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L’AMI(E) AIME EN TOUT TEMPS

“Gido kam wartata ganyo.” (balndol Fulbe)

“Un(e) ami(e)  ne devient pas un(e)  ennemi(e).” (Proverbe Fulbe)

“A friend does not become an enemy.” (Fulbe proverb)

 

Moralité: Les vrais amis sont constants dans leur amitié. Ils/elles demeurent amis (es) dans les bons et les mauvais jours.

 

Commentaire à la lumière de la Bible 

L’histoire de l’humanité est truffée de trahisons. Il n’est pas rare de voir des soi-disant amis ou amies s’entredéchirer et développer une inimitié  fort surprenante. Pourtant, les Fulbe affirment haut et fort qu’“Un(e) ami(e)  ne devient pas un(e)  ennemi(e).” Est-ce que les Fulbe, connus pour leur sagesse légendaire, sont devenus subitement aveugles à la réalité existentielle ? Sinon, auraient-ils délibérément opté pour la politique d’autruche ? Si tel n’est pas le cas, comment expliquer une affirmation si paradoxale?

Les Fulbe sont bel et bien au parfum des trahisons, des coups bas, des effets dévastateurs de l’égoïsme humain qui, tel un feu de brousse en zone sahélienne, dévore tout sur son passage. Les Fulbe savent pertinemment qu’une amitié peut être fausse, trompeuse ou piégée. Les Fulbe n’ignorent pas que des calculs mesquins peuvent être astucieusement emballés dans des paquets peints aux couleurs de l’amitié.  Les Fulbe veulent tout simplement dire qu’une amitié qui peut d’un moment à l’autre se transformer en inimitié n’est est véritablement pas une. Un(e) vrai(e) ami(e) demeure fidèle à la personne qu’il/elle aime, quelles que soient les circonstances de la vie. L’amitié véritable a des racines si profondes qu’elle demeure verdoyante même en plein désert de la pauvreté, du déshonneur, des médisances, des calomnies, des rivalités, des maladies,  des dangers mortels, et d’autres circonstances adverses.

En ceci, les Fulbe rejoignent la Bible où il est écrit : « L’ami aime en tout temps, Et dans le malheur il se montre un frère (Proverbes 17:17 LSG).”  C’est ce genre d’amitié que Ruth avait pour sa belle mère Naomi (Ruth 1:16). Elle est restée fidèle et gentille envers sa belle-mère même quand son mari ne vivait plus. C’est aussi ce genre d’amitié que David avait pour Jonathan (1 Samuel 18 :3). Il a fait du bien à la famille de Jonathan même après la mort de ce dernier (2 Samuel 9 :1). Cependant, le plus grand modèle d’amitié demeure celui de notre Seigneur Jésus-Christ lui-même. Il a donné sa vie pour ses amis (Jean 15 :13-14).

Le monde serait nettement meilleur, si tous ceux qui se disent amis étaient sincères dans leurs relations amicales. Mais, quelle est la meilleure preuve de l’authenticité de notre amitié si ce n’est pas la fidélité ? A propos, Julio Iglesias disait,  « L’amitié c’est la fidélité, et si on me demandait  qu’est-ce que la fidélité? Je répondrais c’est amitié! » C’est vrai ; une amitié ne vaut rien si elle n’est pas fidèle. Soyons de vrais amis. Prouvons-le en ne devenant jamais des ennemis de ceux que nous présentons comme étant nos amis. Soyons réalistes ; des problèmes peuvent surgir, même dans une relation amicale. Mais, étant donné que l’inimitié n’est pas une option dans un contexte si noble, ils doivent être rapidement résolus afin que l’amitié continue à briller dans toute sa splendeur.

 

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.

SOYONS CONSEQUENTS AVEC NOS CONVICTIONS SPIRITUELLES

« No ladde hulnori fuh jire fasata lawol » (Balndol fulbe)

« Quelle que soit la crainte qu’inspire la brousse, l’écureuil ne devient jamais un coupeur de route » (proverbe Fulbe)

« However much the forest fears, the squirrel will not become a robber »  (Fulbe/Fulani proverb)

 Signification : Même les surprises ont des limites. Le comportement d’un

être vivant cadre avec sa nature.

 

Source : C.E.J. Whitting Hausa and Fulani Proverbs (Farnborough Hants : Gregg Press Limited, 1967) p. 155

 

Commentaire à la lumière de la Bible

 

Les Fulbe sont les véritables rois des brousses africaines. Le nomadisme pastoral leur donne l’occasion de découvrir des endroits et d’explorer courageusement même les lieux les plus dangereux. Forts de cette expérience, ils peuvent parler avec autorité des dangers de la vie en brousse. Notre proverbe lève justement un pan du voile sur cette réalité et souligne indirectement que les surprises font partie du lot quotidien de la vie en campagne.  Toutefois, même les surprises ont des limites car on ne saurait imaginer un écureuil se métamorphoser en coupeur de route.

