Posts Tagged ‘Institut Universitaire d’Etudes Interculturelles’
4
Sep
Posted by bongoyok in action, activite, adages, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, amour, élections, Bible, changement, chretiens, Christian life, Christians, cles de succes, conduite, conflits, contributions africaines, Cour Pénale Internationale, courage, decouragement, domination, esperance, espoir, ethics, etudes africaines, francafrique, Francophone University of International, Francophone University of International Development, Francophones, FUID, Goodness, guerre, guerre civile, Hope for Africa, humanite, Institut Universitaire de Développement International, Intercultural relations, IUDI, justice, justice sociale, leadership, Love, ministère de la justice, nation, nations, Nigeria, Occident, ONU, oppresseurs, oppression, Organisations internationales, paix intereligieuse, politique, prevention, prevention de conflits, proverbe africain de la semaine, Proverbes africains, reconcilliation, relation nord/sud, relations humaines, relations internationales, resolution de conflits, resolutions, sagesse, sagesse africaine, Savoir vivre, Social Justice, société, Society, spiritualite, spirituality, terrorisme, transformation des conflits, transformation sociale, Uncategorized, victoire, Vie en societe, vie sociale, violence, violences devastatrices, vrai succes, world, light, making a difference, darkness, Jesus, good deeds, Yoruba. Tagged: Francophone University of International Development, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, moussa bongoyok, sagesse africaine, UFDI. Laisser un commentaire
“Adáni l’óró, fi agbára kó ni.” (Yoruba proverb)
“Celui ou celle qui t’inflige une peine injustement fais de toi une personne plus forte.” (Proverbe Yoruba)
“One that unjustly gives you pain is only making you a stronger person.” (Yoruba proverb)
Source: Ayo Faleti Yoruba Proverbs and their contexts (2013) p. 15
Commentaire à la lumière de la Bible
La justice est l’une des aspirations profondes de chaque peuple. Chaque pays a un ministère consacré à la justice. Pourtant, le monde dans lequel nous vivons est miné par des injustices orchestrées parfois par ceux et celles-là même qui sont sensés les combattre. Vers qui aller quand un cas d’injustice est jugé par le coupable ? Vers quelle instance se diriger quand la corruption et la méchanceté ont cousu la bouche et lié les mains de ceux et celles sur lesquels le peuple compte pour que le droit soit dit au niveau national ou international ? Que faire quand, même au niveau individuel, chaque jour semble venir avec son cortège d’injustices sous des formes diverses et variées ? Personne ne peut sincèrement se poser ces questions sans sentir des pincements de cœur ou des regrets. Mais, pour ne pas sombrer dans le désespoir, ce proverbe Yoruba nous propose une île d’espérance dans ce qui ressemble à un océan d’abus : « Celui ou celle qui t’inflige une peine injustement fais de toi une personne plus forte. » C’est en réalité une invitation à ne pas laisser ceux qui nous traitent injustement nous voler ce que nous avons de plus précieux en de telles circonstances : le courage de nous relever en nous appuyant sur le Dieu de justice afin de continuer notre marche sur la voie de notre destinée.
En effet, Dieu est le défenseur des opprimés. Il est écrit dans Psaumes 140 :13 « Je sais que l’Eternel rendra justice aux pauvres et fera droit aux affligés (Bible du Semeur). » Il est aussi écrit en Proverbes 22 :22-23 : « Ne profite pas de la pauvreté de ton prochain pour le dépouiller, n’écrase pas en justice celui qui est dans la misère, car l’Eternel prendra leur cause en main et il ravira la vie à ceux qui auront ravi leurs biens. » Dans ces deux textes, il est clairement dit que Dieu s’occupera tôt ou tard de ceux et celles qui pensent pouvoir impunément et indéfiniment opprimer leurs prochains. A elle seule, cette doctrine devrait apporter aux opprimés la force de relever la tête et de continuer le combat pour la justice et pour l’amour tel qu’il est peint par le Seigneur en 1 Corinthiens 13.
Il est important de relever deux mouvements dans le paragraphe précèdent. Le premier mouvement est vertical et consiste à espérer en Dieu quand la justice humaine est défaillante. Le second est horizontal et pousse à des actions concrètes motivées par un amour désintéressé pour que brille la lumière du changement et de la victoire sur les forces du mal. En situation d’injustice, que ce soit au niveau individuel ou collectif, ne perdons jamais de vue ces deux mouvements et que le Dieu vivant et juste nous vienne en aide !
Moussa Bongoyok, PhD
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17
Août
Posted by bongoyok in education, famille, mission holistique, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, theologie, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: Cameroon, Cameroun, conflits, contributions africaines, Dieu, Dr Emmanuel Beche, ethique du travail, Extreme-Nord Cameroun, famille, Francophone University of International Development, frères et soeurs, harmonie, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, IUDI, linge sale, mari et femme, Massa, Matthieu 18: 15-22, moussa bongoyok, Paix, parents et enfants, problèmes familiaux, proverbe africain, proverbe africain de la semaine, resolution, sagesse africaine, secrets de la famille, secrets familiaux, sueur, Tchad. Laisser un commentaire
« Wurr nikk kud mulamna. » (proverbe massa)
« La sueur coule sur toi [personnellement]. » (proverbe massa)
« Sweat pours on you [personally]. » (Massa proverb)
Moralité: On doit résoudre les problèmes familiaux en famille.
[Ce proverbe que nous commentons avec plaisir a été recueilli par le Dr. Emmanuel BECHE, Doyen de la formation en ligne et Secrétaire général de l’Institut Universitaire de Développement Universitaire (IUDI) Website : http://www.iudi.org]
Commentaire à la lumière de la Bible
Les Massa, en fins observateurs, savent que tous n’abordent pas les problèmes familiaux avec doigté. Si certains savent faire usage de la sagesse et de la discrétion nécessaire pour le traitement des difficultés qui surgissent dans le cadre familial, d’autres enveniment plutôt la situation en étalant sur la place publique des sujets que la pudeur la plus rudimentaire envelopperait de réserve. Or, pour les Massa, les maux qui minent une famille sont comparables à la sueur qui coule sur soi. Il ne sied pas à une personne sage de les exposer en dehors du cadre familial. En d’autres termes, « le linge sale se lave en famille ».
