26
Mar
Posted by bongoyok in adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, Bible, blog chrétien, chretiens, Christian life, christianisme, Christians, contributions africaines, deuil, esperance, espoir, Foi, Francophone University of International Development, FUID, humanite, Institut Universitaire de Développement International, integrite, IUDI, La vie apres la mort, life, Love, malheur, Messie, mort, Paques, proverbe africain de la semaine, proverbes, Proverbes africains, theologie, theology, Universite Francophone de Développement International, vie chretienne, violence. Tagged: African Proverb of the Week, amour, Bambara, bonheur, bonheur et souffrance, contributions africaines, esperance, espoir, fêtes chrétiennes, Mali, mort expiatoire, moussa bongoyok, nyani, proverbe africain de la semaine, résurrection corporelle, redemption, reine des fêtes chrétiennes, resurrection, Resurrection Day, souffrance, victoire. Laisser un commentaire
“Mògò tè hèra sòrò ni i ma nyani.” (proverbe bambara)
“On ne connaît pas le bonheur sans avoir éprouvé la souffrance.” (proverbe bambara)
“We do not know happiness without experiencing suffering.” (Bambara proverb)
Signification: Le bonheur ne s’obtient pas dans la facilité, il faut souffrir d’abord.
Source: http://voyageforum.com/discussion/proverbes-bambara-4-d5038788/ 3/26/16
Commentaire à la lumière de la Bible
Chaque année, la communauté chrétienne célèbre la reine des fêtes : Pâques. Paradoxalement, elle passe presque inaperçue. Pourtant, la naissance et la mort expiatoire de notre Seigneur Jésus Christ n’auraient aucun sens sans sa résurrection corporelle. Pâques est donc une occasion pour nous de célébrer la vie, la victoire sur la mort, la confirmation de l’œuvre de la rédemption et l’espérance de la vie éternelle. Mais Pâques est aussi une occasion de réfléchir sur la souffrance qui précède le bonheur car, comme le dit si bien la sagesse bambara, « on ne connaît pas le bonheur sans avoir éprouvé la souffrance.” En clair, derrière tout bonheur se cache la souffrance.
Le bonheur que nous célébrons en cette période festive a été arraché au bout d’une souffrance indescriptible et d’une mort brutale (Voir Esaïe 53 ; Matthieu 26 ; Marc 15 ; Luc 23 ; Jean 19). La Parole est devenue chair. Dieu a embrassé les dures conditions de la vie humaine après la chute. Le Seigneur Jésus Christ a bravé la soif, la faim, la fatigue, la haine, l’adversité, le rejet, la tentation, les moqueries, les fausses accusations, la douleur morale, la douleur physique et la mort atroce par crucifixion sans avoir été coupable. Mais, il a volontairement accepté de payer ce prix inestimable pour le bonheur de quiconque croit en lui et lui confie la direction totale de sa vie.
Oui, sans la souffrance endurée par le Seigneur par amour pour une humanité pécheresse et perdue, le chemin du bonheur ne s’ouvrirait pas devant nous. Pâques devrait donc être avant tout une célébration de l’amour de Dieu. C’est une occasion, plus que jamais, de lui exprimer notre reconnaissance pour son amour manifesté par le don, la mort et la résurrection du Christ Jésus. Et, en retour, que pouvons-nous donner au Créateur de l’univers et de tout ce qu’il renferme ? A priori rien, car tout lui appartient y compris la vie de chaque être humain. Voilà pourquoi, la meilleure façon de lui exprimer notre profonde gratitude est de lui restaurer la direction de notre vie et d’être des ambassadeurs de son amour. Aimons-nous les uns les autres comme il nous a aimé. Aimons même nos ennemis comme le Seigneur nous le recommande (Mt 5 :43-48). Un tel amour ne se fait pas sans douleur mais, comme Michel Houellebecq l’a si bien relevé « Il faut accepter l’amour avec tout son cortège de souffrances, parce que l’amour ne vient pas sans souffrance, et c’est par là qu’il est grand ! ».
Au-delà de la joie du Seigneur qui nous anime en cette fête de Pâques n’oublions jamais la souffrance incomparable du Seigneur par amour pour nous. Soyons reconnaissants en paroles et en actes. Ne quittons jamais le sentier de l’amour qui sait braver les multiples facettes de la souffrance pour le plus grand bonheur de nos prochains et pour la gloire du Roi des rois.
