Posts Tagged ‘Saint Esprit’
3 Mar
DIEU EST LE DEFENSEUR DES OPPRIMES
Posted by bongoyok in Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, Kenya, opprimes. Tagged: adage, aigle, air parfume, air pur, Alfred de Vigny, annees 1970, beaute, Cameroon, Cameroun, circonstances de la vie, cris, cris de detresse, demunis, Dieu, epervier, esperance, espoir, etrangers, faibles, faucon, foi, Francophone University of International Development, FUID, Hassan O. Ali, hommes, Institut Universitaire de Développement International, IUDI, Jesus, la paix de Dieu, Mafa, mofa, montagne zhele, Monts Mandara, moussa bongoyok, nature, orphelins, Paul et Silas, pauvres, Philippiens 4:6-7, poule, poulet, poussin, priere, proverbe, Psaume 50:15, refugies, REMEAF, roses, sagesse, Saint Esprit, sans papiers, Soulede, traumatisme, veuves, village, zone rurale. Laisser un commentaire
15 Déc
NE COMMETTEZ PAS DEUX FOIS LA MEME FAUTE
Posted by bongoyok in Africa, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, education, ethique, Ewondo, foret, nature humaine, proverbe africain de la semaine, prudence, sagesse, spiritualite, vie chretienne, vie courante, vie sociale. Tagged: 1 Jean 1:8-9, 2 Pierre 2:12, adultere, beauté édénique, Beche Emmanuel, Cameroon, Cameroun, chien, Colossiens 3:1-25, contributions africaines, discipline, egarement, errare humanum, erreur, force, Francophone University of International Development, FUID, Jean 8:1-11, moussa bongoyok, pardonner, Paul, Philippiens 4:13, proverbe ewondo, proverbes 26:11, REMEAF, Saint Esprit, sanctification, Seigneur, Ting ele biyon bi fey afan ndzang, UFDI, Universite Francophone de Developpement International, vomi. 4 commentaires
“Ting elé biyon bi fey afan ndzang.” (Proverbe ewondo)
“Si tu te retrouves deux fois sous le même tronc d’arbre en forêt, tu es égaré.” (proverb ewondo)
“As you go through the forest, if you find yourself under the same tree twice, you are lost” (Ewondo Proverb)
Signification: Celui qui commet deux fois la même faute, manque de sagesse.
(Proverbe recueilli par le Dr Emmanuel BECHE pour le compte de l’Université Francophone de Développement International)
Parallélisme biblique
Les Ewondo vivent dans un cadre naturel particulièrement béni. La générosité de la pluviométrie, la douceur du climat, la densité et la beauté édénique de la végétation, sont de nature à faire rêver au moins la moitié des habitants de notre planète. Chaque Ewondo doit normalement se lever chaque matin avec un chant de louange dans le cœur à la gloire du Créateur. Mais, toute médaille a son revers. La forêt, quoique fascinante, peut aussi dévorer comme un ogre celui ou celle qui s’y aventure sans en maîtriser les rouages. Il est facile de s’y perdre. Voilà qui donne tout son sens à notre proverbe : “Si tu te retrouves deux fois sous le même tronc d’arbre en forêt, tu es égaré.”
Cette parole de sagesse semble être effrontément simpliste, mais en réalité elle est très profonde. Au-delà de la forêt avec ses gros arbres et ses sentiers quasi inexistants, elle nous parle de la vie avec ses multiples défis. La densité de notre existence et la complexité de la nature humaine nous plongent facilement dans l’univers des défaillances et des fautes. Commettre une erreur, même pour la première fois, est souvent lourde de conséquences; mais cela peut facilement se comprendre. Commettre la même erreur une seconde fois, c’est vraiment faire preuve d’un manque flagrant de sagesse. Cela nous rappelle une expression latine:« L’erreur est humaine, persévérer dans l’erreur est diabolique » (Errare humanum est, perseverare diabolicum). En somme, les Ewondo nous invitent à prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour, autant que faire se peut, ne pas commettre deux fois la même faute.
C’est justement ce que la Bible semble communiquer à travers le récit de la femme prise en flagrant délit d’adultère en Jean 8 :1-11. Elle n’a pas été lapidée comme le souhaitaient ses accusateurs. Toutefois, le Seigneur ne s’est pas contenté de lui pardonner ; il a tout de suite ajouté « Va, et ne pèche plus ». En effet, il aurait été insensé pour cette femme de continuer à vivre dans l’adultère après avoir échappé de justesse à une mort aussi honteuse que douloureuse. Ce serait, pour emprunter une expression biblique, comme « un chien qui retourne à ce qu’il a vomi » (Proverbes 26 :11 2 Pierre 2 :22). Dieu est prêt à nous pardonner nos péchés si nous venons à lui avec un cœur repentant (1 Jean 1 :8-9). Mais il veut que désormais nous marchions en nouveauté de vie, sur la voie de la sanctification (Colossiens 3 :1-25). Et si nous manquons de force ou de sagesse, il est prêt à voler à notre secours par la puissance de son Saint-Esprit. C’est ainsi que Paul pouvait dire en Philippiens 4 :13, « je peux tout, grâce à celui qui me fortifie » (La Bible du Semeur).