A examiner de près cette philosophie de la vie, on sera frappé par la logique qui la guide car attirer le discrédit ou la honte sur sa famille c’est l’attirer sur soi-même. Ridiculiser les membres de sa famille, c’est scier la branche sur laquelle on est assis. Ceci nous rappelle un autre proverbe selon lequel « la querelle entre les membres d’une même famille est comme de l’eau chaude versée sur un toit de chaume. Elle ne brûle pas la maison. ». En d’autres termes, ce serait faire preuve de folie que de mettre le feu au domicile familial où l’on se trouve soi-même. Et, pour éviter cela, les membres d’une même famille n’ont pas d’autre option en dehors de la réconciliation. Faut-il alors sombrer dans un silence complice quand les membres de la famille se conduisent mal ? Faut-il se cacher derrière ce proverbe pour faire souffrir sa famille ? Ce n’est pas non plus ce que le proverbe massa recommande. Il trace plutôt la voie d’une résolution de tout problème le plus discrètement que possible, dans le cercle fermé de la famille. Autant que faire se peut, et ceci quelle que soit la nature du préjudice subi, les membres de la famille doivent contrôler leurs émotions et se retrouver humblement autour d’une même table en vue d’une résolution du problème dans l’amour, la vérité, et la justice. C’est seulement quand tous les efforts déployés au sein de la famille nucléaire [ou élargie si cela s’avère nécessaire] ne produisent pas les résultats escomptés que la famille est appelée à chercher du secours auprès des personnes compétentes mais toujours dans le souci de préserver l’harmonie en son sein.
En ceci, les Massa nous plongent au cœur même de la stratégie de réconciliation et de pardon que trace le Seigneur Jésus-Christ dans Matthieu 18 :15-22. Selon le Seigneur, si ton frère ou ta sœur a péché contre toi, tu dois premièrement aller vers lui ou vers elle. Il n’est pas question d’en parler à d’autres personnes. C’est quand ce frère ou cette sœur refuse d’écouter que d’autres personnes peuvent intervenir encore faudrait-il savoir les choisir dans l’esprit de l’enseignement du Christ.
Si nous entrions dans cette logique au niveau de nos familles spirituelles et biologiques, beaucoup de problèmes entres frères et sœurs, entre parents et enfants ou entre maris et femmes trouveraient plus facilement des solutions tout en occasionnant moins de blessures morales. Les conflits seraient plus faciles à résoudre. La société serait plus stable. La paix règnerait davantage dans nos pays. Daigne le Seigneur nous accorder la sagesse nécessaire pour, autant que faire se peut, résoudre les problèmes familiaux en famille. Cela honore famille, nous honore nous-même, et glorifie le Seigneur.
Moussa Bongoyok
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2015.
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11
Mai
Posted by bongoyok in action, adages, Adamaoua, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, Conjugal life, Uncategorized. Tagged: affection, apparence physique, beaute profonde, calcul egoiste, coeur, contributions africaines, Dieu, Egypte, egyptien, festivites, fete, Francophone University of International Development, FUID, Holistic Mission Institute of the Nations, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, Institut Universitaire de Développement International, jeunes celibataires, maman, mariage par interet, maries, mere, moussa bongoyok, proverbe africain de la semaine, qualites morales, relation avec Dieu, REMEAF, sagesse africaine, tendresse, UFDI, Universite Francophone de Developpement International, vraie richesse. Laisser un commentaire
« Ya waaxod il-‘ird 3ala maalu yiruuH il-maal wa yi’3od il-‘ird 3ala Haalu. » (Proverbe arabe/égyptien)
« Si tu épouses un singe à cause de son argent, l’argent finira et le singe restera le même. » (Proverbe arabe/égyptien)
“If you marry a monkey (i.e. someone ugly) for his money, the money will go away and the monkey will stay the same (as ugly as ever).”
Signification: N’épouse pas une personne à cause de son argent.
Commentaire à la lumiere de la Bible
En cette fête des mères, nous saluons et félicitons les mamans pour ce qu’elles sont, pour les valeurs qu’elles incarnent, et pour le rôle combien délicat mais indispensable qu’elles jouent dans nos familles et dans nos sociétés. Une mère restera toujours un symbole d’affection, de tendresse, d’éducation, d’encouragement, et surtout d’amour. Mais, au-delà des cadeaux et des festivités, il serait bon de nous attarder un peu sur les futures mères, plus précisément sur la fondation même de la vie conjugale.
A propos, les Arabes, qui ont de très bons et riches conseils sur le mariage contrairement à ce que d’aucuns penseraient, nous livrent une parole de sagesse très profonde : « Si tu épouses un singe à cause de son argent, l’argent finira et le singe restera le même. » Ce proverbe pose le problème de mariage par intérêt. En réalité, c’est de la fondation même du mariage qu’il s’agit. Quand, au-delà de l’amour sincère pour sa future conjointe ou son futur conjoint, l’on est plus motivé par l’argent, la beauté physique, la position sociale, l’honneur, les intérêts politiques ou tout autre calcul égoïste, l’on bâtit son foyer sur du sable mouvant. Malheureusement, nombreux ceux et celles qui tombent dans ce piège.
Pourtant, la Bible regorge de conseils qui peuvent nous aider au moment du choix. En voici quelques uns, tous tirés de la version du Semeur.
Sur la vanité des richesses:
“Ne te tourmente pas pour t’enrichir, refuse même d’y penser. A peine as-tu fixé tes regards sur la fortune que, déjà, elle s’est évanouie, car elle se fait des ailes et s’envole comme l’aigle en plein ciel.” Proverbes 23:4-5.
« S’enrichir par le mensonge, c’est obtenir une vapeur fugitive qui mène à la mort.” Proverbes 21:6.
Sur la vanité de la beauté physique :
« La grâce est décevante et la beauté fugace; la femme qui révère l’Eternel est digne de louanges.” Proverbes 31:30.
« Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.” 1 Pierre 3:3-4.
Loin de nous l’idée de penser que l’enseignement biblique sur ce thème se résume à ces quatre versets. Bible regorge de paroles de sagesse riches, variées et profondes qui méritent d’être non seulement lues mais étudiées en profondeur en prenant en compte leurs contextes. Nous ne condamnons ni la richesse, ni la beauté car elles ont leur valeur si elles sont gérées convenablement dans le cadre établi par le Créateur lui-même. Nous voulons tout simplement souligner que des critères comme la richesse matérielle et la beauté physique sont très fragiles pour soutenir un foyer conjugal. Il est donc important que chaque célibataire examine profondément les motivations qui régissent le choix de sa future conjointe ou de son futur mari. Il est également nécessaire que les mariés passent plus de temps à améliorer leur relation avec Dieu et à cultiver leurs qualités morales – dont l’amour selon les paramètres définies par 1 Corinthiens 13 – qu’à soigner les apparences physiques ou à impressionner par des biens matériels et des glorioles. C’est alors que chaque jour sera une fête dans le foyer, avec ou sans enfant biologique.
Daigne le Seigneur nous venir en aide !
