Posts Tagged ‘politique’
3
Août
Posted by bongoyok in action, activite, adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, Bible, blog chrétien, Boko Haram, Cameroon, cameroun, Cameroun, causes profondes, conduite, conseil, conseillers, contributions africaines, courage, crainte de Dieu, Dieu, discernement, education, ethique, etre humain, etudes africaines, Extreme-Nord, extremisme antireligieux, famille, Far North, fondamentalistes, humanite, Institut Universitaire de Développement International, islamisme, IUDI, mission holistique, Mofa, Mofahai, nation, nations, Niger, Nigeria, Northern Cameroon, ONU, paix, philosophie, politique, prevention de conflits, prevoyance, proverb, proverbe africain de la semaine, Proverbes africains, relations humaines, Religion, religions, resolution de conflits, Risk management, sagesse, Savoir vivre, sécurité, securite publique, Social Justice, société, Society, spiritualite, spiritualite, theologie, vie chretienne, Vie en societe, vigilance. Tagged: armee, attentats, Azakaha Zacharie, bebe, Benin, boko haram, chien, courage, faux amis, habitudes, intelligence, IUDI, Kokoya a ya kra na, Koza, leopard, luttes, mafa proverb, Mayo Tsanaga, Mbardam, Mbouzao, methode, Mokolo, Monts Mandara, moussa bongoyok, n'gelegedma mafahai, Niger, Nigeria, Nord Cameroun, ONU, panthere, patrie, patriotisme, pelage, police, politique, proverbe, proverbe africain, proverbe africain de la semaine, proverbe mafa, Prudence, REMEAF, sagesse, seconde nature, societe, Soulede, Tchad, tel pere tel fils, telle mere telle fille, terrorisme, UA, UFDI, Universite Francophone de Developpement International, variole. Laisser un commentaire
“Kokoya a ya kra na a ndena a kda azbai.” (n’gèlègèdma mafahai)
“Le bébé léopard ne devient pas un chien.” (proverbe mafa)
« A baby panther does not become a dog. » (Mafa proverb)
Source: Nous remercions Monsieur Azakaha Zacharie qui a bien voulu nous envoyer ce proverbe que nous avons commenté avec plaisir.
Moralité: Il faut savoir tirer les conséquences logiques des observations pertinentes. Telle mère, telle fille. Tel père, tel fils.
Commentaire à la lumière de la Bible
Les Mafa vivent principalement dans des zones montagneuses où, autrefois, la vie quotidienne était hantée par un fauve redoutable : le léopard (appelé aussi panthère). Il s’attaquait principalement au petit bétail occasionnant ainsi des pertes énormes dans un système économique on ne peut plus fragile. Pire, il n’épargnait pas les êtres humains. Il arrachait brutalement des bébés pendant que leurs parents cultivaient au champ. Même les adultes n’échappaient pas à ses attaques au point où le léopard est devenu l’animal le plus redouté en pays mafa et était classé au même niveau que la variole. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, pour prouver leur bonne foi à leurs prochains, les mafa juraient « kokoya a gidber » (le léopard et la variole), sous-entendu « si je mens que le léopard me dévore et que la variole me tue ».
Perçu sous cet angle, il est aisé de comprendre le contraste entre le léopard et le chien. En clair, la nature du léopard est bien distincte de celle d’un chien, ce dernier étant un animal domestique qui rend généralement de multiples services à l’être humain. A travers ce proverbe le Mafa va au-delà du « tel père, tel fils » français et appelle à la prudence dans la mesure où, aussi inoffensif que le bébé panthère peut paraître, il finit – en grandissant – par agir conformément à sa nature destructrice. Ce proverbe invite aussi les jeunes à bien observer les parents de leurs futurs conjoints ou conjointes avant de se lancer dans les liens de mariage car les enfants reflètent souvent les traits de caractère de leurs parents. Bien entendu, des exceptions existent. Il est possible qu’un garçon ou qu’une fille, du fait d’une vraie conversion, mène une vie excellente qui reflète sa nouvelle nature spirituelle et tranche nettement avec celle de ses parents. Enfin, ce proverbe invite indirectement les enfants à rester fidèles aux bonnes valeurs transmises par les parents car si le bébé panthère ne devient pas un chien, ce n’est pas au bébé d’un chien ou d’une vache de devenir une panthère.
