Kεnyaŋ)
A person with a mouth does not miss his/way. (Kεnyaŋ proverb, South West Cameroon)
Signification: Qui cherche trouve.
Parallélisme biblique
Les visiteurs qui vont en Afrique pour la première fois se demandent certainement comment les autochtones font pour s’orienter dans des localités où les rues ne sont ni identifiées ni numérotées. C’est pourtant si simple répondent les Kεnyaŋ: celui ou celle qui a une bouche ne se perd pas car elle saura faire connaitre son besoin et être orientée vers la bonne direction.
La parole est une clé. Mais pour l’utiliser efficacement, dans ce contexte, il faut faire preuve d’humilité et de discernement. L’humilité est nécessaire car il ne sert à rien de faire semblant de savoir où l’on va pour finir par s’égarer avec tout le risque que cela comporte. Mais le discernement est aussi utile car il faut savoir qui interroger et de quelle manière le faire. Du coup, le proverbe nous plonge dans un univers qui transcende la simple demande de renseignements.
La vie est un long voyage en terre inconnue dont les rues et les régions sont mystérieuses. Pour aller dans la bonne direction, il faut savoir s’adresser au Dieu Créateur. Lui seul en détient tous les secrets. Heureusement, il n’est pas seulement le mieux placé pour répondre à nos questions mais il est aussi et surtout toujours disposé à voler à notre secours quand nous lui en exprimons le besoin avec un cœur sincère. N’est-il pas écrit en Matthieu 7 :7-11 (la Bible du Semeur) : « Demandez, et vous recevrez; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit; celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Qui de vous donnera un caillou à son fils quand celui-ci lui demande du pain? Ou bien, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père céleste donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. »
Cette promesse devrait nous encourager à sortir de notre état de perdition, de doute, de tergiversation afin de nous engager résolument sur la voie de bénédiction, de la foi et de la certitude. Les directives humaines nous enfoncent souvent dans la confusion. Ayons la sagesse d’aller à la source. Dieu peut et veut nous guider si nous nous approchons de lui avec un cœur sincère. La balle est donc dans notre camp. Qu’allons-nous en faire ?
Moussa Bongoyok
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2015.
WordPress:
J’aime chargement…
19
Avr
Posted by bongoyok in Foi, mission holistique, poeme, spiritualite, vie chretienne. Tagged: Christianisme, dimanche de la resurrection, fete de paques, foi, force, joie, miracle, vie apres la mort. Laisser un commentaire
Christ est ressuscité
en gloire, en dignité.
O ! que toute la terre
chante haut sans se taire !
Christ est ressuscité.
Vive la liberté !
Les chaînes sont brisées.
La haine est méprisée.
Christ a vaincu la mort
pourtant si terrifiante
Christ a vaincu la mort;
elle n’est plus que fiente.
Christ a vaincu Satan
et je suis bien content.
Jadis plein de hardiesse,
il n’est plus que faiblesse.
Christ est ressuscité.
Je suis en sûreté.
Qui me fera la guerre ?
Christ est Roi de la terre.
Tout genou fléchira,
et tout être dira,
que christ est le seul Maître
des objets et des êtres.
Et quand viendra la fin,
de ce monde enfin,
je serai dans sa gloire
chantant haut la victoire.
Tiré de Moussa Bongoyok Joyeux malgre la crise (Pasadena,CA: Trinity Press, 2002) p. 29.
(c)Copyright, Moussa Bongoyok, 2002.
WordPress:
J’aime chargement…
3
Mar
Posted by bongoyok in Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, Kenya, opprimes. Tagged: adage, aigle, air parfume, air pur, Alfred de Vigny, annees 1970, beaute, Cameroon, Cameroun, circonstances de la vie, cris, cris de detresse, demunis, Dieu, epervier, esperance, espoir, etrangers, faibles, faucon, foi, Francophone University of International Development, FUID, Hassan O. Ali, hommes, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, Jesus, la paix de Dieu, Mafa, mofa, montagne zhele, Monts Mandara, moussa bongoyok, nature, orphelins, Paul et Silas, pauvres, Philippiens 4:6-7, poule, poulet, poussin, priere, proverbe, Psaume 50:15, refugies, REMEAF, roses, sagesse, Saint Esprit, sans papiers, Soulede, traumatisme, veuves, village, zone rurale. 1 commentaire
“Dua la kuku halimpati mwewe”
“A chicken’s prayer doesn’t affect a hawk”
“La prière d’un poulet n’affecte pas un faucon”
(proverbe Swahili, Kenya)
Signification: “Ce dicton est normalement utilisé pour se référer à l’impuissance des opprimés face à leurs oppresseurs. Si les prières des victimes avaient un effet quelconque sur leurs agresseurs, alors certainement l’oppression finirait. Mais cela ne semble pas être le cas.”