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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5
Avr
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“Zhiklè a zhè.” (N’gèlègèdma mafahai)
“Dieu existe.” (Proverbe Mafa)
“God exists” (Mafa proverb)
Signification : Puisque Dieu vit, il y a toujours de l’espoir. Laissons la foi en Dieu transcender nos découragements.
Commentaire à la lumière de la Bible
La vie est comme l’alternance des saisons en zone sahélienne. Les saisons sèches – en d’autres termes les temps durs de la condition humaine – semblent être plus longues que les saisons pluvieuses (les beaux jours, les moments de joie et de bonheur) et même ces dernières ont leurs orages existentielles déviatrices, leurs coups de tonnerres sociaux, leurs inondations morales, et leurs glissements de terrain relationnels qui prennent la forme de déceptions, d’interruptions, de faux jugements, d’injustices, pour ne citer que cela. Mais, le plus grand danger est le découragement qui a cette manie de forcer la voie dans toutes les saisons de la vie, souvent au moment le plus inattendu. Le découragement est champion du déguisement. Il prend parfois des formes assez subtiles mais toujours dangereuses. Il arrive souvent qu’un petit mot, même de la bouche de ceux qui sont sensés être nos amis ou nos proches, vienne dégonfler le gros ballon de joie que nous ressentons, et ce, au moment le plus inattendu. Et quand cela arrive, le désespoir s’installe presque immédiatement sur le trône d’une vie qui semble alors perdre totalement sa fondation. C’est en de tels moments que les Mafa disent : « Zhiklè a zhè. » Ce proverbe a au moins deux sens. Quand ces paroles de sagesse sont adressées à celui ou celle qui est à l’origine des circonstances adverses ou des désagréments que l’on subit, elles veulent dire : Dieu me vengera. Quand elles sont adressées à la victime par des parents, amis ou sympathisants, elles traduisent l’idée selon laquelle tant que Dieu vit, il y a de l’espoir. Il ne faut pas de décourager, ni encore moins désespérer car Dieu vit et Il a la capacité de transformer nos malheurs en cris d’allégresse en son temps. C’est ce second sens qui s’applique mieux à l’adage susmentionné.
Cela me fait penser aux paroles de Job qui disait : « Mais je sais que mon Rédempteur est vivant …» (Job 19 :25). Le Dieu Créateur et Tout Puissant, en qui nous avons mis notre confiance, est vivant. C’est lui qui a permis à David de reprendre courage et de sortir d’une situation si amère que ses propres amis voulaient mettre un terme à sa vie tellement ils étaient chagrinés par la perte des êtres qui leur sont chers (1 Samuel 30). C’est Dieu qui a réconforté le prophète Elie qui souhaitait mourir tant il était abattu par la menace de Jézabel alors même qu’il venait de remporter une victoire éclatante sur les faux prophètes de Baal (1 Rois 19 :1-4). Dieu a fait de même pour le prophète Jonas qui était déçu que l’Eternel pardonne aux ennemis d’Israël (Jonas 4). Dans le Nouveau Testament, Seigneur a encouragé Paul (Actes 23 :11) qui à son tour a exhorté les chrétiens à s’encourager mutuellement (1 Thessaloniciens 5 :11). L’auteur de l’épitre aux Hébreux abonda dans le même sens en Hébreux 3 :13 avec une emphase fort significative sur la fréquence de l’encouragement mutuel : «chaque jour ». Dieu seul sait que chaque jour et à chaque instant le découragement nous guette comme un fauve tapi dans l’ombre.
Qu’en est-il pour vous aujourd’hui ? Vous sentez-vous abattu(e), découragé(e), démotivé(e), au bord du désespoir et même au point de souhaiter la mort ou pire de vouloir porter atteinte à notre propre vie? Arrêtez-vous un instant. Détournez vos regards de vous-mêmes, de vos adversaires, et des circonstances adversaires, pour les fixer sur le Dieu vivant et tout Puissant qui peut créer un boulevard dans le désert et faire jaillir de l’eau dans des lieux arides (Esaïe 43 :16-25). Implorez son secours. N’est-pas lui qui a dit dans Psaume 50 :15 (le numéro du téléphone céleste) « Et invoque-moi au jour de la détresse, je te délivrerai, et tu me glorifieras (Bible Louis Segond)» ? N’est-ce pas lui qui nous encourage à nous décharger sur lui de tous nos soucis et qui nous donne la ferme assurance qu’Il s’occupera de nous (1 Pierre 5 :7) ? Au lieu de céder au découragement, priez, de préférence avec des frères et sœurs engagés dans la foi. Le Seigneur est vivant ! Il peut et veut transformer vos larmes en cris d’allégresse. Dieu ne change pas (Exode 3 ; Nombres 23 :19 ; 1 Samuel 15 :29 ; Psaume 102 :26 ; Malachie 3 :6 ; 2 Timothée 2 :13 ; Hébreux 6 :17-18 [voir aussi 13 :8] et Jacques 1 :17). Ce qu’il a fait par le passé envers ceux et celles qui croient en Lui, Il peut et veut encore le faire aujourd’hui pour vous tel(le) que vous êtes. Ayez la sagesse de vous appuyer sur Lui au lieu de laisser le découragement vous détourner de la seule source d’espoir et de changement positif dans notre vie : Dieu. Courage ma sœur! Courage mon frère !
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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23
Mar
Posted by bongoyok in action, adages, Bible, brousse, Cameroon, cameroun, campagne, christianisme, conduite, courage, dangers, education, environnement, ethique, fidelite, fulani, Fulbe, Jesus-Christ, lumiere, Messie, mission holistique, nature, Nigeria, nomadisme pastoral, Peuls, peur, philosophie, Proverbes africains, Rekabites, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, tenebres, theologie, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: ancetres, balndol fulbe, C.E.J. Whitting, Cameroon, Cameroun, contributions africaines, Dieu, Extreme-Nord Cameroun, fidelite, fils, Francophone University of International Development, FUID, Hausa and Fulani proverbs, honeur, identite, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, integrite, Mayo Tsanaga, moussa bongoyok, nage a contre courant, pere, proverbe africain, proverbe africain de la semaine, proverbe fulbe, proverbe peul, respect, sagesse, sagesse africaine, saintete, UFDI, Universite Francophone de Developpement International, wisdom. Laisser un commentaire
« No ladde hulnori fuh jire fasata lawol » (Balndol fulbe)
« Quelle que soit la crainte qu’inspire la brousse, l’écureuil ne devient jamais un coupeur de route » (proverbe Fulbe)
« However much the forest fears, the squirrel will not become a robber » (Fulbe/Fulani proverb)
Signification : Même les surprises ont des limites. Le comportement d’un
être vivant cadre avec sa nature.