Moussa Bongoyok
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8
Juin
Posted by bongoyok in adages, Africa, African contributions, African proverb of the week, African proverbs, African studies, education, mission holistique, prevoyance, Proverbes africains, sagesse, Savoir vivre, spiritualite, vie chretienne, Vie en societe. Tagged: adversite, bonheur, chemin, conseils, contributions africaines, decisions, desordre spirituel, Dieu, Ecclesiaste, Elie, Francophone University of International Development, FUID, Gustave Flaubert, Holistic Mission Institute of the Nations, HOMIN, Job, liberalisme theologique, malheurs, materialisme, maux semblables, mondanite, moussa bongoyok, niveau collectif, niveau individuel, occultisme, proverbe africain de la semaine, Prudence, psalmiste, sagesse africaine, saine doctrine, UFDI, Universite Francophone de Developpement International, vie, vie spirituelle. 3 commentaires
“Icyâgo cyigisha ubwênge” (proverbe rwandais – kyniarwanda)
« Le Malheur enseigne la clairvoyance. » (proverbe rwandais)
« Misfortune teaches foresight. » (Rwanda proverb)
Moralité : Celui ou celle qui est sage tire des leçons des expériences malheureuses de la vie.
Source : Titinga Frédéric Pacéré Pensées africaines : proverbes, dictons et sagesse des Anciens. (Paris : L’Harmattan, 2005) p. 25
Commentaire à la lumière de la Bible
La vie est un long chemin sinueux qui traverse de nombreux monts et vallées. Elle fait balancer la condition humaine entre la joie et le malheur à un rythme très irrégulier. Mais, même les évènements fâcheux peuvent livrer des trésors à celui ou celle qui est sage et qui sait tirer des leçons du malheur qui frappe directement ou indirectement. C’est ce que nous communique le proverbe rwandais qui nous intéresse particulièrement en ce moment.
En effet, quoique le malheur soit redouté, il est comme une noix de coco qui livre son amende à la personne qui se donne la peine de casser sa solide coque. Celui ou celle qui est sage, réfléchit face au malheur qui lui arrive ou qui frappe ses semblables. Quelles sont les causes profondes de ce malheur ? Quelles leçons dois-je en tirer ? Que faire pour le prévenir ou du moins en limiter les dégâts dans l’avenir tant au niveau individuel que collectif? Quelles dispositions pratiques faut-il prendre dès aujourd’hui ? Telles sont les questions qui s’imposent dans l’adversité.
Le malheur peut être une école de formation. Le psalmiste a tiré des leçons de l’adversité (Psaume 119 : 67,71). Job, au terme de la série des malheurs qui l’ont frappé, est entré dans une dimension plus profonde de la vie spirituelle au point où il a déclaré dans Job 42 :5 (La Bible du Semeur): «Jusqu’à présent j’avais seulement entendu parler de toi. Mais maintenant, mes yeux t’ont vu. » L’officier de 2 Rois 1 a tiré des leçons du malheur qui a frappé ses collègues et les soldats qui étaient sous leurs ordres. Au lieu d’aborder le prophète Elie avec la même arrogance que ses prédécesseurs, il adopta une attitude d’humilité et sauva ainsi sa vie et celle de ses compagnons d’armes. L’on pourrait multiplier de tels exemples à la lumière de la Bible mais tout semble se résumer à ces paroles d’Ecclésiastes 7 :14 (La Bible du Semeur) « Au jour du bonheur, jouis du bonheur, et au jour du malheur, réfléchis, car Dieu a fait l’un et l’autre, si bien que l’homme ne peut rien découvrir de ce qui doit lui arriver.»
Malheureusement, très peu d’individus et de communautés prêtent attention à ces conseils divins. L’histoire de l’humanité est riche en attitudes ou comportements qui ont causé divers malheurs, et pourtant nos sociétés contemporaines semblent trouver un grand plaisir à afficher les mêmes comportements, ignorant au passage que « ce qui est arrivé au mouton arrivera aussi à la chèvre » conformément à un autre proverbe africain. Les communautés chrétiennes ont aussi intérêt à tirer des leçons des malheurs qui ont frappé les églises qui se sont détournées du Seigneur et de sa saine doctrine afin d’éviter les pièges du matérialisme, du désordre spirituel, de la mondanité, de l’occultisme, du libéralisme théologique et des maux semblables.
Gustave Flaubert disait dans une correspondance datant du 23 mai 1852 : « Il faut de chaque malheur tirer une leçon et rebondir après les chutes. » Heureux sont ceux et celles qui savent tirer des leçons des divers malheurs qui nous frappent au lieu de se jeter mains et pieds liés dans la fosse aux lions de l’endurcissement et de la désobéissance. Que Dieu nous vienne en aide !
© Copyright by Moussa Bongoyok, 2014.
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