Puisque notre proverbe porte sur le léopard, force est de relever que la Bible parle aussi de cet animal, voire du fait qu’il ne peut pas changer de nature. En effet, il est écrit dans Jérémie 3 :23 : « Un Ethiopien peut-il changer la couleur de sa peau, un léopard les taches de son pelage? De même, comment pourriez-vous vous mettre à bien agir, vous qui avez pris l’habitude de commettre le mal?” Ici, le prophète Jérémie parle dans un contexte de jugement contre les habitants de Juda à cause de la multitude de leurs péchés. Ils se sont tellement enfoncés dans le mal que leur condition est comparable aux taches du pelage du léopard. En d’autres termes, leur mauvaise habitude est devenue une seconde nature. Seul un miracle opéré par le Seigneur lui-même, peut transformer leurs cœurs et les ramener sur le droit chemin.
Voilà qui devrait attirer notre attention à l’heure où des groupes terroristes tels que Boko Haram et l’Etat Islamique sèment la terreur dans de nombreuses régions et pays du monde. Nous devons agir vite de peur que le mal ne s’enracine avec des effets très dévastateurs qui ne tarderont pas à éclabousser les pays qui ne se sentent pas concernés pour l’instant. Nous devons agir vite de peur que nos enfants ne soient endoctrinés au point de se retourner contre nous, scellant de ce fait une mutation effroyable. Oui, nous devons agir vite mais sagement car il est facile de gaspiller de l’énergie inutilement en luttant contre les symptômes d’un phénomène si l’on ne prend pas la peine d’en examiner les causes profondes tout en évitant de se faire piéger par de faux alliés susceptibles de brouiller les vraies pistes. Les mesures d’urgence sont normales mais il convient de se mettre résolument au travail pour attaquer le mal à la racine avec méthode, courage, prudence, discernement sans négliger la prière car – au-delà de nos efforts – Dieu seul peut changer la nature humaine et nous accorder la sagesse nécessaire pour trouver des solutions efficaces.
Moussa Bongoyok
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10
Mar
Posted by bongoyok in Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, fondamentalistes, limites de la sagesse humaine. Tagged: Bible, bienfait, bienfaiteurs, Cameroon, Cameroun, cerveau, congres, destruction, developpement, developpement international, Dieu, etre humain, extremisme antireligieux, extremisme religieux, Far North Cameroon, gouvernement, homme et femme, intelectualisme, intelligence, Koza, limites, Mafa, Mbardam, Mbouzao, mofa, Mokolo, moussa bongoyok, n'gelegedma mafahai, Nord Cameroun, Northern Cameroon, occident, origine, parlements, politique, proverbe mafa, raison, religion, sagesse, societe, Soulede, theologie, theologiens, universite, vision du monde, worldview. 2 commentaires
“Mangarasl ndo nara mangarasl medǝwa » (N’gèlègèdma mafahai)
« Le cerveau de l’être humain est comme le cerveau du rat. » (Proverbe mafa)
« Human brain is like rat brain. » (Mafa proverb)
Signification : Oublier ses origines et ses bienfaiteurs c’est agir comme un rat.
Parallélisme biblique
Le rat n’a pas bonne presse en pays Mafa. Il s’attaque aux maigres récoltes des paysans qui, à leur tour, lui livrent une guerre sans merci. Mais, le rat semble aussi avoir un autre défaut : Il stocke les provisions volées dans des cachettes et les oublie souvent. Par exemple, au début de la saison de pluies, il n’est pas rare de tomber sur des arachides enfouies sous terre. C’est ainsi qu’il est frequent d’entendre les Mafa dire de quelqu’un qui oublie souvent les choses : «gèd nenga’a nara ged medǝwa » (sa tête est comme la tête du rat). Notre proverbe va plus loin en faisant de l’oubli un mal qui ronge tous les êtres humains : « Le cerveau de l’être humain est comme le cerveau du rat». Il est interessant de noter qu’au lieu d’utiliser le mot « gèd » (tête), l’adage mafa utilise le mot « mangarasl » (cerveau), ce qui dénote d’une plus grande profondeur car, dans la pensée mafa, le cerveau est le centre de la réflexion. C’est ainsi qu’on entend souvent dans les conversations « mangarasl a te gèd ngaya be dè ? » (Est-ce que tu ne réfléchis pas ? Littéralement, « Est-ce que le cerveau n’est pas dans ta tête ? »).