A priori, cette parole de sagesse peut sembler simpliste. Mais, en fait, elle attire notre attention sur une réalité plus profonde : notre comportement reflète notre identité. Voilà qui place le débat sur un terrain hautement philosophique et religieux : Qui sommes-nous ? Quelle est notre identité spirituelle ? Notre conduite est-elle en adéquation avec notre foi ? Malheureusement, il arrive souvent que nos paroles ne riment pas avec nos actions. Dans les Saintes Ecritures, Dieu a interpellé son peuple à plusieurs reprises sur la nécessité de mener une vie conséquente. L’un des exemples les plus frappants est celui de Jérémie 35 où Dieu demande au prophète d’aller proposer du vin aux Rékabites pour les tester. Ces derniers ont catégoriquement refusé de boire du vin par fidélité à l’ordre donné par leur ancêtre. Ils sont restés fidèles à leur identité rekabite et ont honoré la ligne tracée par leurs ancêtres. Face à ce constat, Dieu a alors fait le reproche suivant à son peuple aux versets 13-14 (La Bible du Semeur): “Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël: Va dire aux gens de Juda et aux habitants de Jérusalem: Ne comprendrez-vous pas la leçon pour écouter mes paroles? dit l’Eternel. Les descendants de Yonadab, fils de Rékab, ont respecté les ordres que leur ancêtre leur a donnés: il leur avait défendu de boire du vin et ils n’en ont jamais bu jusqu’à ce jour, pour se conformer à l’ordre de leur ancêtre. Et moi, je n’ai cessé de vous parler, mais vous ne m’avez pas obéi.”

Dieu s’attend à ce que ceux qui croient en lui, qui sont ses enfants au sens spirituel du terme, reflètent sa sainte nature. C’est ainsi que nous lisons dans 1 Pierre 1 :15-16 (la Bible du Semeur) : « Au contraire, tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement. Car voici ce que Dieu dit dans l’Ecriture: Soyez saints, car je suis saint.” Dans Ephésiens 5 :8-11 (Bible du Semeur), il est écrit : Autrefois, certes, vous apparteniez aux ténèbres, mais à présent, par votre union avec le Seigneur, vous appartenez à la lumière. Comportez-vous donc comme des enfants de la lumière car ce que produit la lumière c’est tout ce qui est bon, juste et vrai. Comme des enfants de la lumière, efforcez-vous de discerner ce qui plaît au Seigneur. Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt.”

 Il est clair que les enfants de lumière ne doivent pas se comporter comme des enfants des ténèbres. Cela serait contraire à leur nature.

Nous qui avons choisi de placer notre foi en Dieu et de suivre le Messie Jésus-Christ, soyons conséquents avec nos convictions spirituelles. De jour comme de nuit, en public comme en privé, soyons fidèles à notre Seigneur. Vivre ainsi dans un monde qui sombre de plus en plus dans le compromis, l’hypocrisie, et le conformisme, équivaut à nager à contre courant. Mais, cela vaut la peine car le pire qui peut arriver à un être humain, c’est d’être acclamé par tous et rejeté par Dieu. Qu’il plaise au Seigneur de nous remplir toujours de son Saint-Esprit afin que nous reflétions sa divine nature tous les jours de notre pèlerinage terrestre !

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.

LIBERALITE CHRETIENNE

«Dokkudo ma mbeewa, ta wanyan mo laral. » (Balndol fulbe)

« Si quelqu’un te donne une chèvre, ne lui refuse pas la peau ». (Proverbe fulbe)

“Do not refuse the animal’s skin to the person who gave you a goat. » (Fulbe Proverb)

Signification: Il n’est pas bon de refuser un petit don ou un petit service à une personne très généreuse.

Parallélisme biblique

Ce proverbe nous replonge dans le riche univers des Fulbe. Dans ce contexte, la peau des animaux domestiques est utilisée par fabriquer mille et une choses. Ceux qui ont déjà visité  des centres artisanaux dans des régions où vivent les Fulbe ont certainement vu des coussins, des sandales, des instruments de musique, des sacs, et de nombreux objets d’art fabriqués à base de peaux d’animaux domestiques. L’image utilisée  ici est celle de quelqu’un qui reçoit gracieusement une chèvre et qui l’égorge. Si le donateur ou la donatrice lui demande la peau de l’animal, celui ou celle qui a reçu la chèvre ne doit en aucun cas la lui refuser. En réalité, la peau ne représente rien par rapport à l’animal et un tel refus traduirait une ingratitude caractérisée.