Source : C.E.J. Whitting Hausa and Fulani Proverbs (Farnborough Hants : Gregg Press Limited, 1967) p. 155
Commentaire à la lumière de la Bible
Les Fulbe sont les véritables rois des brousses africaines. Le nomadisme pastoral leur donne l’occasion de découvrir des endroits et d’explorer courageusement même les lieux les plus dangereux. Forts de cette expérience, ils peuvent parler avec autorité des dangers de la vie en brousse. Notre proverbe lève justement un pan du voile sur cette réalité et souligne indirectement que les surprises font partie du lot quotidien de la vie en campagne. Toutefois, même les surprises ont des limites car on ne saurait imaginer un écureuil se métamorphoser en coupeur de route.
A priori, cette parole de sagesse peut sembler simpliste. Mais, en fait, elle attire notre attention sur une réalité plus profonde : notre comportement reflète notre identité. Voilà qui place le débat sur un terrain hautement philosophique et religieux : Qui sommes-nous ? Quelle est notre identité spirituelle ? Notre conduite est-elle en adéquation avec notre foi ? Malheureusement, il arrive souvent que nos paroles ne riment pas avec nos actions. Dans les Saintes Ecritures, Dieu a interpellé son peuple à plusieurs reprises sur la nécessité de mener une vie conséquente. L’un des exemples les plus frappants est celui de Jérémie 35 où Dieu demande au prophète d’aller proposer du vin aux Rékabites pour les tester. Ces derniers ont catégoriquement refusé de boire du vin par fidélité à l’ordre donné par leur ancêtre. Ils sont restés fidèles à leur identité rekabite et ont honoré la ligne tracée par leurs ancêtres. Face à ce constat, Dieu a alors fait le reproche suivant à son peuple aux versets 13-14 (La Bible du Semeur): “Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël: Va dire aux gens de Juda et aux habitants de Jérusalem: Ne comprendrez-vous pas la leçon pour écouter mes paroles? dit l’Eternel. Les descendants de Yonadab, fils de Rékab, ont respecté les ordres que leur ancêtre leur a donnés: il leur avait défendu de boire du vin et ils n’en ont jamais bu jusqu’à ce jour, pour se conformer à l’ordre de leur ancêtre. Et moi, je n’ai cessé de vous parler, mais vous ne m’avez pas obéi.”
Dieu s’attend à ce que ceux qui croient en lui, qui sont ses enfants au sens spirituel du terme, reflètent sa sainte nature. C’est ainsi que nous lisons dans 1 Pierre 1 :15-16 (la Bible du Semeur) : « Au contraire, tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement. Car voici ce que Dieu dit dans l’Ecriture: Soyez saints, car je suis saint.” Dans Ephésiens 5 :8-11 (Bible du Semeur), il est écrit : Autrefois, certes, vous apparteniez aux ténèbres, mais à présent, par votre union avec le Seigneur, vous appartenez à la lumière. Comportez-vous donc comme des enfants de la lumière car ce que produit la lumière c’est tout ce qui est bon, juste et vrai. Comme des enfants de la lumière, efforcez-vous de discerner ce qui plaît au Seigneur. Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt.”
Il est clair que les enfants de lumière ne doivent pas se comporter comme des enfants des ténèbres. Cela serait contraire à leur nature.
Nous qui avons choisi de placer notre foi en Dieu et de suivre le Messie Jésus-Christ, soyons conséquents avec nos convictions spirituelles. De jour comme de nuit, en public comme en privé, soyons fidèles à notre Seigneur. Vivre ainsi dans un monde qui sombre de plus en plus dans le compromis, l’hypocrisie, et le conformisme, équivaut à nager à contre courant. Mais, cela vaut la peine car le pire qui peut arriver à un être humain, c’est d’être acclamé par tous et rejeté par Dieu. Qu’il plaise au Seigneur de nous remplir toujours de son Saint-Esprit afin que nous reflétions sa divine nature tous les jours de notre pèlerinage terrestre !
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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13
Mar
Posted by bongoyok in action, African proverb of the week, Anti-Balaka, antibalaka, Bangui, caution, Central African Republic, Christians, deontology, education, ethics, Ethiopia, genocide, information, Journalism, Journalist, misinformation, mission holistique, Muslims, news, prevention, profession, proverb, Proverbes africains, public, sagesse, Savoir vivre, Seleka, spiritualite, thinking, vie chretienne, Vie en societe, war, wisdom. Tagged: 2014, contributions africaines, Darbatani jinfu hinqabatani, Diane Steward, Ethiopia, fight, fighting, Francophone University of International Development, FUID, healing, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, moussa bongoyok, Oromo, peace, proverbe africain de la semaine, reconciliation, violence, wisdom, wounds. Laisser un commentaire
« Darbatani jinfu hinqabatani.»
« After you have thrown the spear, you cannot catch hold of its end. »
« Une fois qu’une lance est lancée, on ne peut plus en attraper le bout.» (Proverbe oromo, Ethiopie)
Meaning: Once something is done. It is better to think before acting., one cannot undo it, though one may regret having done it. »
Source : Diane Steward Wisdom from Africa : A Collection of African Proverbs. Cape Town : Struit Publishers, 2005. p. 158.
Biblical parallel
Journalism is a noble profession. It renders an invaluable service to humanity. Journalists deserve our respect on account of the risks they undertake. Many of them have been threatened, terrorized, vilified, humiliated, tortured, imprisoned, kidnapped, and killed. Their desire to inform is so strong that they will not let anything discourage them. The rest of humanity should not only welcome such courage, but also provide them with all the necessary support.
However, there are some ‘false journalists’ who, in contempt of journalistic ethics, work to incite violence. For example, the anti-Balaka group in Central African Republic is represented by many in the media as a Christian militia despite the protests from Christian leaders of this country.
Moreover, pictures of these militias ostensibly display many amulets. This shows that they hold to non-Christian beliefs; also, their actions clearly do not reflect the teachings of the Lord Jesus Christ.
Unfortunately, in the midst of erroneous reports, that reality is distorted. Worse, this misinformation adds fuel to the flame that burns a nation deeply wounded by pitting Christians against Muslims. The international community must take this situation seriously as this may lead to genocide.
The same is true for other cases of misinformation around the world. It is high time that we take into account the words of Oromo wisdom: « once a spear is launched, you can no longer catch the front-end. » Indeed, one can master a spear in his possession but once it is propelled, it is out of control. A mature reflection is needed before speaking or writing. In this sense, the Oromo wisdom joined biblical wisdom for it is written in Proverbs 12:18 “The words of the reckless pierce like swords, but the tongue of the wise brings healing” (NIV). Furthermore, it is written in Proverbs 18:21, “The tongue has the power of life and death, and those who love it will eat its fruit.” James 3:1-18 states the same thing.