Si la profondeur de cette parole de sagesse mafa est frappante, les véritables enjeux se trouvent au niveau de ses implications. C’est vrai qu’il nous arrive souvent d’oublier des noms, des dates, des leçons apprises, des objets, des rendez-vous, voire des bienfaiteurs et leurs bienfaits. Mais, ce proverbe peut aussi s’appliquer à une dimension plus profonde : notre origine. D’où venons-nous ? Nous avons malheureusement tendance à oublier ou à négliger la source même de notre existence. Le premier chapitre du livre de Genèse indique clairement que nous avons été créés par Dieu. Le créateur a fait de nous des êtres capables de réfléchir, de choisir, voire de créer dans une moindre mesure. Mais, cela fait-il de nous des égaux du Créateur ? Loin de là. De nombreux personnages bibliques l’ont compris. C’est ainsi que le psalmiste disait dans Psaume 8 :4-5 : « Quand je contemple le ciel que tes doigts ont façonné, les étoiles et la lune que tes mains ont disposées, je me dis: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en prennes soin, et qu’est-ce qu’un être humain pour qu’à lui tu t’intéresses?” (la Bible du Semeur). Le prophète Esaïe est encore plus précis quand il dit: “Une voix interpelle: ‘Va, proclame un message!’ Une autre lui répond: ‘Que dois-je proclamer?’ ‘Que tout homme est pareil à l’herbe et toute gloire humaine comme la fleur des champs; car l’herbe se dessèche et la fleur se flétrit quand le souffle de l’Eternel passe dessus. En vérité: les hommes sont pareils à de l’herbe.” (la Bible du semeur). Nous pourrions multiplier les références bibliques, mais ces deux textes suffisent pour nous montrer que nous ne saurons nous comparer au Dieu Créateur, ni encore moins le rivaliser.
Et pourtant, l’humanité a de plus en plus tendance à pousser Dieu hors de sphères des décisions humaines et à placer la raison sur un gigantesque piédestal. Cela se voit dans nos universités, nos congres, nos sénats, nos parlements, nos assemblées nationales et nos gouvernements. Cela se ressent même dans certains contextes religieux ou des prédicateurs influencés par les balbutiements d’un rationalisme déséquilibré en arrivent à remettre en cause la sagesse divine et à dire haut et fort que les miracles et les guérisons miraculeuses n’existent plus. En agissant ainsi ils tombent dans le même piège que les soi-disant intellectuels qui se vantent de tout connaître, de tout expliquer, et de tout résoudre, au point de se passer de Dieu. Et pourtant, la sagesse de l’homme si elle est détachée de sa divine source, n’est que folie aux yeux de Dieu (voir 1 Corinthiens 1 :18-29). S’appuyer sur ses seules capacités intellectuelles pour naviguer sur l’océan déchaîné des réalités existentielles tout en ignorant Dieu – la source de la vie, de l’intelligence et de la sagesse – c’est avoir un cerveau de rat.
Pourtant, de plus en plus, les sociétés occidentales veulent gérer leurs nations, résoudre les nombreux problèmes auxquels elles sont confrontées et contribuer au développent international sans Dieu. Tout se passe comme si subitement l’être humain était devenu plus intelligent que Dieu au point de s’offrir le luxe de se passer de lui. Pire, certains dirigeants veulent imposer à tout l’univers cette vision du monde dominée par un athéisme ouvert ou déguisé. Ils ignorent qu’en agissant ainsi, ils vont droit vers la destruction car de même qu’un homme sensé n’utilise pas un appareil complexe sans se référer au manuel d’utilisation, nous ne saurons vivre notre vie qui en encore plus compliquée sans nous référer aux directives de notre Créateur contenus dans la Bible. Lisons-la, étudions-la, méditons-la, donnons-lui une place de choix dans nos institutions éducatives et dans nos vies. C’est alors que nous serons constamment connectés à Dieu, la véritable source d’intelligence et de sagesse. C’est alors que, loin des dérives de l’extrémisme religieux violent ou de la démesure antireligieuse (qui est tout aussi intolérante et violente), nous nous engagerons résolument sur la voie de la guérison, du vrai succès, de la réussite dans toutes les sphères de la société, et d’une vie qui honore Dieu et constitue une source de bénédiction pour tous les êtres humains sans distinction aucune.