En réfléchissant sur ce proverbe, nous avons tout de suite pensé aux diverses recommandations bibliques relatives à libéralité chrétienne. Dieu nous a tout donné gratuitement : le souffle de vie, l’air que nous respirons, la santé, l’intelligence, la force de travailler et tous les biens matériels et immatériels dont nous disposons. Mais, comment réagissons-nous quand il nous demande de donner quelque chose en retour pour soutenir les activités et les ouvriers de l’eglise, les œuvres missionnaires et les organisations chrétiennes ?  Les recettes des églises locales sont parfois si faibles qu’on se demande si le nombre de fidèles qui la fréquente reflète la réalité. Des œuvres chrétiennes n’arrivent pas à réaliser certains projets importants car le financement attendu tarde à venir. L’église n’arrive pas à secourir convenablement  des personnes en détresse faute de moyens. Les finances font cruellement défauts au sein de nombreux mouvements chrétiens. A qui la faute ? Avant de jeter la première pierre, que chacun s’examine soi-même et se pose la question suivante : ai-je donné fidèlement pour soutenir l’œuvre de Dieu ? A tous ceux et celles qui sont des leaders et des gestionnaires, une question secondaire s’impose : ai-je géré fidèlement toutes les ressources que Dieu me confie ?

Dieu a dit : « Un homme peut-il voler Dieu? Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez: «En quoi t’avons-nous donc volé?» Lorsque vous retenez vos offrandes et vos dîmes! Vous êtes sous le coup d’une malédiction parce que tout ce peuple, vous tous, vous me volez. Apportez donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Eternel, le Seigneur des armées célestes: alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction. Pour vous, je détruirai l’insecte qui dévore. Il ne détruira plus les produits de vos terres, et vos vignes, dans vos campagnes, ne manqueront plus de leurs fruits, déclare l’Eternel, le Seigneur des armées célestes. » (Malachie 3 :8-11, La Bible du Semeur). Tout en étant conscient du fait que nous soyons ici sous l’ancienne alliance et du danger du légalisme nous retenons ici un principe important : Dieu veut que nous lui donnions une portion de ce qu’il nous confie. En réalité tout a été créé par Dieu (Genèse 1 :1-31) et tout lui appartient (Psaume 24 :1-2 ; 50 :12 ; 95 :1-7). Nous ne sommes que des gestionnaires.

Si nous en sommes pleinement conscients, nous ne nous contenterons pas seulement de donner la quelques piécettes au moment des offrandes si nous pouvons mieux faire. Nous ne nous conterons même pas de donner la dîme. Nous donnerons davantage et sans contrainte conformément à ce que la Bible enseigne en 1 Corinthiens 9 :7-9 : « Que chacun donne ce qu’il aura décidé en son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. Il a aussi le pouvoir de vous combler de toutes sortes de bienfaits: ainsi vous aurez, en tout temps et en toutes choses, tout ce dont vous avez besoin, et il vous en restera encore du superflu pour toutes sortes d’œuvres bonnes, ainsi qu’il est écrit: On le voit donner largement aux indigents. Il demeure pour toujours approuvé par Dieu. » (La Bible du Semeur).

Dieu est si bon envers nous. Ses bienfaits sont innombrables. Ne soyons pas ingrats. Ne lui refusons pas ce qu’il nous demande de donner en vue de l’avancement de son règne. Donnons librement, régulièrement, généreusement et joyeusement.

(c) Copyright, Moussa Bongoyok, 2010

L’OBJECTIVITE: UNE QUALITE A CULTIVER

« No a wanyiri nyiiwa fuu, ta wi’u a heebintaa fayaande. » (Balndol Fulbe).

« Quelle que soit la haine que tu as pour l’éléphant, il ne faut pas dire qu’il ne peut pas remplir une marmite. » (Proverbe Fulbe).

« Whatever hatred you have for the elephant, do not say it cannot fill a pot.” (Fulbe proverb).

Signification : Il ne faut pas nier ce que est évident.

Parallélisme biblique

Ce proverbe Fulbe pourrait faire sourire plus d’une personne. Et pourtant, pour une bonne partie de la population humaine, la subjectivité semble s’être autoproclamée reine des conversations et des analyses. La neutralité, l’impartialité, le désintéressement ou l’objectivité ont tendance à devenir des « espèces en voie de disparition », même parfois dans nos tribunaux. C’est déjà malheureusement le cas dans certaines sociétés où la corruption s’est érigée en norme.

Bien entendu, Dieu condamne de tels agissements. Il déclare, par la bouche de son prophète Esaïe : « Malheur à vous qui nommez le mal bien et le bien mal, vous qui changez la lumière en ténèbres, les ténèbres en lumière, vous qui changez l’amertume en douceur et la douceur en amertume. » (Esaïe 5 :20, La Bible du Semeur).