The point is, the tongue is as powerful as a sword. It is able to hurt or heal, to kill or to give life. Depending on how we use them, the words we speak can have huge consequences, hence the importance of thinking deeply before saying anything. Fortunately, as regards speech or writing, there is always a possibility to limit the damage in correcting their trajectory when this is done promptly. We hope that conscientious women and men in the media will start the hard work of restoring truth in Central Africa and elsewhere. Above all, never forget that every human stands to win when an instrument of peace and reconciliation, and to cause trouble and rifts between communities; to do otherwise is to saw off the bench on which you sit.
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014
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16
Fév
Posted by bongoyok in education, mission holistique, Proverbes africains, Risk management, sagesse africaine, South Africa, Universite Francophone de Développement International, vie courante, Xhosa. Tagged: amulettes, anti-balaka, Bangui, blesser, boko haram, Boyrabe, centrafrique, contributions africaines, danger, danger public, defaire, Diane Steward, Dieu, droit de vivre, epee, Ethiopia, Ethiopie, etre humain, faire, Francophone University of International Development, FUID, gris-gris, guerir, huile sur le feu, humanite, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, journaliste, Km5, lance, langue, monde, moussa bongoyok, nation, Oromo, parler, Petevo, proverbe, proverbe africain de la semaine, public, RCA, reflechir, regret, risque, tuer, Universite Francophone de Developpement International, vivre, Wisdom from Africa. Laisser un commentaire
« Darbatani jinfu hinqabatani.»
« After you have thrown a spear, you cannot catch hold of its end. »
« Une fois qu’une lance est lancée, on ne peut plus en attraper le bout.» (Proverbe oromo, Ethiopie)
Signification : Une fois que quelque chose est fait, l’on ne peut pas le défaire même si l’on regrette de l’avoir fait.
Source : Diane Steward Wisdom from Africa : A Collection of African Proverbs. Cape Town : Struit Publishers, 2005. p. 158.
Parallélisme biblique
Le journalisme est un métier très noble. Il rend d’énormes services à l’humanité. Les risques que prennent les journalistes à travers le monde imposent notre respect. Plusieurs d’entre eux ont été injustement menacés, terrorisés, vilipendés, humiliés, torturés, emprisonnés, kidnappés et même tués. Mais le devoir d’informer est si fort que rien ne peut les arrêter. Le reste de l’humanité devrait saluer davantage leur courage et leur apporter tout le soutien nécessaire. Toutefois, force est de relever que certains « faux » journalistes, au grand mépris de la déontologie journalistique, sombrent dans l’intoxication voire l’excitation à la violence pour des motifs inavoués. Par exemple, les anti-balaka de la République Centrafricaine sont présentés par de nombreux médias comme une milice chrétienne en dépit des protestations des leaders chrétiens de ce pays. D’ailleurs, les images de ces miliciens arborant ostensiblement un nombre impressionnant de gris-gris (ce qui traduit bien leurs convictions non-chrétiennes) et leurs agissements qui ne reflètent en rien les enseignements du Seigneur Jésus-Christ, devrait attirer l’attention des lecteurs et téléspectateurs avertis. Malheureusement, l’intoxication est telle que la réalité est défigurée. Pire encore, cette désinformation ajoute de l’huile sur la flamme qui brûle une nation profondément meurtrie en opposant les chrétiens aux musulmans alors que les causes profondes de la crise qui déchire ce pays sont ailleurs. La communauté internationale doit prendre très au sérieux cette situation au risque d’avoir sur sa conscience un génocide de plus dans un contexte mondial on ne peut plus fragile. La même observation est valable pour d’autres cas de désinformation à travers le monde. Il est grand temps que nous prenions en compte cette parole de sagesse oromo : « Une fois qu’une lance est lancée, on ne peut plus en attraper le bout.» En effet, l’on peut maîtriser une lance qui est en sa possession mais une fois qu’elle est propulsée, elle échappe à tout contrôle. Une mûre réflexion s’impose donc avant de parler ou d’écrire. Dans ce sens, la sagesse oromo rejoint la sagesse biblique car il est écrit dans Proverbes 12 :18 : « Celui qui parle à la légère blesse comme une épée, tandis que la langue des sages apporte la guérison.” Proverbes 18 :21 abonde dans le même sens: « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue: vous aurez à vous rassasier des fruits que votre langue aura produits.” L’épitre de Jacques s’entend longuement sur la langue et son usage (Jacques 3 :1-18). [Tous ces textes sont tirés de la Bible du Semeur]. En somme, la langue est aussi puissante qu’une épée. Elle est capable de blesser ou de guérir, de tuer ou de faire vivre. Tout dépend de l’usage que l’on en fait. Les paroles que nous prononçons sont parfois lourdes de conséquence, d’où l’importance de réfléchir profondément avant de dire quoi que ce soit. Heureusement, en ce qui concerne la parole ou l’écriture, il y a toujours une possibilité de limiter les dégâts en rectifiant le tir le plus tôt que possible. Nous espérons que les femmes et les hommes consciencieux de médias se mettront à pied d’œuvre pour qu’en Centrafrique et ailleurs, la vérité soit restaurée. Par-dessus tout, n’oublions jamais que tout être humain gagnerait à être un instrument de paix et de réconciliation et non de trouble et de déchirement des communautés car agir autrement c’est scier la branche sur laquelle l’on est assis. © Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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13
Jan
Posted by bongoyok in Africa, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, amitie, Bible, blog chrétien, bonne annee, changement, Christian life, cles de succes, communication, Conjugal life, contributions africaines, désert, discipline, integrite, planification, proverbe africain de la semaine, sagesse, spiritualite. Tagged: buts Brian Tracey, buvard, Chad, contributions africaines, Createur, desertification, Dieu, diligence, discipline, Dr Beche Emmanuel, encrier, ethique du travail, excellence, Francophone University of International Development, fruit mur, FUID, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, Marba, misere, moussa bongoyok, objectifs, pauvrete, plume, REMEAF, reussir, reveille-matin, richesse, Robert Kiyosaki, sagesse africaine, secret, Seigneur, succes, Tchad, UFDI, vrai bonheur, wisdom, zone sahelienne. 4 commentaires
“Alein ma zlit akulo yorgo colol lâ mi te vut agu ma ned’a.” (Proverbe Marba/Tchad)
« L’oiseau qui se lève tôt mange du fruit mûr. » (Proverbe Marba/Tchad)
« Early bird eats ripe fruit. » (Marba proverb/Chad)
Signification : Le bonheur appartient à celui ou celle qui se réveille tôt.