Parallélisme biblique
Quoique je sois né en ville, j’ai passé une bonne partie de mon enfance en campagne. Je garde de très bons souvenirs de la simplicité et de la beauté de la vie en zone rurale. Mais, si la vie au village était généralement belle, elle était cependant loin d’être tapissée de pétales de roses. Un jour, à la fin des années 1970, alors que je savourais l’air pur et parfumé des hauteurs du village de Soulédé (Extrême-Nord, Cameroun), je me souviendrais toujours du traumatisme qui a déchiré mon cœur d’enfant lorsque pour la première fois un épervier est venu arracher brutalement un poussin qui était dans la cour de notre maison et juste à côté de moi. Ni les efforts de la mère poule, ni mes gesticulations, ni les cris stridents des voisins, n’ont pu sauver la malheureuse victime. C’était si brusque et si violent que cela est resté gravé dans mon esprit.
C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’examine ce proverbe swahili du Kenya. En effet, un poussin est sans défense face au poids, à l’agilité, à la rapidité, et aux puissantes serres du faucon. Sa tentative de fuite et ses cris – qu’on peut assimiler à des prières dans le contexte de cet adage – ne peuvent apparemment rien changer. Bien entendu, l’image utilisée ici va au-delà de la vulnérabilité des animaux de la basse-cour pour pénétrer dans la profondeur des réalités existentielles. L’histoire de l’humanité est jalonnée d’oppression tantôt brutale, tantôt habilement déguisée mais non moins dévastatrice. Face aux individus, aux multinationales ou aux grandes puissances de ce monde, les plus faibles semblent être abandonnés à leur triste sort tels des poussins solidement retenus par les serres d’un faucon. Parfois, pour emprunter les termes d’Alfred de Vigny dans Les destinées et plus précisément dans son poème intitulé « Le mont des oliviers », nos prières semblent être vaines car l’on a l’impression que « le ciel reste noir, et Dieu ne répond pas».
Pourtant la réalité spirituelle est loin du tableau alarmiste qui nous est peint ici. La Bible dit que Dieu est le père des orphelins, le défenseur des veuves (Psaume 68 :5). Il rend justice aux opprimés, aux étrangers, aux pauvres et aux faibles (Exode 22 :20-23, Psaume 146 :7-9, Esaïe 3 : 13-26, tout le livre d’Amos, etc.). Il a entendu les cris des Israélites qui ployaient sous le joug de l’oppression en Egypte (Exode 3 :7-10). Même quand ces derniers péchaient et tombaient sous le coup du jugement divin, chaque fois qu’ils criaient à lui et se repentaient sincèrement, Dieu les délivrait des mains de leurs oppresseurs (voir tout le livre des Juges). Il est écrit dans Psaume 50 :14-15: “Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, et accomplis tes vœux envers le Très Haut. Et invoque-moi au jour de la détresse; je te délivrerai, et tu me glorifieras (La Bible Segond) .” C’est Dieu qui brisa les chaînes de Paul et Silas et ébranlé les murs de la prison où ils étaient injustement enfermés ? (Actes 16). C’est encore lui qui a dit dans Philippiens 4 :6-7 : “Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ (La Bible du Semeur).”
Quelles que soient les circonstances de la vie ou les oppressions physiques, morales, psychologiques, sociales, politiques, économiques, ou spirituelles, il est bon de savoir que le Dieu qui a libéré les victimes de l’oppression égyptienne est le même. Il y a de l’espoir pour quiconque implore son secours avec humilité et sincérité de cœur.
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014
WordPress:
J’aime chargement…