Mais, peut-on objecter, comment définir objectivement  le bien ou le mal ? Tout n’est-il pas relatif ? Ce qui condamné comme un péché dans une culture ne peut-il pas être un acte de bravoure hautement apprécié dans une autre ? C’est vrai, nos cultures sont diverses et nos jugements ont tendance à être colorés par nos lunettes culturelles, politiques, idéologiques ou religieuses. Mais c’est justement pour cela qu’il nous faut rechercher l’objectivité. N’oublions pas que nous ne nous sommes pas créés nous-mêmes. De la même manière que nous prenons très au sérieux les instructions qui accompagnent les appareils que nous achetons, n’est-il pas sage de recourir aux directives de notre Créateur ?

Salomon l’a vite compris et a adressé à Dieu une prière dans ce sens : « Veuille donc donner à ton serviteur l’intelligence nécessaire pour administrer la justice pour ton peuple, afin qu’il sache discerner entre le bien et le mal! Sans cela, qui pourrait administrer la justice pour ton peuple qui est si nombreux? » (1 Rois 3 :9, La Bible du Semeur). Dieu a exaucé sa prière. Il donne la sagesse à quiconque la lui demande et met à la disposition de l’humanité sa parole, la Bible. Le psalmiste dit d’ailleurs au sujet de cette dernière : «Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle est une lumière éclairant mon chemin. » (Psaume 119 :105, La Bible du Semeur).

La Bible est la norme divine. Elle doit être au-dessus de nos cultures, des nos courants de pensées, de nos convictions religieuses. Tout(e) théologien(ne) qui se respecte est conscient(e) du fait que certains passages bibliques sont difficiles et reconnait que certains textes sont diversement interprétés. Mais, il ou elle admettra aussi que sur toutes les questions essentielles de la vie et de la destinée humaine, la Bible contient des déclarations claires et offre des principes qui ne souffrent d’aucune ambiguïté pour quiconque veut voir le monde comme Dieu le voit, dans une parfaite objectivité.

Parlant de l’objectivité, si la Bible était le produit de la subjectivité humaine elle passerait sous silence les péchés des grands hommes et femmes de foi. Par exemple Abraham, l’ami de Dieu et le père des croyants, est loué pour sa foi extraordinaire, mais ses déviations spirituelles tels que les mensonges ou l’impatience ne sont pour autant pas passés sous silence (Voir Genèse 12 :10-20 ; 16 :1-6 ; 20 :1-18). Par ailleurs, David l’homme selon le cœur de Dieu est apprécié pour ses nombreuses qualités, mais ses péchés (convoitise, adultère, crime, et vengeance) sont clairement décrits dans la Bible. Il suffit de lire des textes comme 2 Samuel 11 :1-26 ; 1 Rois 2 :5-9). David a été honoré par Dieu quand il agissait bien mais il était aussi puni quand il agissait mal en dépit de l’amour spécial que le Seigneur avait pour lui. On pourrait multiplier les exemples…

Dieu est si objectif dans ses jugements qu’il sait relever et récompenser le bien et condamner le mal même en ses propres amis. Par ailleurs, il juge objectivement ceux qui ne l’aiment pas. Voyons, à titre d’illustration, cette comparaison entre Israël et les nations païennes du temps du prophète Jérémie : «Rendez-vous donc aux îles de Kittim, et regardez! Ou envoyez des hommes à Qédar et qu’ils observent bien! Voyez si jamais il arrive une chose pareille: existe-t-il un peuple qui ait changé de dieux? Et pourtant ces dieux-là ne sont pas de vrais dieux! Pourtant, mon peuple a échangé celui qui fait sa gloire contre ce qui ne sert à rien! Cieux, étonnez-vous-en, soyez-en horrifiés et consternés, l’Eternel le déclare. Car mon peuple a commis un double mal: il m’a abandonné, moi, la source d’eaux vives, et il s’est creusé des citernes, des citernes fendues et qui ne retiennent pas l’eau. » (Jérémie 2 :10-13, La Bible du Semeur). Dans ce texte, Dieu reconnait que les nations païennes ont au moins le mérite d’être loyales à leurs faux dieux (quoiqu’elles soient toujours sur la voie de la perdition) tandis que son propre peuple est déloyal (et sera aussi puni pour cela).

Dans le Nouveau Testament, le Christ a clairement prêché que le gens de ce monde sont perdus et ont besoin de repentance et de conversion en vue de leur salut. Mais il a aussi relevé leur habileté supérieure en affaires : « …En effet, ceux qui vivent pour ce monde sont plus avisés dans leurs affaires avec leurs semblables que les enfants de la lumière. » (Luc 16 :8, La Bible du Semeur).