(Ce proverbe a été recueilli par Le Dr Emmanuel BECHE pour le compte de l’Université Francophone de Développement International)
Parallélisme biblique
A l’école primaire, je faisais partie de la dernière génération d’écoliers qui ont eu le plaisir de manier la plume, l’encrier et le buvard. C’est un exercice particulièrement délicat. Je me souviens toujours des inévitables ratures et de la promptitude avec laquelle je saisissais le buvard pour limiter les dégâts. Je n’oublie pas non plus la joie avec laquelle j’accueillais chaque nouvelle page du cahier. Elle me donnait l’occasion d’avancer un peu plus vers l’excellence dans l’écriture.
En ce début d’année, vous avez peut-être le même sentiment. Mais une question taraude votre esprit : Que puis-je faire pour mieux réussir cette année ? Déjà les premiers jours écoulés ne semblent pas donner les promesses du premier Janvier avec son lot de belles résolutions et de rêves. La réponse à cette préoccupation somme toute légitime semble se trouver chez les Marba du Tchad qui ont eu le privilège d’offrir à l’humanité ce proverbe combien fascinant : « L’oiseau qui se lève tôt mange du fruit mûr. »
En pays Marba comme dans toute la zone sahélienne, les arbres fruitiers sauvages se font de plus en plus rares du fait d’une désertification rapide et alarmante. Aussi peut-on comprendre l’acharnement avec lequel les oiseaux se ruent sur les fruits mûrs quand ils sont disponibles. Le résultat est sans appel :ceux d’entre eux qui se lèvent tôt se taillent une part de lion et les autres doivent se contenter des miettes ou des fruits non mûrs. Si le sort de ces derniers est triste, celui des humains qui agissent comme eux est beaucoup plus pathétique. En réalité c’est à chacun d’entre nous que les Marba s’adressent pour nous rappeler que le bonheur accompagne ceux qui se lèvent tôt. Mieux encore, ils nous invitent à découvrir le double secret de la disciple et de la diligence qui sont en réalité les deux concepts clés encapsulés dans ce proverbe.
Ceci rappelle un texte biblique très révélateur : « ‘Je vais faire juste un petit somme, dis-tu, juste un peu m’assoupir, rien qu’un peu croiser les mains et rester couché un instant.’ Mais pendant ce temps, la pauvreté s’introduit chez toi comme un rôdeur, et la misère comme un pillard (Proverbes 6 :10-11, La Bible du Semeur). » Ces paroles sont reprises textuellement dans Proverbes 24 :33-34. Proverbes 20 :13 véhicule la même pensée mais en des termes un peu différents tout en introduisant un complément positif : « N’aime pas trop le sommeil, pour ne pas finir dans la pauvreté: garde tes yeux ouverts, et tu auras de quoi te rassasier (La Bible du Semeur). » De nombreux autres textes bibliques communiquent des idées semblables, ce qui dénote l’importance que notre Créateur y accorde. Mais, si une lecture superficielle de ces textes semblent mettre en relief la diligence, en réalité c’est la discipline qui en est la vraie quintessence. La discipline est nécessaire pour se coucher tôt en vue de se lever tôt même quand des jeux, des causeries futiles avec de faux amis, certains programmes à la télévision ou sur l’internet, et bien d’autres distractions, semblent accrocheurs voire irrésistibles. La discipline est incontournable quand le sommeil semble si doux qu’on ne veut pas du tout quitter le lit malgré le bruit assourdissant du réveil ou les interpellations de la conjointe ou du conjoint pour ceux qui sont mariés. La discipline est comme un comprimé amer mais efficace. Un proverbe chinois ne dit-il pas « Le bonheur est toujours au bout des efforts pénibles »?
Si nous voulons marquer la différence cette année et dans l’avenir apprenons à utiliser les deux clés que sont la discipline et la diligence. Toutefois, une question demeure : Comment réussir à surmonter les mauvaises habitudes qui s’érigent en montagnes infranchissables sur notre chemin en vue de faire un bon usage de ces clés de succès? Brian Tracey, dans son excellent ouvrage intitulé The Power of Discipline (2008 :15-19) recommande une démarche en sept étapes :
1) Premièrement, décidez exactement ce que vous voulez
2) Consignez votre objectif par écrit
3) Fixez une date limite pour l’atteindre
4) Dressez une liste exhaustive de tout ce qui peut vous aider à atteindre votre objectif
5) Organisez la liste par séquence et priorité
6) Passez immédiatement à la mise en œuvre de votre plan
7) Faites chaque jour quelque chose qui vous pousse dans la direction de votre objectif
Je propose trois autres éléments sans lesquels tout ce qui précède risque de s’écrouler comme un château de cartes :
8) Commencez chaque journée par un temps méditation biblique et de prière car c’est Dieu seul qui donne la vraie réussite. Le secret du vrai bonheur ne se trouve qu’en lui. Priez regulièrement au courant de la journée.
9) Maintenez une bonne relation avec votre Seigneur et menez une vie de sanctification afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. S’il vous arrive de pécher, demandez pardon, implorez son secours, et continuez votre marche avec le Seigneur avec une conscience pure.
10) Partagez votre objectif avec deux amis sérieux et demandez-leur de prier pour vous et de vous interpeller chaque fois que vous êtes tenté(e) de dévier de votre objectif (ou de vos objectifs).
Pour finir, Robert Kiyosaki a dit : « Ne sacrifiez pas ce que vous voulez plus pour ce que vous voulez maintenant. » Garder les yeux fixés sur le Seigneur et se concentrer sur le but qu’on veut atteindre sont deux dispositions qui permettent d’échapper aux pièges des distractions et des plaisirs éphémères qui empêchent de se lever tôt pour manger les fruits mûrs de la vie. J’ose croire que vous tiendrez compte de ces conseils tout au long de cette nouvelle année. Je suis persuadé que si vous le faites, vous marquerez la différence à partir d’aujourd’hui. Et si cela produit des résultats palpables dans votre vie, veuillez me le faire savoir. Que Dieu nous accorde la grâce d’être toujours disciplinés et diligents !
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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30
Déc
Posted by bongoyok in Africa, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Afrique, grenier culturel, prevention, prevoyance, proverbe africain de la semaine, sagesse africaine. Tagged: ABC de la sagesse, Adamaoua, apocalypse, barbe, Bible, bilan, bruler, Cameroon, Cameroun, Centre-ouest, chaos, cheveux, contributions africaines, crainte de Dieu, desordres sexuels, Einstein, folie, Francophone University of International Development, FUID, idolatrie, imposition, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, Israel, lecon, majority world, moussa bongoyok, Noe, planete, pseudo liberte, sagesse d'en haut, sagesse divine, societes occidentales, Sodome et Gomorrhe, tolerance, UFDI, voisin, wisdom. Laisser un commentaire
Ngnyum mwu lwikwaen tà win yè wù danmi be’swu’ bwaeti. (Proverbe tikar)
« Quand les cheveux de ton voisin brûlent, commence à tremper ta calvitie.” (Proverbe tikar)
“When the hair of your neighbor burns, start to dip your baldness.” (Tikar proverb)
Signification : Un homme averti en vaut deux.