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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8
Déc
Posted by bongoyok in Africa, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, apartheid, Bible, deuil, education, homage, hommages a Madiba, hommages a Mandela, Hope for Africa, justice sociale, leadership, mission holistique, Nelson Mandela, pardon, politique, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, Social Justice, spiritualite, theologie, vie chretienne, Vie en societe, vrai succes. Tagged: Abraham, Afrique du Sud, apartheid, arbre, art de surmonter les difficultes, branches, Daniel, David, desert, deuil, difficultes, eloges, Esther, Etats-Unis, ethique, exemple, famille, Francophone University of International Development, grimper, homage, hommage, Institut Universitaire de Développement International, Joseph, justice sociale, Liberation, Madiba, Martin Luther King, modele, Moise, moussa bongoyok, Napoleon Hills, Ndingema nasemthini nokuba kusesibondeni., Nelson Mandela, Noe, Noirs, Obama, Paul, politique, prison, revolution, role model, societe, societes contemporaines, South Africa, Universite Francophone de Developpement International, Xhosa. Laisser un commentaire
“Ndingema nasemthini nokuba kusesibondeni.” Proverbe Xhosa.
“Je voudrais grimper à un arbre, même s’il n’avait pas les branches” (Proverbe Xhosa)
“I would climb a tree even if it had no branches.” (Xhosa Proverb)
Signification: Soyons prêts à accomplir même les tâches les plus difficiles.
Source: http://www.bioculturaldiversity.co.za/articles/Izaci%20namaqhalo%20esiXhosa%20Xhosa%20idioms%20and%20proverbs%20referring%20to%20plants.pdf
Parallélisme biblique
Depuis le jeudi 5 décembre 2013, l’ancien Président Nelson Mandela n’est plus de ce monde. L’univers entier rend hommage à l’incomparable champion de la lutte contre l’apartheid, l’injustice et la haine. Les messages fusent de toute part pour saluer une figure historique, un incontestable promoteur de la liberté, un père de la nation, un modèle d’humilité, de pardon, d’intégrité et de courage, pour ne citer que cela. Tout ceci est bon. Mais je propose que nous considérions aussi la vie de Madiba sous un autre angle, d’où le choix du proverbe susmentionné qui est tiré de son héritage culturel. En bon Xhosa, Madiba connaissait certainement ce proverbe qui traduit la détermination à surmonter les difficultés. En effet, il est plus facile de grimper à un arbre qui a des branches qu’à celui qui en est dépourvu.
Il est possible que Madiba aie été inspiré ou du moins encouragé par ce proverbe pour oser se lancer dans ce qui était à l’époque une aventure suicidaire. Le Seigneur seul connait le nombre de personnes qui ont perdu leurs vies en luttant contre l’apartheid. Les dangers étaient à chaque carrefour de sa longue marche vers la victoire. Les difficultés étaient terrifiantes. La souffrance, la terreur et les menaces faisaient partie du lot quotidien. Parmi ceux qui ne tarissent pas d’éloges aujourd’hui se trouvent des gens qui l’avaient mis sur la liste noire des terroristes et de pires ennemis publics. Il a souffert cruellement dans sa chair. Il a passé 27 ans en prison. Il a échappé plusieurs fois à la mort. Il était incompris tant par ses proches et ses compagnons de combat que par ses ennemis. Mais, envers et contre tout, il a tenu bon. Le résultat est éclatant mais ne perdons pas de vue les multiples défis qu’il a dû surmonter au cours de sa vie combien riche en péripéties.