Notre Seigneur représente les événements, les objets et les êtres tels qu’ils sont en réalité. Ses jugements et ses analyses ne souffrent d’aucune déformation. Sommes-nous en train de marcher sur ses traces ?

Certains sont en train de le faire et nous les encourageons vivement à continuer dans cette lancée. D’autres sont malheureusement en train de nier les évidences, de déformer les réalités, ou de faire des exagérations, ou de falsifier les informations, pour de nombreuses raisons : racisme, tribalisme, clanisme, régionalisme, clientélisme, trafic d’influence, aveuglement, corruption, haine, jalousie, malhonnêteté, etc. Et pourtant, un autre proverbe africain dit : « Même si le lièvre est ton ennemi, il faut reconnaitre qu’il court plus vite que toi. » Comment voulons-nous progresser au plan socio-économique et spirituel si nous sommes incapables de faire preuve d’objectivité dans nos analyses et dans nos déclarations et, mieux encore, d’agir conséquemment ? Dépassons nos intérêts égoïstes et nos déformations culturelles. Sachons féliciter ceux et celles qui travaillent bien et avertir ceux et celles qui font un mauvais travail. Evitons de nommer le bien mal et le mal bien. Soyons toujours impartiaux dans nos jugements et objectifs dans nos analyses. C’est la volonté de Dieu à notre égard.

Copyright © 2009, Moussa Bongoyok.

EVITEZ LE GASPILLAGE ET SAISISSEZ LES OPPORTUNITES

“Ndungu na ngu maada ; to a hebi baatal, ta yewu.” (Balndol Fulbe)

« La saison pluvieuse ne t’appartient pas, si tu trouves une aiguille, ne la casse pas. » (Proverbe Fulbe)

« The rainy season is not yours, if you get a needle, do not break it” (Fulbe Proverb).

Signification: Il faut savoir être économe et faire un bon usage des opportunités que Dieu offre.

Parallélisme biblique

A priori, le proverbe susmentionné n’est pas logique. En effet, pourrait-on objecter, quel rapport y a-t-il entre la saison de pluie et l’aiguille ? Mais, une analyse approfondie de la culture fait écrouler l’objection comme un vulgaire château de cartes.

Relevons brièvement que les Fulbe habitent majoritairement dans la zone sahélienne où il y a généralement une courte saison pluvieuse et une longue saison sèche. Or, la saison pluvieuse apporte une abondance d’herbes pour le bétail, une très grande quantité de lait, et même de la pluie afin de produire la nourriture nécessaire pour le reste de l’année, même si les Fulbé (éleveurs par excellence) ne sont généralement pas de gros cultivateurs. Voilà pourquoi les Fulbé nomades et semi-nomades peuvent confortablement s’installer et festoyer durant la saison pluvieuse. On comprend alors pourquoi la saison de pluie rime avec profusion, richesse ou prospérité.

Et l’aiguille dans tout ça ? Si en Occident l’utilisation de l’aiguille manuelle est pratiquement renvoyée aux calendes grecques, ce n’est pas le cas dans les zones rurales africaines. L’aiguille est précieuse pour réparer les vêtements déchirés et coudre mille et une choses. Quand on est perdu dans la savane, parfois à de centaines de kilomètres du marché le plus proche, même la plus petite aiguille devient un trésor inestimable. C’est justement ce qui arrive souvent aux Fulbe peu prévoyants en pleine saison sèche. Relevons au passage que cette saison cadre aussi celle du nomadisme pastoral.

Le contexte ainsi survolé, notre proverbe prend donc tout son sens. Il nous livre de nombreuses leçons : sagesse, prévoyance, économie, bon usage des opportunités. Nous pouvons facilement y consacrer de nombreux articles. Retenons juste deux leçons pour cette semaine à la lumière de la Bible: économie et bon usage des opportunités.