(Proverbe recueilli par le Dr Emmanuel BECHE pour le compte de l’Université Francophone de Développement International)
Parallélisme biblique
Les Tikar vivent principalement dans le centre-ouest du Cameroun. Ils sont célèbres pour leurs décorations. Mais, quoique cela soit moins connu, ils se distinguent également par la profondeur de leurs proverbes. Celui qui nous intéresse particulièrement en cette fin d’année est tiré de leur grenier culturel : « Quand les cheveux de ton voisin brûlent, commence à tremper ta calvitie.”
Ce proverbe est très commun en Afrique. En Janvier 2011, nous avons commenté l’adage dendi qui s’énonce de cette manière : « Si la barbe de ton voisin prend feu, arrose la car tu ne sais pas si la tienne va prendre feu. » Il se rapporte à un autre qui est tout aussi intéressant mais qui dirige l’attention vers soi-même: » Si la barbe de ton voisin prend feu, mouille la tienne. » Les Tikar abondent dans le même sens, mais ils entrent beaucoup plus en profondeur en comparant les « cheveux » à la « calvitie ». En d’autres termes, même si l’on court un moindre risque que le voisin qui est touché de plein fouet par l’incendie, il est primordial de tirer des leçons de sa mésaventure et de prendre les dispositions qui s’imposent pour éviter de subir un sort similaire. En d’autres termes, on ne sait jamais la gravité du péril que peut causer le risque le plus insignifiant. Quelle sagesse ! Si seulement nous pouvions en tenir compte à cette heure du bilan de l’année qui touche à sa fin et de nouvelles résolutions pour le nouvel an qui se profile à l’horizon.
Malheureusement, à regarder de près ce qui se passe autour de nous, le monde s’engouffre lentement mais sûrement dans le chaos éthique du temps de Noé et s’achemine vers une destruction plus grave que celle de Sodome et Gomorrhe. Fort paradoxalement, cette chute lourde en conséquences se fait au nom d’une pseudo liberté et d’une tolérance mal assimilée qui ne se rend pas compte qu’elle sape elle-même les bases de ce qui semble être sa force en imposant les vues d’une minorité au reste de la planète et en sapant au passage des valeurs morales et spirituelles qui ont fait la force des sociétés occidentales pendant de nombreux siècles.
Pourtant, la Bible regorge de mise-en garde en de termes on ne peut plus clairs. Par exemple, avant que le peuple d’Israël ne fasse son entrée dans la terre promise, Dieu lui a donné l’avertissement suivant :“Lorsque vous serez entrés dans le pays que l’Eternel votre Dieu vous donne, n’allez pas imiter les pratiques abominables des peuples qui y habitent actuellement. Qu’on ne trouve chez vous personne qui immole son fils ou sa fille par le feu, personne qui pratique la divination, qui recherche les présages, consulte les augures ou s’adonne à la magie, personne qui jette des sorts, consulte les spirites et les devins ou interroge les morts. Car le Seigneur a en abomination ceux qui se livrent à de telles pratiques, et c’est parce que les peuples qui habitent le pays où vous allez entrer s’y adonnent que l’Eternel votre Dieu va les déposséder en votre faveur. Quant à vous, soyez irréprochables envers l’Eternel votre Dieu (Deutéronome 18:9-13, La Bible du Semeur). De nombreux autres passages bibliques dans le livre de Deutéronome et dans celui de Josué abondent dans le même sens (Cf. Deutéronome chapitres 4, 7, 8, 9, 11, 12, 15, 17,18, 19, 20, 26, 28, 29, 30, 31, 32 ; Josué chapitres 1 et 23 etc.). Malheureusement, Israël n’a pas su nager à contre courant. Il s’est plutôt embourbé dans la boue de l’idolâtrie et de ses corolaires avec toutes les conséquences qui en découlent. Il a été frappé par de nombreuses calamités. Il a bu à la coupe amère des déportations dont les effets néfastes sont encore perceptibles de nos jours. De nombreuses nations ont connu, connaissent et connaitront le même sort. Pourtant, notre génération s’en sortirait nettement mieux si elle tirait des leçons de l’histoire et s’appuyait sur l’Eternel.
Au niveau individuel, nous tombons aussi dans les mêmes précipices que nos prochains qui ont pourtant enduré les conséquences amères de leurs écarts de conduite. Nous nous trompons en pensant que nous sommes plus malins que ceux et celles qui ont été pris au piège de leur méconduite. Einstein disait : La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.» En cette fin d’année, implorons le pardon du Seigneur pour nos actes de folie, prenons la ferme résolution de vivre selon la sagesse divine dont voici les caractéristiques : « …la sagesse qui vient d’en haut est en premier lieu pure ; de plus, elle aime la paix, elle est modérée et conciliante, pleine de bonté ; elle produit beaucoup de bons fruits, elle est sans parti pris et sans hypocrisie (Jacques 3 :17, La Bible du Semeur). Entrons dans la nouvelle année avec un ferme engagement de vivre dans la crainte respectueuse de Dieu (respect profond, révérence, adoration) qui, du reste, est le commencement de la sagesse (Proverbes 9 :10). Daigne le Seigneur accorder à chacun d’entre nous la sagesse de mouiller sa calvitie morale et spirituelle dès maintenant et jusqu’au terme du pèlerinage terrestre!
© Copyright 2013 by Moussa Bongoyok.