N’est-ce pas intéressant de remarquer que le chemin de la réussite et de bénédictions passe souvent par le « désert » dans les Saintes Ecritures? Noé, l’homme de foi, a patiemment traversé le désert de moqueries quand il bâtissait l’arche dans un contexte où ses contemporains ne connaissaient pas la pluie, ni encore moins le déluge. Abraham a dû patienter de longues années avant d’avoir enfin le fils de la promesse. Joseph a été vendu par ses propres frères et s’est retrouvé esclave sur une terre étrangère mais il est resté fidèle au Seigneur qui a su l’élever en temps opportun au point qu’il a pu aider sa famille (et de nombreux peuples) à échapper à l’extermination sous l’effet d’une famine particulièrement rigoureuse. Moïse a connu son temps de formation à l’université du désert avant d’être choisi pour libérer le peuple d’Israël d’une longue période d’esclavage. Le peuple d’Israël a traversé le désert avant d’entrer dans la terre promise. Avant de devenir le plus illustre roi d’Israël, David a aussi connu son temps de désert où il était pourchassé par le roi Saül qui voulait lui ôter la vie. Daniel et ses compagnons ont enduré de sérieux tests avant d’être élevés en dignité sur une terre païenne. La reine Esther a risqué sa vie pour le salut de son peuple. Le Seigneur Jésus-Christ a commencé son ministère terrestre par un séjour dans le désert et l’a terminé sur la croix, dans une souffrance indescriptible. Les douze disciples ont souffert. L’apôtre Paul a aussi eu son lot de souffrances et expérimenté la vie du désert. Hébreux 11 nous offre une liste plus longue, quoique non exhaustive, d’hommes et de femmes de foi qui n’ont pas eu peur des difficultés. Ils ont pris des risques par amour pour leurs frères et sœurs – et surtout pour Dieu – et ce parfois au péril de leurs vies. Mais ils recevront tous leurs couronnes des mains du Seigneur à l’heure de la reddition des comptes.
Bien entendu, nous ne devons nullement prendre des risques inutiles ni idéaliser la souffrance. Cependant, nous ne saurons non plus nous offrir le luxe d’opter pour le chemin de la facilité quand nous savons qu’au bout du désert se trouve des solutions aux problèmes de l’heure, un allègement de la souffrance de nos semblables, ou une terre promise. Il est vrai que tous ceux et celles qui affrontent les difficultés en faveur de leur peuple ne voient pas nécessairement le fruit de leur travail comme Mandela. Mais cela ne devrait en aucun cas les décourager. Comme le disait l’avocat, journaliste et auteur américain Napoleon Hill, “chaque difficulté porte en elle le germe d’un avantage équivalent ou supérieur.” Il a fallu que Martin Luther King et bien d’autres avant et après lui déblaient le terrain pour qu’on puisse enfin voir Obama à la tête des Etats-Unis. Tôt ou tard, les fruits d’un sacrifice nécessaire seront récoltés et appréciés. Ceci devrait nous encourager. La souffrance ne doit pas être un mur infranchissable pour le chrétien. Il est écrit : « Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire. Si l’on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes-vous, car l’Esprit glorieux, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Qu’aucun de vous n’ait à endurer une punition parce qu’il aurait tué, volé ou commis quelque autre méfait, ou encore parce qu’il se serait mêlé des affaires d’autrui; mais si c’est comme «chrétien» qu’il souffre, qu’il n’en éprouve aucune honte; qu’il fasse, au contraire, honneur à Dieu en se montrant digne de ce nom (1 Pierre 2:12-16, Bible du Semeur). »
Mandela est parti et nos cœurs sont attristés. Mais ne restons pas à ce stade. La meilleure façon de pleurer et d’honorer Madiba est de passer à l’action. Osons grimper aux arbres sans branches de nos sociétés contemporaines qui ont besoin de nombreux Mandela; et faisons-le résolument par amour pour Dieu et pour nos semblables. Nous réussirons en nous appuyant sur le Seigneur qui nous accordera le courage, la force, la sagesse et les moyens nécessaires.
(c) Copyright by Moussa Bongoyok, 2013.
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