Premièrement, la Bible nous encourage à économiser et à éviter le gaspillage. Immédiatement après avoir placé Adam et Eve dans le jardin d’Eden, Dieu leur a demandé de cultiver et de garder le jardin (Genèse 2 :15). Tout était gratuit, mais il faillait éviter que le précieux jardin soit négligé et détruit. Dans le livre de Proverbes, la femme vertueuse est louée, entre autres, pour son habileté dans le domaine économique (Proverbes 31) tandis que dans l’évangile selon Luc, le fils prodigue s’est retrouvé au plus bas niveau de l’échelle de la société juive de l’époque à cause de ses gaspillages (Luc 15 :11-20). Beaucoup d’hommes et de femmes auraient pu éviter leurs mésaventures actuelles s’ils avaient mis en pratique la recommandation biblique suivante : « Ecoute-moi bien, mon fils, et deviens sage, dirige ton cœur dans le droit chemin. Ne t’associe pas à des ivrognes, ni à ceux qui aiment la bonne chère, car l’ivrogne et le gourmand tombent dans la misère, et ceux qui somnolent seront bientôt vêtus de haillons. » (Proverbes 23 :19-21, La Bible du Semeur). Malheureusement, les bars, les cabarets, et les « circuits » ou « maquis » ne désemplissent pas, surtout pendant les périodes de fêtes. Et le gaspillage ? Même en cette période de crise économique et financière, le gaspillage se porte plutôt bien, surtout dans les pays et les foyers nantis. Et pourtant, même le Christ qui a multiplié les pains et les poissons avec une aisance divine manifeste a dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit gaspillé. » (Jean 6 :12, La Bible du Semeur). Décidemment, nous devons nous efforcer à être plus économes…

Secondement, la Bible nous invite à être suffisamment sages pour faire un bon usage des opportunités que Dieu nous présente. Ceci est valable dans le domaine des affaires, des études, et dans tous les autres les domaines de la vie. Mais la recommandation est particulièrement importante dans le domaine spirituel. La génération de Noé n’a pas écouté les avertissements du prophète. Elle se moquait ouvertement de lui quand il condamnait les péchés de ses contemporains et annonçait le déluge. Malheureusement, le jour où le jugement frappa, c’est Dieu lui-même qui ferma la porte de l’arche et tous ceux qui avaient négligé l’appel à l’ordre de Noé périrent (Lire Genèse chapitres 6 et 7). Aujourd’hui aussi, un nouveau type de déluge s’annonce. De nombreux signes de la fin du monde commencent à prendre nettement forme. Nul n’en connait le jour ni encore moins l’heure, mais ceux qui ont des yeux spirituels peuvent voir que la fin vient à grands pas. Les abominations humaines prennent des proportions apocalyptiques. L’Evangile est en train d’être annoncé même aux peuples qui étaient jadis complètement fermés au message du salut gratuit en Jésus-Christ. De nombreux hommes et femmes de Dieu prêchent, donnent des avertissements, mais leurs messages semblent être perdus dans le désert du matérialisme, de l’égocentrisme, du libéralisme et du post-modernisme. Très peu de personnes saisissent la corde que Dieu tend à notre misère humaine. Et pourtant, ses avertissements sont on ne peut plus clairs : « Aujourd’hui, si vous entendez la voix de Dieu, ne vous endurcissez pas. » (Hébreux 4 :7 cf. Psaume 95 :7-8 et Hébreux 3 :15).

Avez-vous déjà saisi l’opportunité que Dieu vous présente pour votre salut ? Si non, faites-le maintenant même, et vous ne le regretterez jamais. Vous pouvez suivre le lien suivant si vous avez besoin de directives : http://www.topchretien.com/ (cliquez sur Jesus.net widget). Vous pouvez aussi visiter directement http://www.jesus.net pour le texte en anglais.

Si vous êtes déjà enfant de Dieu, je vous encourage à ne pas garder la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ pour vous-même. Témoignez autour de vous, tant par vos paroles que par vos actes par amour pour le Seigneur et pour les prochains avant qu’il ne soit trop tard. Henri Lacordaire disait : « Entre le passé où sont nos souvenirs et l’avenir où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs. » Saisissons toutes les opportunités du temps présent pour faire nos devoirs. Nous ne le regretterons pas demain.

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2009.

 

LA CRAINTE DE DIEU

“Abdou hulataa Allah amaa o hulan fowru.” (Balndol Fulbe)

« Abdou n’a pas peur de Dieu mais il a peur de l’hyène. » (proverbe peul)

“Abdou does not fear God but he fears hyena.” (Fulbe proverb)

Sens: L’être humain, même religieux, a plus peur de ce qui ne devrait même pas l’inquiéter que de Dieu lui-même.

Parallélisme biblique:

Ce proverbe nous faisait sourire quand nous étions petits. Nous en avons même fait un chant que nous chantions en fulfulde au clair de la lune, de concert avec les autres jeunes enfants du quartier (fatuude) Ardo Bouba, à Mokolo dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Mais c’est après avoir reçu le Seigneur Jésus-Christ comme mon Saveur à l’âge de douze ans que j’ai commencé à comprendre la profondeur de ce proverbe peul.