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23
Déc
Posted by bongoyok in Africa, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Christmas, Dieu, Evangelisation, Foi, Fulbe, generosite, Noel, proverbe africain de la semaine, Religion, sagesse, société, spiritualite, vie chretienne. Tagged: Allah, balndol fulbe, benediction, Cadeau, Cameroon, Cameroun, contributions africaines, Daniel Dama, don, emballages, Extreme-Nord Cameroun, festivites, Francophone University of International Development, FUID, Fulani, Fulbe, Institut Universitaire d'Etudes Interculturelles, Jesus-Christ, Mayo Tsanaga, Messie, Mo Allah hokki buri mo baaba hokki, Mokolo, moussa bongoyok, Nord Cameroun, Peuls, ressources spirituelles, sagesse africaine, Universite Francophone de Developpement International. Laisser un commentaire
“Mo Allah hokki buri mo baaba hokki.” (Balndol fulbe)
« Celui ou celle qui reçoit un don de Dieu vaut mieux que celui ou celle qui reçoit un don de son père. » (Proverbe Fulbe)
« He/She to whom God gives excels the person to whom his/her father gives. » (Fulbe proverb)
Signification : Cherchez premièrement le don de Dieu car ce que donne l’être humain a ses limites. (Source: C.E.J. Whitting Hausa & Fulani Proverbs, 1935)
Parallélisme biblique
En cette période de Noël, nous estimons que vous voudriez bien méditer sur un proverbe qui se rapporte, même indirectement, à cette fête dont l’éclat va au-delà des cercles chrétiens. Celui que nous soumettons à votre appréciation vient de la riche et belle tradition peule. Les Fulbe disent : « Mo Allah hokki buri mo baaba hokki” (Celui ou celle qui reçoit un don de Dieu vaut mieux que celui ou celle qui reçoit un don de son père). Attardons-nous d’abord sur le sens de ce proverbe dans son contexte socioculturel.
Une simple lecture du dicton susmentionné fait apparaître qu’il est récent dans la culture peule. En effet, si vocable « baaba » (qui désigne aussi bien le père biologique que le Roi/chef) relève du vocabulaire fulfulde préislamique, il n’en est pas de même pour le terme « Allah » qui date clairement de la période où les Fulbe étaient déjà exposés à l’islam. Cela dit, quelle est la moralité de cet adage? Comme le souligne si bien notre collègue Daniel Dama (un Pullo) dans une correspondance, « Ce proverbe compare la bénédiction humaine à la bénédiction divine, comme pour dire, cherchez premièrement l’onction du Tout-puissant, car ce que donne l’être humain a toujours des limites. Dans d’autres contextes, le proverbe peut signifier, ne compte pas sur l’héritage matériel que tu obtiendrais de tes parents, prie le Bon Dieu afin qu’il te donne ta part, car l’héritage de tes parents peut-être éphémère.» Ainsi, les Fulbe nous invitent très sagement à fixer nos regards sur Dieu, la source de toute vraie bénédiction, au lieu de focaliser notre énergie sur les citernes crevassées de la générosité humaine. Voilà qui nous plonge au cœur même de la nativité.
En effet, l’histoire de la naissance du Seigneur Jésus-Christ peut se résumer en trois mots : don de Dieu. Le prophète Esaïe annonçait déjà, plusieurs siècles avant la venue du Messie: « Car pour nous un enfant est né, un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale, il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix (Esaïe 9:5, La Bible du Semeur). Jean 3 :16 précise que ce don est motivé par l’amour parfait de Dieu et ce dans un but précis « … afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. » Manifestement, la venue du Christ dans le monde s’inscrit dans la logique de l’économie du salut. Depuis Adam et Eve, tout être humain est pécheur (1 Rois 8 :46 ; Romains 3 :10-12). Or, Dieu est saint (Esaïe 6 :3 ; Jacques 1 :3 ; 1 Pierre 1 :16). Nul ne peut donc accéder à son paradis (où les bienheureux vivront éternellement dans un bonheur parfait) sans résoudre le problème du péché étant donné que le salaire du péché c’est la mort (Ezéchiel 18 :4, Romains 6 :23). Nos efforts personnels et nos bonnes œuvres n’arriveront jamais à purifier nos cœurs souillés (Esaïe 64 :6). La seule solution se trouve dans la foi en Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour satisfaire à la justice divine et sauver quiconque regrette sincèrement ses péchés, se détourne de sa mauvaise, et lui confie la direction totale de sa vie (Cf. Romains 10 :9 ; 1 Pierre 3 :18 ; 2 Corinthiens 5 :21 ; Romains 3 :26, Ephésiens 2 :10).
Le paragraphe ci-dessus nous donne une idée de la profondeur de la venue du Messie dans ce monde ténébreux. Pourtant, quand nous regardons autour de nous, la mobilisation semble ne pas se faire autour du don divin pour le salut de l’humanité mais plutôt autour de ses emballages. Pour être plus précis, les gens se bousculent pour les achats, les soirées dansantes, les kermesses, les plats plantureux, les décorations, les réunions familiales, les jeux de lumière, le mythique Père Noël et sa bande, les plaisirs éphémères et les fameux cadeaux de la part des parents, des collègues, ou des amis. Mais, quelle place occupe réellement celui qui est à la base de cette immense mobilisation des petits et des grands, des riches et des moins nantis, des chrétiens et des non chrétiens ? Nous n’avons rien contre les festivités et les cadeaux de Noël. Il convient cependant de s’interroger à haute voix : quel sens ont-ils si nous négligeons le plus grand cadeau que l’humanité ait jamais connu ?
Nous osons croire que, conformément à la logique de notre proverbe, vous avez su donner au don parfait de Dieu la place qui lui revient dans votre vie. Dans ce cas, réjouissez-vous dans la crainte respectueuse de Dieu et partagez cette joie avec ceux qui n’ont pas encore entendu la Bonne Nouvelle du salut gratuit pour quiconque regrette sa vie pécheresse, s’en détourne, et croit en Jésus-Christ. Par contre, si vous ne n’avez pas encore pris cette décision importante, nous vous invitons à faire de ce Noël une fête spéciale en donnant la priorité au cadeau divin. Nous vous proposons d’adresser à Dieu, en ce moment même, cette prière d’acceptation de son don parfait: « O Seigneur, toi le seul vrai Dieu, Créateur de l’univers et de tout ce qu’il renferme, je viens à toi tel(le) que je suis. Je regrette sincèrement d’avoir péché contre toi et contre mes prochains. Daigne me pardonner. A partir d’aujourd’hui j’accepte le Seigneur Jésus comme celui qui est venu pour me sauver de la perdition et me donner la vie éternelle. Veuille inscrire mon nom dans le livre de vie et m’accorder la grâce et la force de vivre d’une manière qui t’honore et te glorifie jusqu’au terme de mon voyage ici bas. Et à l’heure où je quitterai cette terre, que je sois accueilli parmi les bons et fidèles serviteurs qui entreront dans la joie éternelle. Au nom de Jésus le Messie je te prie. Amen. »
Si vous avez pris cet engagement, nous nous réjouissons avec vous. Veuillez nous le faire connaître et nous serons heureux de mettre à votre disposition des ressources spirituelles qui vous aideront dans votre nouvelle marche avec le Seigneur. Voici notre adresse électronique : remeaf[at]gmail.com (veuillez remplacer [at] par @). Joyeux Noel à tous sous le regard bienveillant du Dieu Créateur!
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2013.
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