Dans la vie courante comme dans notre relation avec Dieu, apprenons à tirer des leçons de nos fautes. Réfléchissons sur les causes profondes de chaque faute commise. Demandons pardon à Dieu et aux prochains offensés. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour ne plus retomber dans la même erreur tout en demandant constamment au Seigneur de bien vouloir nous accorder la force, la sagesse et la discipline nécessaires.
© Copyright 2013 by Moussa Bongoyok.
19 Juil
CONSEILS ET CONSEILLERS
Posted by bongoyok in communication, education, famille, mission holistique, proverbe africain de la semaine, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, theologie, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: advice, advisors, conseillers, conseils, contributions africaines, Extreme-Nord Cameroun, HOMIN, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, Koza, mafa proverb, Mayo Tsanaga, Mbardam, Mbouzao, Mokolo, moussa bongoyok, n'gelegedma mafahai, proverbe africain de la semaine, proverbe mafa, Rekabites, Saint Esprit, Soulede. 2 commentaires
« Ndo a da nzi auda genè a n’da ngredakinè maya ɗè ? » (N’gèlègèdma mafahai)
« Est-ce que les gens vont toujours rester dehors pour vous apprendre à être sages ? » (Proverbe mafa)
« Will people always remain outside in order to teach you to be wise? » (Mafa proverb)
Signification: Il faut apprendre à être sage pour être une personne prompte à réagir face aux situations délicates. Les bons conseillers ne seront pas toujours disponibles.
Source : Proverbe envoyé par Hodekwem Keufkeuf Richard, missionnaire (Cameroun).
Parallélisme biblique
Les parents Mafa ne se contentent pas de donner des conseils à leurs enfants. Ils veulent les amener à intérioriser les conseils et à s’en servir en temps opportun sans qu’on ait besoin de les répéter. Mieux encore, ils veulent les amener à développer une philosophie de la vie qui les guidera vers de bonnes décisions même si personne n’est autour d’eux pour les orienter. C’est ainsi qu’ils ne cachent pas leur mécontentement quand un enfant oublie les conseils, commet toujours les mêmes erreurs, ou retombe souvent dans les mêmes pièges. Devant une telle situation, il n’est pas rare de les entendre dire avec indignation: « Est-ce que les gens vont toujours rester dehors pour vous apprendre à être sages ? » Sous-entendu, est-ce que les parents seront toujours vivants pour vous donner des conseils ou pour vous guider sur la voie de la sagesse ?
En réalité, ce proverbe couvre des dimensions plus profondes. Il renferme des concepts eschatologiques intéressants et frôle un peu le lien entre la vie sur terre et l’au-delà dans la religion traditionnelle mafa. Le cadre actuel de notre réflexion ne nous permet pas d’approfondir l’étude de ces aspects. Nous allons donc nous limiter à la leçon principale que nous pouvons tirer de notre proverbe. Notamment, les parents Mafa attirent l’attention leur progéniture sur le fait que les conseillers ne seront pas présents dans toutes les circonstances de la vie. En outre, certaines circonstances exigent une décision rapide. Il faudrait donc que les enfants retiennent les conseils des parents, des amis, ou des encadreurs, et apprennent à s’en servir en temps opportun. Ainsi, même quand les conseillers ne seront plus disponibles, ils sauront naviguer avec succès dans l’océan de la vie.
N’importe quel parent responsable souhaite que sa progéniture se conduise avec sagesse et mette en pratique les bons conseils reçus. L’un des chapitres de la Bible qui peint un beau tableau d’une descendance idéale est Jérémie 35 :1-19. Ce chapitre décrit comment le clan des Rékabites a pris au sérieux le conseil donné par leur ancêtre Yonadab, fils de Rékab. En effet, ce dernier avait donné le conseil suivant à ses enfants : «Vous ne boirez jamais de vin, ni vous, ni vos descendants, à perpétuité. Vous ne construirez pas de maisons, vous ne cultiverez pas la terre, vous ne planterez pas de vignes et vous ne posséderez rien de cela; pendant toute votre vie, vous habiterez sous des tentes, afin que vous viviez longtemps sur la terre où vous n’êtes que des étrangers.» (Jérémie 34 :6b-7, La Bible du Semeur). Ses descendants ont appliqué ce conseil à la lettre au point où, même quand le prophète Jérémie testa leur fidélité en leur offrant du vin, ils déclinèrent fermement l’offre. Ils ne voulaient en aucun cas se détourner de la voie tracée par leur ancêtre. On comprend alors pourquoi Dieu les cita en exemple (vv. 12-17) et les bénit (vv.18-19).
Bien entendu, en tant que chrétiens, nous devons toujours examiner les conseils que nous recevons à la lumière des Saintes Ecritures. Tous les conseils de parents ou des aînés ne sont pas nécessairement bons. Mais, les bons conseils doivent être mis en pratique et communiqués aux générations suivantes. Les recommandations du Seigneur méritent encore davantage d’attention. Le Seigneur veut que nous mettions en pratique tout ce qu’il nous a prescrit (Matthieu 28 :20). Et, pour que nous n’oubliions pas ses commandements, il a mis en nous le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous aide, nous rappelle les saintes instructions, et nous donne la force de les mettre en pratique (Jean 14 :15-30 ; 16 :5-15 ; et Ephésiens 3 :16). Daigne le Seigneur nous accorder la force et la sagesse de prendre très au sérieux ses conseils et d’en tenir compte dans toutes les circonstances de notre pèlerinage terrestre !
© Copyright, Moussa Bongoyok, 2010.