Abdou est un diminutif d’Abdallah, qui signifie en arabe “Serviteur d’ Allah”. L’ironie ici, c’est qu’Abdou, le serviteur de Dieu, a plus peur de l’hyène que du Dieu Créateur de l’univers et Tout-Puissant. Pourtant l’hyène est l’animal le plus peureux dans la plupart de contes et légendes d’Afrique sub-saharienne. Même de petits animaux réussissent à l’effrayer ou à la tromper. Est-ce donc une façon de dire que l’être humain s’est abaissé au point où l’animal semble avoir plus de bon sens que lui ? Cela nous rappelle le texte d’Esaïe 1 :2-3 où il est écrit : « Vous, les cieux, écoutez, toi, terre, tends l’oreille, c’est l’Eternel qui parle: J’ai nourri des enfants, je les ai élevés, mais, contre moi, ils se sont révoltés. Le bœuf sait bien à qui il appartient, et l’âne connaît la mangeoire où le nourrit son maître. Israël ne veut rien savoir, et mon peuple ne comprend pas.» (La Bible du Semeur). Ici, comme dans le proverbe peul susmentionné, l’animal semble mieux se comporter envers son maitre que l’être humain.

C’est vraiment idiot pourrait-on penser, mais pourtant il y a un Abdou en chaque être humain. Il n’y a qu’à voir toutes les scènes d’hypocrisie, de mensonge, ou de duplicité dans nos familles, nos communautés religieuses et nos sociétés. Nous sommes prêts à montrer aux autres une bonne apparence alors que nos cœurs sont hideux devant Dieu. En réalité, Dieu ne voit t-il pas la profondeur de nos cœurs ? La Bible est claire là-dessus : « Où pourrais-je aller loin de ton Esprit? Où pourrais-je fuir hors de ta présence? Si je monte au ciel tu es là, et si je descends au séjour des morts, t’y voilà! Et si j’empruntais les ailes de l’aube pour me réfugier aux confins des mers, là aussi ta main me dirigerait, ton bras droit me tiendrait. Et si je me dis: <du moins les ténèbres m’envelopperont>, alors la nuit même se change en lumière tout autour de moi. Pour toi, les ténèbres deviennent lumière et la nuit est claire comme le plein jour: lumière ou ténèbres pour toi sont pareilles.» Psaume 139 :7-12 (La Bible du Semeur).

Si Dieu voit tout, ne faudrait-il pas le craindre plutôt que de craindre nos semblables étant donné qu’il est le Tout Puissant et que c’est lui qui jugera toute l’humanité? Le texte de Matthieu 10 :28 est assez éloquent là-dessus : « Ne craignez donc pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire mourir l’âme. Craignez plutôt celui qui peut vous faire périr corps et âme dans l’enfer.” (La Bible du Semeur). Malheureusement, l’être humain est à la fois très intelligent et très bête. Très peu de personnes ont la crainte de Dieu. De nombreux êtres humains craignent leurs parents, leurs enfants, leurs époux, leurs patrons, leurs camarades ou leurs semblables mais ne craignent pas Dieu. Un homme ou une femme qui est conscient que Dieu voit toutes ses actions, même les plus secrètes, doit normalement se garder de commettre des actes coupables, de pécher. Et pourtant nous voyons tous les jours des gens se cacher pour voler, tricher, commettre l’adultère, calomnier, comploter, et faire bien d’autres abominations aux yeux de Dieu et des prochains. Si Dieu pouvait ouvrir nos yeux pour que nous apercevions tout ce qui se fait en cachette dans les cœurs, les foyers, les bureaux, les hôtels, les endroits isolés, les écoles de formation biblique et théologique ou même des lieux de culte, nous verrions jusqu’à quel point l’être humain se trompe lui-même en pensant tromper son prochain et déjouer Dieu au passage. Mais, si un être humain peut réussir à tromper son prochain pour un temps, nul ne peut tromper Dieu qui “..jugera par Jésus-Christ tout ce que les hommes ont caché.” (Romains 2:16b, La Bible du Semeur).

Cher ami(e), toi qui lis ce texte, ne sois pas du nombre de ceux qui se cachent pour commettre des péchés ni de ceux qui pèchent ouvertement et pensent qu’en agissant ainsi ils sont meilleurs que les hypocrites. Les deux groupes sont coupables aux yeux de l’Eternel. Crains Dieu car c’est la voie de la sagesse. Mieux encore, ne crains pas Dieu par peur de son châtiment seulement. Crains Dieu parce qu’il t’aime et veut ton bonheur eternel. Crains Dieu par profond respect pour lui car il le mérite. Crains Dieu et demande-lui sans cesse la force de marcher quotidiennement sur la voie de l’intégrité en public comme en privé, aux yeux des êtres humains comme loin de tout regard. Il le fera. Il remplira ton cœur se son Saint-Esprit et de son amour. Ainsi, tu marqueras la différence dans ce monde ténébreux où ceux qui le craignent sont de moins en moins nombreux. Que Dieu nous remplisse de sa crainte ! Amen.

© Copyright by Moussa Bongoyok, 2009.

ATTAQUER LE MAL A LA RACINE

« Wudin  i’al a sendiraa bee buubi.” (balndol fulbe)

“Jette l’os et tu te débarrasseras des mouches. » (proverb fulbe)

“Throw away the bone and you get rid of the flies.” (Fulbe proverb)

Signification: La meilleure façon de résoudre un problème est d’attaquer le mal à la racine. Débarrasse-toi de ce qui peut t’attirer des ennuis.


Parallélisme biblique

Le conseil combien pratique du proverbe susmentionné est pourtant difficilement appliqué dans la vie quotidienne. L’être humain dépense beaucoup d’énergie pour nier, camoufler ou justifier les problèmes au lieu d’y faire face avec tout le courage et le sérieux que cela implique. Dans le domaine spirituel, par exemple, la Bible cite de nombreux cas. Dès le jardin d’Eden (Genèse 3 :1-24), juste après la chute, nous voyons Adam accuser Eve d’être à l’origine de la désobéissance et ignorer sa propre part de responsabilité. Eve a aussitôt rejeté le tort sur le serpent. Et pourtant, la sentence divine n’a épargné personne puisque les trois étaient coupables. On s’attendrait à ce que l’humanité en tire des leçons.  Malheureusement, le même jeu continue encore de nos jours et semble même prendre des proportions plus inquiétantes. Il n’y a qu’à observer de près ce qui se passe dans certains milieux diplomatiques. Même quand un homme ou une femme se résout à solutionner un problème clairement identifié il ou elle se borne souvent à s’attaquer aux symptômes. Il n’est donc guère étonnant que ses efforts ne soient pas couronnés de succès. Des moyens énormes sont gaspillés chaque année dans des réunions, des consultations ou des dialogues infructueux tandis que le mal continue inexorablement son effet dévastateur. En cela le proverbe peul a raison, tant que l’os est conservé, les mouches ne bougent pas d’un pouce.

Et pourtant, la Bible recommande une solution simple mais efficace : il faut s’attaquer à la source du problème. Dans le domaine du péché, par exemple, il ne sert à rien de justifier son forfait ou même de blâmer les autres.  Il vaut mieux reconnaitre simplement sa transgression et la confesser. Les Saintes Ecritures sont formelles : « Celui qui cache ses fautes ne prospérera pas, celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbe 28 :13, Bible du semeur). Le psalmiste a donné un témoignage qui abonde dans le même sens : « Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné! Heureux l’homme au compte de qui l’Eternel ne porte pas le péché et qui est exempt de mauvaise foi! Tant que je taisais ma faute,  je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour. Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait,  ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts,  j’ai dit: «Je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai commis. Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute. » (Psaume 32 :1-5, Bible du Semeur).

Quand le fils prodigue de la parabole (Luc 15 :11-31) a compris l’énormité de sa bêtise, il n’a pas cherché à faire semblant que tout allait bien. Il n’a pas non plus cherché à accuser les autres ou encore moins à justifier son péché. Il est allé vers son père et a demandé sincèrement pardon. Les bénédictions reçues en retour étaient au-delà de ce qu’il pouvait imaginer.

De même, quand le message de l’apôtre Pierre dans Actes 2 :14-36 a touché les auditeurs et qu’eux-mêmes ont demandé ce qu’il fallait faire, le prédicateur a répondu sans détour : « Changez, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. Alors, vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour ceux qui vivent dans les pays lointains, tous ceux que le Seigneur notre Dieu fera venir à lui. » (Actes 2 :38, Bible du Semeur.

Chers amis, ne cherchons pas à camoufler ou à justifier nos péchés. Si nous le faisons, les « mouches » du remord, de la culpabilité, de la mauvaise conscience, de la malédiction, du jugement divin et de la condamnation nous poursuivront toujours. Et pourtant, Dieu est prêt à nous accorder son pardon (1 jean 1 :8-9) et à nous donner la force de ne plus patauger dans même boue spirituelle. Sachons-donc nous débarrasser de « l’os qui attire les mouches » en demandant clairement  pardon à Dieu et aux prochains offensés.  C’est alors que nous obtiendrons miséricorde et expérimenterons la paix de Dieu.

(c) Copyright by Moussa Bongoyok, 2009

RESSOURCES MAL UTILISEES

« Baraago beembal haarataa belaado » (balndol fulbe).

« Le fait de s’accouder au grenier n’assouvit pas la faim. » (proverbe peul).

« Sitting next to a food storage does not trump hunger » (Fulbe proverb)

Sens: Il ne suffit pas d’avoir des richesses ou des ressources. Il faut savoir les utiliser.

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